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BEAUTÉ....FOI....PAIX.... SERENITE

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Et Bonne Fête aux mamans qui viendront lire ce Blog.

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SAMEDI 27 MAI 1797, BABEUF EST RATTRAPE PAR LA GUILLOTINE !

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SAMEDI 27 MAI 1797, BABEUF EST RATTRAPE PAR LA GUILLOTINE !

François-Noël (naissance) Camille (1792) Gracchus (octobre 1794) Babeuf (1760-1797) est connu pour son violent pamphlet contre un maître qu’il a servi, contre lequel il a comploté en Juillet 1794 avant de le trahir : Robespierre.

Il est connu aussi pour le violent pamphlet rédigé contre Carrier, ce qui amènera l’arrestation du tueur conventionnel, Représentant en mission consciencieux et non un électron libre. Il semblerait que Babeuf ait effectué cette basse œuvre pour servir les Thermidoriens ; il ne faut pas oublier que Thermidor est cette époque où un grand nombre de Conventionnels a un besoin très urgent de se refaire, à n’importe quel prix – même de la lâcheté et de la trahison – une nouvelle et difficile virginité. Mais au bout d’un mois il se retourne contre la « réaction Thermidorienne » de manière violente dans son journal Le Tribun du peuple.

Après Thermidor, on reprend presque les mêmes, embourgeoisés, que l’on rebaptise Directoire. Ce n’est pas du goût du justicier babouvien qui est toujours admirateur de la Constitution de 1793 interdite par Lazare Carnot. Il retrouve un comportement presqu’habituel chez lui, de comploteur et avec quelques autres, dont Darthé et Buonarotti, il fonde la Conspiration des égaux avec des textes dont Engels et Marx ont reconnu dans ce protocole des « Egaux » les prémices du communisme.

« Il nous faut non pas seulement cette égalité transcrite dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, nous la voulons au milieu de nous, sous le toit de nos maisons. Qu'il cesse enfin, ce grand scandale que nos neveux ne voudront pas croire ! Disparaissez enfin, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernants et de gouvernés. L'instant est venu de fonder la République des Egaux, ce grand hospice ouvert à tous les hommes. L'organisation de l'égalité réelle, la seule qui réponde à tous les besoins, sans faire de victimes, sans coûter de sacrifices, ne plaira peut-être point d'abord à tout le monde. L'égoïste, l'ambitieux frémira de rage »

« Le droit de succession par testament est aboli : tous les biens actuellement possédés par des particuliers échoueront, à leur décès, à la communauté nationale » forme non sanglante de la confiscation des biens pour les guillotinés !

Arrêtés en mai 1796 Babeuf et ses complices voient leur procès s’ouvrir le 20 février 1797. Pour celui-ci la Haute Cour de Justice s’est déplacée à Vendôme, dans le Loir et Cher, le Directoire ayant préféré laisser un grand écart entre Paris et les accusés !

Le verdict de mort est prononcé pour Babeuf (36 ans et demi) et Darthé (28 ans et demi) le vendredi 26 mai à CINQ heures du matin. Les autres accusés sont bannis ou relâchés. Il est souvent écrit que les deux condamnés se poignardèrent à l’énoncé du verdict dans le prétoire même. Cela semble peu plausible car Babeuf a écrit à sa femme et à ses quatre enfants (Emile, Catherine, Camille et Caïus-curieusement tué dans la même ville de Vendôme par une balle prussienne en 1814 !) une dernière lettre qui sera publiée dans un opuscule de 7 pages peu après. Or dans cette lettre il écrit à sa femme : « Bonsoir mes amis, je suis prêt à m’envelopper dans la nuit éternelle […] Adieu je ne tiens plus à la terre que par un fil que le jour de demain rompra ».

Il semblerait que le verdict ait été fixé avant que même le jugement et l’audition des jurés n’aient eu lieu ; en effet, selon les ordres nouveaux il n’y avait plus qu’une guillotine par département et celle-ci était à Blois. Or il lui fut donné l’ordre de se mettre en route à TROIS heures du matin. Deux heures avant le verdict.

