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LA REVUE "HORS-SERIE" EST PARTIE CHEZ VOUS

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LA REVUE "HORS-SERIE" EST PARTIE CHEZ VOUS

27 Kg  de La Revue ont été postés ce soir directement au centre de tri d'Orvault (Nantes) à destination des Membres du Souvenir Chouan de Bretagne.

Travaillée pour être La Revue (majuscules de rigueur) de juin, le deux centième anniversaire de la pose de la première pierre de la chapelle du Champ des martyrs de Brec'h et du mausolée de La Chartreuse (Brec'h toujours) par la Duchesse d'Angoulême, le 20 septembre 1823, a entraîné un changement rédactionnel ; c'est pour cela qu'elle a été nommée "Hors-Série". Si elle reprend des éléments de La Revue N° 50 et la couverture de La Revue N° 54 elle retrace une genèse du "Pourquoi" ces monuments.

Elle débute donc par un bref historique depuis les Etats-Généraux, et leur transformation illégale en Assemblée nationale, en passant par l'abolition de la royauté, l'arrivée discrète de "L'An I de la république" l'évasion d'un grand nombre de nobles - et de non nobles - hors d'un territoire dont ils ne supportent plus les dictats.

Ces personnes décrétées "Émigrés" souhaiteront revenir pour récupérer leurs biens spoliés ; ce sera le débarquement (réussi) de Carnac sur la plage de Légenèse et la défaite lors de la Bataille de Quiberon le 21 juillet 1795.

Ceux qui parlent du débarquement de Quiberon ont faux ; c'est à Carnac (plage) bien mieux situé que Quiberon (récifs). Ceux qui parlent de l'échec du débarquement ont doublement faux ; si le débarquement fut une réussite grâce aux Chouans de Vincent de Tinténiac et Cadoudal, c'est la Bataille qui fut un échec.

Ceux qui "savent" s'obstinent sur la culpabilité de Hoche ; c'est encore faux ! Les Commissions militaires, responsables des fusillades, ont été organisées par le général Lemoine, adjoint de Hoche certes, sur ordre des Représentants en mission Blad et Tallien, le 27 juillet 1795, sur décision de la Convention. Hoche était parti en mission dans les Côtes du Nord le 23 juillet. Il n'a donc rien à voir avec ces exécutions.

Ceux qui parlent des seuls Chouans fusillés au Champ des martyrs ont faux ; sur les 207 exécutés il y avait 8 Chouans.

Les lecteurs de cette revue "Hors-Série" découvriront aussi, comme  je l'ai découvert après l'avoir parfois écrit car c'est même dans les textes officiels, que le sculpteur du mausolée de La Chartreuse n'est pas du tout David d'Angers. Et que l'architecte des deux monuments, Augustin-Nicolas Caristie, était un grand architecte, ses décisions sont présentées.

Je souhaite aux Membres du Souvenir Chouan de Bretagne une bonne lecture de cette revue de 84 pages.

J'ai évoqué, Samedi après-midi, quelques unes de ces informations.

 

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ANNIVERSAIRES AUJOURD'HUI SAMEDI 30 SEPTEMBRE 2023.

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ANNIVERSAIRES AUJOURD'HUI SAMEDI 30 SEPTEMBRE 2023.

A 15 heures précises a commencé aujourd'hui, sous la présidence de Son Excellence Monseigneur Raymond Centène,  la cérémonie de l'anniversaire de la pose de la première pierre du mausolée de La Chartreuse par la Duchesse Marie-Thérèse Charlotte, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, le 20 septembre 1823. Ce mausolée contient les ossements des 207 personnes, dont 8 Chouans, fusillées au Champ des martyrs de Brech entre le 29 juillet et le 3 septembre 1795.

Sur les marches de la chapelle, perpendiculaire à la chapelle des sœurs de La Sagesse, le président du Souvenir Chouan de Bretagne fit un exposé sur cette pose de première pierre. Non, la chapelle que nous connaissons n'est pas celle où la duchesse a posé la première pierre ; celle où elle le fit, le 20 septembre 1823 était trop exiguë pour contenir le mausolée voulu par l'architecte, double Grand prix de Rome, Augustin Nicolas Caristie.

La chapelle Saint Louis, telle qu'elle s'appelait, fut rasée pour laisser la place à l'édifice que nous connaissons. De même que la chapelle du Champ des martyrs fut entièrement reprise à zéro.

Au son de la bombarde et du biniou de nos amis Benoît et Ronan, venus de Quimperlé, interprétant Amazing grace, suivant Monseigneur Centène, accompagné du Père Francis Loisel représentant le Curé doyen d'Auray en pèlerinage à Lisieux, la cinquantaine de personnes présentes, dont le maire de Brech et sa premiere-adjointe, pénétra dans la chapelle du mausolée.

Là Monseigneur Centène prit la parole pour évoquer sur le plan religieux ce monument, une œuvre d'art du XIXème siècle du à l'architecte Augustin Nicolas Caristie et aux remarquables artistes sculpteurs Louis Petitot et Jean-Baptiste Roman. En aucun cas à David d'Angers.

L'hymne du Libera me marqua le début de l'Absoute. Il fut suivit du De Profundis en français pendant que chacun des participants, à la suite de Monseigneur Centène, venait bénir les ossements, les religieuses ayant fourni le seau d'eau bénite et le goupillon pour cela. Nos tallabardeurs prirent la suite du cantique pendant la procession de bénédiction.

Salve Regina fut ensuite entonné par l'assemblée très fervente.

Da Feiz on tadou koz suivit alternant partie musicale et partie chantée. La Chapelle a résonné de nos chants.

Nous avons conclu par l'invocation au Seigneur : Domine salvam fac Galliam et exaudi nos in die qua invocaverimus Te. (Seigneur Sauve la France et exauce-nous lorsque nous T'implorons).

Le cidre de l'amitié accompagné de ses galettes bretonnes clôtura cette belle et chaleureuse journée qui marquait aussi les 30 ans du Souvenir Chouan de Bretagne.

Grand merci à tous et particulièrement à Monseigneur Centène, au Sœurs de La Sagesse, au Père Francis Loisel, au maire de Brech et à sa Première adjointe ; et bien entendu aux Membres du Souvenir Chouan de Bretagne et du Cercle Jean-Pierre Calloc'h.

Comme le disait un administrateur s'il n'y eut pas la quantité il y eut une grande qualité.

 

ANNIVERSAIRES AUJOURD'HUI SAMEDI 30 SEPTEMBRE 2023.
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INFATIGABLE MARIE-THERESE CHARLOTTE, DUCHESSE D'ANGOULÊME

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INFATIGABLE MARIE-THERESE CHARLOTTE, DUCHESSE D'ANGOULÊME

Lors de la première abdication de Napoléon, le 11 avril 1814, la royauté revient avec Louis XVIII le 3 mai sous le nom de Restauration. Il faut ramener la confiance de la population avec ce système politique abolit par la Convention le 21 septembre 1792. La Duchesse d'Angoulême va s'y atteler avec son mari.

Ce dernier se rend dès le 1er juillet à Brec'h, dans le Morbihan ; il vient, dans la chapelle de La Chartreuse des Sœurs de la Sagesse, se recueillir devant les ossements des 207 fusillés du Pré des martyrs et exhumés par les soins de l'abbé Gabriel Deshays Curé de l'église Saint Gildas d'Auray. Ces ossements sont déposés dans un caveau à gauche en entrant dans ladite chapelle. Il est possible d'imaginer que c'est à l'initiative du comte de Botdérû, colonel du Régiment d'Artois, que cette première visite d'un lieu lié aux souffrances causées par la révolution s'est réalisée.

Le 18 août 1815, Napoléon ayant quitté définitivement la France le 8 juillet et étant hébergé par les Anglais à Sainte Hélène, Marie-Thérèse Charlotte vient découvrir Angoulême (Charente) dont elle est titrée Duchesse. Un an plus tard une colonne de 14 mètres de haut - la colonne de Madame - sera érigée sur ce qui sera appelé "Le Chemin de Madame", en dessous des remparts de Beaulieu et du Jardin Vert à proximité de la grotte où s'était retiré l'ermite Cybard (Saint). chemin qu'elle aura emprunté, en venant de Bordeaux pour se rendre sur "le plateau".

INFATIGABLE MARIE-THERESE CHARLOTTE, DUCHESSE D'ANGOULÊME

Le 18 septembre 1823 la Duchesse se rend au Mont des Alouettes, en Vendée où elle finance une partie des travaux pour la construction d'une chapelle en hommage aux combattants vendéens. Cette chapelle dont se dressent une partie des murs verra les travaux stoppés par l'arrivée sur le trône de Louis-Philippe et échappera de peu à la destruction. Les travaux reprendront bien plus tard et seront achevés seulement en 1968.