Il faut cinq à six heures de trajet pénible (on ne peut pas à la fois faire la guerre, la révolution, massacrer les populations et entretenir la voirie !) à la charrette transportant l’instrument des Hautes œuvres et plusieurs heures pour bien l’installer.

A l’aube du samedi 27 mai on porte les deux condamnés qui s'étant poignardés sont presqu’agonisants, et vers 5 H (6 H 30 selon un autre témoignage) Sanson, dit Monsieur de Blois, a accompli l’exécution : «Aujourd’hui, huitième jour de prairial l’an cinq de la République Française une et indivisible, à 10 heures du matin, par devant nous Marin-Claude Boutraix, membre de l’administration municipale de la commune de Vendôme, élu pour recevoir les actes destinés à constater le décès du citoyen, est comparu Jean-Baptiste David, huissier public domicilié à Vendôme, lequel nous a déclaré que Gracchus Babeuf âgé de trente cinq ans environ, époux de Victoire Langlet, est décédé aujourd’hui à cinq heures du matin ; d’après cette déclaration, je me suis sur le champ transporté au lieu du décès place d’Armes. J’ai constaté le décès de Gracchus Babeuf en présence de François Gasson et Eustache Auriau demeurant en cette commune». Registre signé David, Gasson, Auriau, Boutraix ».

Selon les normes de l’époque les corps restent exposés ce qui explique le constat de décès dressé par le dénommé Boutraix à 10 H du matin.

Selon un érudit local ils auraient été mis dans une fosse du cimetière de Grand faubourg, au pignon Nord de la chapelle Notre Dame de Toussaint ; le cimetière fut désaffecté en 1832, sans transfert de corps.

La chapelle Notre-Dame de Toussaint fut détruite par un ouragan en avril 1814 et abattue par la suite ; le cimetière fut fermé en 1832, sans le transfert des corps au nouveau cimetière dit des Tuileries. Le lieu (Faubourg Chartrain) est maintenant recouvert de diverses habitations, et les divers défunts sont donc en dessous !

220 ans après on peut trouver des consonances entre Babeuf et Mélenchon-Corbières !

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22 MAI 1807, L’ABBÉ HENRY ESSEX EDGEWORTH de FIRMONT, RÉFRACTAIRE CÉLÈBRE, MEURT

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22 MAI 1807, L’ABBÉ HENRY ESSEX EDGEWORTH de FIRMONT,                                    RÉFRACTAIRE CÉLÈBRE, MEURT

L’abbé Henry Essex Edgeworth de Firmont, est né en 1745 à Edgeworthstown ; il est le fils d’un couple presbytérien irlandais converti au catholicisme et qui a alors émigré en France, à Toulouse, où le jeune Henry fera ses études. Il ajoutera à son patronyme celui d’une terre de la famille : Firmount. Ayant ressenti l’appel de Dieu il ira faire ses études au Séminaire des Missions étrangères. Après son ordination il sera contacté par Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI, qui l’a choisi comme confesseur, son charisme et l’excellence de sa foi ayant établi sa réputation. Après les Massacres de septembre il vit quelques temps caché dans son appartement des Missions étrangères rue du Bac, puis caché chez sa mère et sa sœur enfin chez des amis à Choisy le Roi puis de nouveau chez sa mère où il sera convoqué par le Ministre de la Justice, Garat, pour assister le Roi.

Ne voulant pas se charger des Saintes Espèces, redoutant une possible profanation par les sbires du Temple, il va proposer au Roi de lui dire la Messe. Louis XVI redoute, pour l’abbé, cette initiative et finalement cède devant l’obstination de son aumônier temporaire. L’abbé fera sa demande qui, à sa grande surprise, sera acceptée à la seule condition que les objets du culte seront fournis par le Comité de salut public.

Croix, nappes, aube, calice, patène, chasuble, étole, manipule, hosties seront livrées dans la nuit.

A l’aube le Souverain pourra ainsi assister à la messe célébrée par un prêtre réfractaire.

Après l’exécution de Louis XVI, l’abbé Edgeworth de Firmont arrive à fendre la foule des gardes et à disparaître.