INFATIGABLE MARIE-THERESE CHARLOTTE, DUCHESSE D'ANGOULÊME
Le 20 septembre 1823 la Duchesse est chez les Bretons du Morbihan, à Brec'h (Auray) pour la pose de la première pierre de la chapelle expiatoire du Champ des martyrs ouverte au culte par une grandiose cérémonie le 15 octobre 1829.

Le 16 octobre 1823, jour anniversaire de l'exécution de sa mère la reine Marie-Antoinette, elle verse au comte de Chazelles, Préfet du Morbihan, la somme nécessaire pour l'achat du terrain dit du Champ des martyrs ainsi que du terrain allant jusqu'au chemin de Brec'h à Sainte Anne d'Auray. Une colonne surmontée d'une croix marque le début de ce lieu de mémoire.

INFATIGABLE MARIE-THERESE CHARLOTTE, DUCHESSE D'ANGOULÊME
Le 20 septembre 1823, toujours, elle pose la première pierre du mausolée de La Chartreuse, à 2 Km de la chapelle expiatoire, mausolée destiné à recevoir dignement les ossements des 207 émigrés et Chouans fusillés, entre le 29 juillet et le 3 septembre 1795, au Champ des martyrs.
L'inauguration de ce mausolée aura lieu le 15 octobre 1829 lors d'une grandiose cérémonie  réunissant plus de trois mille personnes dont d'anciens Chouans et la présence des évêques de Vannes,, de Saint Brieuc et de Monseigneur de Poulpiquet, évêque de Quimper et rescapé de la Bataille de Quiberon(21 juillet 1795).
INFATIGABLE MARIE-THERESE CHARLOTTE, DUCHESSE D'ANGOULÊME

Le 27 septembre 1823, infatigable pèlerin de 45 ans, La fille de Louis XVI est à Saint Florent le Vieil où elle est grandiosement reçue. Là aussi une colonne sera érigée à partir de 1825, pour rappeler son passage. D'une hauteur de 15 mètres, surmontée d'une couronne de Dauphine, elle sera inaugurée en 1828 par sa belle-sœur la Duchesse de Berry.

INFATIGABLE MARIE-THERESE CHARLOTTE, DUCHESSE D'ANGOULÊME

Bien entendu, par cet article, il n'est question de rappeler que les endroits qui sont marqués par un monument rappelant son passage car elle est allée dans de multiples endroits ; ses déplacements furent multiples en particulier dans les régions révoltées de l'Ouest bien sûr mais aussi du Midi.

Samedi 30 septembre 2023, pour le deux centième anniversaire de sa venue à Brec'h le 20 septembre 1823, la cérémonie, à 15 Heures sera présidée Par son Excellence Monseigneur Raymond Centène évêque du diocèse de Vannes.

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25 SEPTEMBRE 1793, NASBINALS, FAMILLE CHARRIER

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25 SEPTEMBRE 1793, NASBINALS, FAMILLE CHARRIER

Avant de mourir sous le couperet de la guillotine le 17 juillet 1793, Marc-Antoine Charrier, élu général de l'Armée Catholique du Midi par son millier de combattants, a laissé son nom gravé dans la pierre de la tour de Rodez où il était emprisonné depuis le début juin.

Il laisse aussi son fils Charles-Marie  Antoine Victor âgé de 1 an et 11 jours (né le 6 juillet 1792 et baptisé le 7) et son épouse Marie-Victoire enceinte de 7 mois d'un enfant qu'il ne connaîtra pas - du moins sur terre.

Le 25 septembre 1793 Marie-Victoire Valette, épouse Charrier, donne le jour, chez elle à Nasbinals, à une fille prénommée Marie-Anne Victoire ; la déclaration est faite à la Maison commune par Élisabeth Vayssade "servante chez ladite citoyenne Victoire Valette épouse de défunt Marc-Antoine Charrier". Ce qui veut donc dire que Mme Charrier habite en la maison familiale de Nasbinals et non en un autre lieu logée par Chateauneuf-Randon (comme on peut le lire sur Wikipédia).

Marc-Antoine a un frère, Laurens Guillaume, né le 13 avril 1759 à Nasbinals "fils légitime de Messire Antoine Charrier et Dlle Marie Valette" qui se destinera à la prêtrise et, compagnon de révolte de son frère, Prieur de Malbouzon, sera guillotiné sur la place de Mende le 10 octobre 1793.

Un site, que je n'ai pas noté, écrit que les descendants de Marc-Antoine seront anoblis par Louis XVIII en 1814.

C'est faux ! Si effectivement il y a eu un Charrier anobli en 1814 il n'a rien à voir avec notre héros de la Lozère.

- Le fils de Marc-Antoine Charrier & de Marie-Victoire Valette né le 6 juillet 1792 décède le 1er décembre 1794 : "Est comparue la citoyenne Marie-Victoire Valette femme de feu Marc-Antoine Charrier, cultivatrice de la commune de Nasbinals, district de Marvejols au département de la Lozère, laquelle nous a déclaré à moi dit Avril (officier d'Etat-civil) que Charles Marie Antoine Victor Charrier son fils et dudit feu Charrier est décédé le jour d'hier environ les onze heures du soir âgé d'environ deux ans dans sa maison d'habitation audit Nasbinals. Il avait 2 ans et cinq mois.

- Leur fille Marie-Anne Victoire Charrier, née le 25 septembre 1793, épouse, alors âgée de 16 ans et 6 mois, le 21 février 1810 à Nasbinals Joseph-Marie Raymond de Retz de Malavieille, 24 ans, natif de Marvejols où il est propriétaire terrien "mariés en la Maison  commune de Marvejols". De cette union naît à Marvejols, le 12 février 1811 à 9 heures du soir, Marie-Françoise Victoire Joséphine.

Que s'est-il passé ? 1 an après le mariage, 4 mois après la naissance de Marie-Françoise Victoire Joséphine "Le 21 juin 1811 est décédée à 9 H 30 du soir, Dame Marianne Victoire Charrier épouse de Monsieur Joseph-Marie Raymond de Retz de Malavieille, âgée de 18 ans, fille de Sieur Marc-Antoine Charrier et de Dame Marie Victoire Valette".

Madame Marie-Victoire Charrier,  née Valette d'Escudière,  décède le 9 décembre 1831 en sa maison dudit bourg de Nasbinals âgée de 71 ans "veuve de Monsieur feu Marc-Antoine Charrier, avocat et notaire, habitant et née audit bourg de Nasbinals".

Voilà sur une famille bien précise les dégâts de la révolution en Lozère !

 

Le dernier endroit du bonheur !

Le dernier endroit du bonheur !

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L.R.E.M. C'EST FEIZ E BREIZH !!!

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FEIZ E BREIZH 6ème PELERINAGE

LREM (sigle n'ayant rien à voir avec un ramassis de Bobos, révolutionnaires en peau de lapin, escrocs et autres agioteurs) c'est  La Religion En Marche, marche avant et non marche arrière.

Aux dernières nouvelles 950 marcheurs vont arpenter à partir de demain 8 H les routes et chemins depuis Pluméliau (ville qui s'est soulevée contre la révolution dès le 12 mars 1793 - 9 guillotinés à Pontivy le Vendredi Saint 29 mars et 3 le Samedi Saint 30 mars) jusqu'à la basilique dédiée à la grand-mère du Fils de Dieu. Dans cette terre martyre de la révolution il ne faut pas oublier l'abbé Joseph Le Turnier, réfractaire massacré au bord du chemin par les Bleus le 31 mai 1796, au Boternau en Pluméliau.

Sainte Claire est invitée à ce pèlerinage.

Bravo à Bertrand et son équipe de bénévoles engagés et volontaires ; les marcheurs sont le double de l'an dernier ! De plus il y aura les fidèles qui seront à la basilique ; cela va faire une belle assemblée, le drapeau du Souvenir Chouan sera présent.

Pour reprendre la Devise de Georges et celle du Souvenir Chouan de Bretagne "Doué ha mem bro".

Un détail : Il n'y a pas de stands de vente de livres et de bandes dessinées ; ce n'est pas le but du pèlerinage !

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BRECH, SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1823, LA FILLE DE LOUIS XVI...

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BRECH, SAMEDI 20 SEPTEMBRE 1823, LA FILLE DE LOUIS XVI...