Une opportunité lui fait rencontrer Monsieur de Malesherbes, effondré par l’annonce de l’assassinat de Louis XVI, et qui lui conseille de fuir : « Fuyez cette terre d’horreur et les tigres qui la gouvernent; non ils ne vous pardonneront jamais votre inviolable attachement pour le plus infortuné des rois ; votre conduite de ce matin est un crime dont tôt ou tard ils chercheront à vous punir ».

Mais il reste quelques temps à Paris car, avant de partir pour un exil forcé, Monseigneur de Juigné, Archevêque de Paris lui a confié la lourde tâche de Vicaire général. C’est cette responsabilité qui l’empêchera de quitter immédiatement la capitale. Après quelques jours passés dissimulé la nuit dans sa chambre des Missions étrangères, il acceptera l’offre d’hébergement du baron Louis Robert de Lézardière et ira habiter à Marly le Roi où il restera trois mois. Monsieur Robert de Lézardière a perdu un fils (Jacques Augustin), Diacre, lors des Massacres de septembre (béatifié en 1927) ; il va en perdre deux autres, Jacques-Paul et Sylvestre guillotinés le 7 juillet 1794 (inhumés à Picpus). Puis il est hébergé par le Comte de Rochechouart à Montigny Le Bretonneux sous le nom de Essex. Il reste là quatre mois.

Dans l’incapacité qu’il est d’apporter le moindre secours spirituel à Madame Elisabeth et d’assurer son service de Vicaire général il part avec monsieur de Lézardière se réfugier à Bayeux où ils restent dix huit mois. C’est là qu’il apprit l’assassinat de Madame Elisabeth, la sœur de Louis XVI, l’emprisonnement de sa maman et son décès ainsi que l’arrestation de sa sœur Betty. Alors de Bayeux il s’embarque pour Londres et rencontre le comte d’Artois à Edimbourg ; demandé par le Comte de Provence comme confesseur, il partira pour Blankenburg chez le Duc de Brunswick où habite le futur Louis XVIII, puis à Mittau (actuelle Jelgava en Lettonie), nouveau lieu de villégiature des proscrits, où le château a été mis à leur disposition par le Tsar Paul 1er.

Dans un des salons aménagé en chapelle sera célébré, le 10 juin 1799, le mariage de Marie-Thérèse Charlotte - la seule rescapée des enfants de Louis XVI et Marie-Antoinette – avec le fils aîné du Comte d’Artois (futur Charles X), le Duc d’Angoulême par le cardinal de Montmorency assisté de l’abbé Henry Edgeworth.

C’est dans cette ville que l’abbé décèdera, le 22 mai 1807, à l’âge de 62 ans, du typhus communiqué par des soldats français prisonniers (après la bataille d’Eylau ?). Le cimetière où il est inhumé a été rasé par l’occupant Soviétique après 1945.

La très jolie église de Saint Urcize, dans le Cantal, conserve dans une niche un calice supposé avoir été le calice de la dernière messe de Louis XVI. Après moult recherches cela semble peu probable. L’abbé a accompagné le Roi jusqu’à l’échafaud, n’est pas revenu au Temple et a ensuite disparu avant de partir se réfugier à l’étranger. Il semble plus plausible que ce soit le prêtre (l’abbé Magnien ?) qui a fourni tous les objets du culte et est venu les récupérer.

En effet la chasuble fait partie du trésor de l’église Notre Dame de Bonne Nouvelle dans le IIème arrondissement de Paris et le calice à celui de Notre Dame des Victoires, dans le même arrondissement.

C'ETAIT IL Y A 210 ANS, EXACTEMENT.

 

22 MAI 1807, L’ABBÉ HENRY ESSEX EDGEWORTH de FIRMONT,                                    RÉFRACTAIRE CÉLÈBRE, MEURT22 MAI 1807, L’ABBÉ HENRY ESSEX EDGEWORTH de FIRMONT,                                    RÉFRACTAIRE CÉLÈBRE, MEURT
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13 MAI 1917 AU PORTUGAL, A FATIMA

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13 MAI 1917 AU PORTUGAL, A FATIMA

IL Y A 100 ANS exactement, la Sainte Vierge apparaissait à trois jeunes enfants, de petits bergers d'un pauvre troupeau : Jacintha née en 1910, Francesco son frère né en 1909 et leur cousine germaine Lucia née en 1907. Jacintha et Francesco mourront de la terrible grippe espagnole en 1919 et 1920 ; cette grippe qui fit tant de ravages chez les soldats français rescapés de la guerre 1914-1918.