Ce samedi 20 septembre 1823, il y a exactement 200 ans à 14 H, la fille de Louis XVI, Marie-Thérèse Charlotte Duchesse d'Angoulême, procède à la pose de la première pierre du mausolée de La Chartreuse de Brech (à côté d'Auray). Ce mausolée est destiné à recevoir les ossements des 207 suppliciés du Champ des martyrs.

Sont présents, entr'autres, Monseigneur de Bruc, évêque du diocèse de Vannes, le comte de Chazelles Préfet du Morbihan, le général de Villiers, Joseph de Cadoudal frère cadet de Georges ( à la particule nobiliaire toute fraîche-16 décembre 1815) etc.

Le bas relief n'est pas l’œuvre de David d'Angers (comme je le croyais et le répétais me fiant aux différents écrits officiels) mais celle de Louis Petitot, qui fut élève de David d'Angers, et de Jean-Baptiste Roman son élève.

Le peintre Auguste Couder tirera de cette pose de première pierre un superbe tableau réalisé en 1826-1828 ; ce tableau illustrera la couverture du numéro Hors Série de La Revue consacré entièrement aux monuments  d'après "l'affaire de Quiberon"'. Ce numéro comporte de nombreuses mises au point, dont je ne dirais pas plus, ce numéro Hors-Série étant destiné à ceux qui paient une cotisation au Souvenir Chouan de Bretagne. En effet pourquoi payer une cotisation si toutes les informations peuvent être obtenues gratuitement ?

Les premiers bénéficiaires de ce Hors Série en seront ceux qui seront présents le samedi 30 septembre pour l'assemblée générale (10 H 30 au restaurant La Boule d'Or) ou ceux qui seront présents à 15 H au mausolée de La Chartreuse exceptionnellement accessible pour notre Association : en effet depuis quelques années l'accès à ce monument en danger n'est plus possible sauf pour le Souvenir Chouan de Bretagne et sa cérémonie annuelle d'absoute.

Avec l'accord de l'architecte des Bâtiments de France nous allons entreprendre une campagne de dons ; les donateurs auront leurs noms gravés sur une plaque de la chapelle ce qui n'avait pu être fait pour les donateurs en 1830 du fait de l'arrivée de Louis Philippe.

Si un couple vient de Seine & Oise ce n'est pas l'engouement ! Cela me démontrera encore une fois de plus que en pays Chouan la mobilisation n'est pas au rendez-vous pour la cause malgré les grandes crises de claviers (d'ordinateurs s'entend) !

Ce jour là nous fêterons aussi les 30 ans du Souvenir Chouan de Bretagne ; j'avais pensé que nous serions une cinquantaine, nous serons une trentaine !

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FEIZ E BREIZH, LE MOT DU PRESIDENT.

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Bertrand de Tinténiac, Président de Feiz E Breizh (Foi en Bretagne) dans cette petite vidéo exprime ses convictions.

Arrière-arrière-arrière petit neveu de Vincent de Tinténiac le courageux et valeureux Chef Chouan du Morbihan tué dans une embuscade à Coëtlogon le 18 juillet 1795 âgé de moins de 39 ans.

Bertrand de Tinténiac est un des administrateurs de notre Association et le talentueux maquettiste de La Revue.

Souhaitons à Feiz E Breizh un beau pèlerinage SAMEDI 22 et DIMANCHE 23 SEPTEMBRE. La messe de clôture sera célébrée à 15 H 30 en la basilique de Sainte Anne d'Auray.

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FEIZ E BREIZH 6ème PELERINAGE

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FEIZ E BREIZH 6ème PELERINAGE

Nos amis de Fez E Breizh organisent le samedi 23 et le dimanche 24 septembre leur 6ème pèlerinage de Pluméliau-Bieuzy à la basilique de Sainte Anne d'Auray.

Le départ est programmé Samedi 23 à 8 h 20 par la messe en l'église de Pluméliau-Bieuzy ; le parcours (24 Km) est ensuite Guénin, La Chapelle Neuve, Camors, Pluvigner, Bieuzy-Lanvaux où s'installe le bivouac chez les Sœurs Coopératrices du Christ-Roi avec veillée festive et Adoration. Coucher sous tente. Tout est prévu sur le plan hygiène (toilettes etc).

Dimanche : Départ à 7 H 50 (pas le temps pour la grasse matinée !) pour Brandivy, Plumergat, où le pèlerinage arrive à Sainte Anne d'Auray vers 13 H après 20 Km de marche et le temps pour se restaurer.

15 H 30 Messe solennelle, dans la forme extraordinaire du Rit romain, en la basilique de Sainte Anne.

17 H 30 Fin du pèlerinage.

Bien plus de 500 participants inscrits !!! Remarquable !!!

Que soit invoqués Sainte Claire, par l'intermédiaire des Sœurs Clarisses pour le beau temps, et Georges Cadoudal un vrai catholique convaincu.

 

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A PROPOS DES SOTTISES DE CLEMENTINE PORTIER-KALTENBACH...

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A la suite du mini-film mis hier soir sur le Blog quelques lecteurs me demandent des éclaircissements que j'apporte avec plaisir.

Dès le démarrage de l'émission Stéphane Bern commence avec une inexactitude en parlant de Cadoudal "le grand chef vendéen".

Et Clémentine continue avec Cadoudal, dont le nom veut dire (en français et non en breton) "Guerrier retournant au combat",  "Grand héros pendant les Guerres de Vendée", fils de riches laboureurs né à Kerléano en Breche. Un cou de taureau, une armoire à glace, enthousiasmé par  la révolution au début comme l'ont été certains aristocrates mais c'est un royaliste avant tout. Chef des troupes vendéennes en Morbihan.

Cadoudal, dont le nom en français veut dire "Vaillant au combat" est un grand héros de la Chouannerie et non de la Vendée. Il est fils de laboureurs aisés, ce qui ne veut pas dire riches. Il est né à Kerléano village du bourg d'Auray et non de Brec'h (ou Brech). Enthousiasmé est quelque peu excessif disons plutôt que cela ne l'a pas dérangé, quelques mois, car le sentiment de révolte s'est réveillé lorsqu'"ils" ont touché à la religion et aux prêtres. Le terme de vendéen pour le qualifier est totalement inadapté ; Chouan est plus adéquat même si le mot n'est pas encore usité au début du soulèvement. Il a appartenu à la cavalerie des Compagnies bretonnes de Bonchamps mais plutôt dans la région d'Ancenis, territoire de René Palierne de La Hussaudais (qui aurait appartenu à la Coalition du marquis de La Rouërie) responsable du secteur relevant du général de Bonchamps, à la mi-octobre d'après Tanneguy Lehideux (je pense pour ma part au début octobre) afin de sécuriser la rive droite de La Loire.

Clémentine nous dit que c'est une "armoire à glace, nanti d'un cou de taureau". Il est grand, 1,80 m, a le cou un peu fort mais pas de taureau ; Clémentine doit se fier aux croquis réalisés par le dessinateur (et ex-Montagnard) David lors du "procès" de Georges (un cou de taureau ne serait pas passé dans la lunette de la guillotine le 25 juin 1804). Il "mène dans le Morbihan des combats d'escarmouches et de guérilla" qui sont moins mortels pour les Chouans que les combats classiques. Il ne faut pas oublier que ce seront les tactiques de Nicolas Stofflet et de François-Athanase Charette après la sanglante bataille de Cholet (17 octobre 1793).

Elle nous apprend que Georges (comme nous l'appelons) est fait Lieutenant général par le comte d'Artois alors que cela ne sera qu'en mai 1800.

Elle nous parle encore de l'attentat de la rue Saint Nicaise (24 décembre 1800) après lequel Cadoudal se cache "près du Panthéon". Il est à l'époque dans le Morbihan ; il a envoyé Carbon, Limoëlan et Saint Régeant pour envisager une action mais en aucun cas un acte terroriste (il pense plutôt à un enlèvement pour le remettre aux Anglais). Ce sont eux les responsables de la "machine infernale". D’ailleurs dans son"procès"en juin 1804, l'accusation n'apparaît pas.

Il se cache, après être revenu d'Angleterre et avoir débarqué à Biville (à côté de Fécamp), dans le quartier du Panthéon, chez le parfumeur Caron. Il n'est pas dénoncé par un traître ; sous la torture, rétablie par Bonaparte, un de ses amis a parlé. Traqué il essaie de fuir et est stoppé, le 9 mars 1804, par la police, tue le policier Buffet. Quant on lui reproche, lors de son interrogatoire et non lors de son procès, d'avoir tué un père de famille il réplique "Vous n'aviez qu'à envoyer un célibataire". Clémentine nous apprend que l'expression "recevoir une balle dans le buffet" vient de là ; ce qui semble une extrapolation clémentienne du terme buffet, meuble dans lequel on mettait les provisions, et du fait de se nourrir "s'en mettre plein le buffet" donc le corps dans sa partie haute.

L’ineffable Clémentine parle de l'exécution de Georges et déraille dans un étrange commentaire (minute 4) en disant que "Cadoudal demande à être exécuté le dernier, alors que les chefs de bandes (Bravo les bandes !) passaient en premier,  pour que ses compagnons ne puissent pas penser, en mourant, qu'il accepterait pour lui une grâce honteuse". Bonaparte, devenu Napoléon depuis le 18 mai 1804, avait envoyé Réal, son ministre de la police, auprès de Georges pour qu'il demande sa grâce qui lui serait accordée, mais seulement pour lui seul et non pour ses compagnons ; ce que Georges refuse. Prévu pour être le dernier exécuté il demande par contre la grâce d'être exécuté le premier, pour que ses compagnons n'aient pas un ultime doute, ce qui est refusé par Réal. Georges sera exécuté le dernier en criant "Mes amis, je vous rejoins, Vive le Roi". S'il avait été le premier il n'aurait pas crié cela !

Le corps du supplicié est en attente d'un linceul (il n'y en avait que onze de prévus) ; Dominique Larrey, Inspecteur Général du Service de Santé, s’intéressant à la phrénologie (pseudo-science associant la morphologie du visage au comportement psychique) récupère le cadavre et en conserve le squelette pour ses cours de médecine à l'Hôtel Dieu (sur le parvis de Notre-Dame) et non à l'université.

Clémentine nous raconte de belles histoires sur la récupération du squelette de Cadoudal ; ce ne sont pas les Bretons qui réclament Georges pour le mettre à Kernéalo (Kerléano !!!) mausolée qui n'existe pas et dont la construction commencera en 1825 pour se terminer en 1852. Larrey ne rend pas les ossement : Le 20 juin 1814, Joseph Cadoudal, ayant appris où se trouvaient les restes de son frère va les demander à Larrey, accompagné de Louis-Charles de Sol de Grisolles, fidèle Second de Georges qui vient de sortir de 10 ans de geôle, et de Charles d'Hozier. Larrey leur remet le squelette de Georges avec un certificat d'authenticité et la demande d'une forte somme. Les amis demanderont une aide à Louis XVIII qui a élevé Georges à la dignité de Maréchal de camp (Général de Brigade) ; nous ne savons pas si le roi a versé une aide.

Cadoudal, après une messe de funérailles, est inhumé dans un caveau de la chapelle Saint Joseph de l'église Saint Paul Saint Louis. C'est aux alentours de 1825, sous Charles X, que Georges est ramené à Auray. Le mausolée est en construction et Cadoudal est mis, en attendant, dans la chapelle de l'hôpital d'Auray (dont il reste la chapelle dans l'actuelle rue Clémenceau). C'est seulement en 1853, après l'épisode de l'anti-Chouans Louis-Philippe, que Georges reposera dans le mausolée de Kerléano, proche de la maison où il est né et qui n'avait rien à voir avec  le manoir actuel.

Contrairement à ce qu'affirme Clémentine ce n'est pas une descendante mais un descendant collatéral de Georges, 1er adjoint au maire d'Auray en charge de la culture,  qui constate, en entrant, le 2 décembre 1991, dans le caveau avec un journaliste de Ouest-France, que le squelette fildeferré est bien là mais que le crâne ne correspond pas au squelette.

Je me suis renseigné sur ce qu'est devenu le crâne et attend les réponses. Il y en a un moulage dans le musée de l'ancienne école de médecine de Rochefort.

En attendant Clémentine devrait mieux travailler ses dossiers comme elle aurait du le faire lors de ses émissions de Frank Ferrant.

 

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RAREMENT ENTENDU UN TEL TISSU D'ANERIES !

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Clémentine Portier Kaltenbach,  qui se prétend historienne, nous parle de Cadoudal, notre Georges, Chef Vendéen ; le tout sous le regard de Stéphane Bern complice de ses incongruités qui parle lui aussi de ce Chef vendéen.

NAVRANT !!!

Ils devraient adhérer au Souvenir Chouan de Bretagne pour revoir leurs copies !

Il y a trop à redire pour le faire ce soir !

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