Cette apparition est la première d'une série de sept qui se termineront le  13 octobre par un comportement anormal du soleil, dansant et tournoyant, devant une foule de milliers de personnes ; le récit en sera fait par un journaliste sceptique, laïque et athée.

La Vierge sera couronnée le 13 mai 1946 comme Reine du Portugal en remerciement que le Portugal ait échappé à la Seconde guerre mondiale. Deux couronnes furent réalisées par des orfèvres portugais ; on peut schématiser avec humour en précisant une pour les temps ordinaires et l'autre pour les grands pèlerinages, celle-ci étant en or et pierres précieuses offertes par les femmes portugaises.

Le  même miracle du soleil dansant et tournoyant se présentera, dans les jardins du Vatican, devant sa Sainteté le Pape Pie XII tel qu'il en rédigera le récit de sa main. Cette apparition eut lieu les 30, 31 octobre et 1er novembre 1950, alors qu'il allait prononcer le Dogme de l'Assomption : 

"Je fus frappé par un phénomène, que je n'avais jamais vu jusqu'alors. Le soleil, qui était encore assez haut, apparaissait comme un globe opaque jaunâtre, entouré tout autour d'un cercle lumineux , qui cependant n'empêchait en aucune façon de fixer le regard, sans en ressentir la moindre gêne. Une très légère nuée se trouvait devant. Le globe opaque se mouvait à l'extérieur légèrement, en tournant, et en se déplaçant de gauche à droite et vice-versa. Mais dans l'intérieur du globe on voyait avec une grande clarté et sans interruption de très forts mouvements ".

Un tel témoignage de la main d'Eugenio Pacelli, Pape Pie XII ne peut être pris à la légère lorsque l'on connaît, non seulement sa piété mais sa rigueur morale et spirituelle.

Le 13 mai 1981 le Pape Jean-Paul II sera la victime d'une tentative d'assassinat ; il sera sauvé in extremis. Se rendant à Fatima le 13 mai 1984 (après une longue convalescence) le Saint Père remit une des balles qui l'avaient transpercé ; elle fut installée à la croisée des huit branches de la couronne (en or et sertie de pierres précieuses) dans une cavité qui n'avait pas été prévue pour cela en 1946 et dans laquelle elle  s'adapta à la perfection.

Soeur Lucia est décédée le 13 Février 2005. On attend toujours la révélation de l'intégrité du troisième message de Fatima.

Le 13 mai 1972 fut aussi célébré un mariage....Il y a quarante cinq ans !

 

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QUE DIEU AIT PITIÉ DE LA FRANCE ET DE LA BRETAGNE !

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Domine, salvam fac Galliam                  Seigneur faites le salut de la France

Et exaudi nos in die                                   Et exaucez-nous en ce jour

Qua invocamus Te                                     Où nous Vous invoquons.

 

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CE SOIR, LA CARICATURE DES CHOUANS SUR LA CHAÎNE "HISTOIRE".

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CE SOIR, LA CARICATURE DES CHOUANS SUR LA CHAÎNE "HISTOIRE".

Sorti en salle le 23 mars 1988, catalogué comme "film historique" (pas moins) ce film de Philippe de Broca, n'est pas déplaisant à regarder grâce aux acteurs et aux techniques utilisées ; en particulier le panoramique (dimensions un peu moindre par rapport au cinémascope) la qualité de l'image, les lieux : en particulier Belle-Ile, les côtes de Baden, l'Argouët à Elven, Locronan, Quistinic et le château de La Villeneuve-Jacquelot (où il y eut effectivement des épisodes de la vraie Chouannerie en particulier avec La Couronne, Pierre de Rémond du Chélas ; le tout soutenu par la musique de Georges Delerue qui fut le premier compositeur musical de la Cinéscènie du Puy du Fou.

De belles images, de beaux endroits mais un scénario complètement "les Chouans vus par les parisiens" et peut-être aussi par d'autres.

Le 11 avril 1988, Presse-Océan sous le titre  Le film "Chouans" controversé publiait la réaction des historiens de Chouannerie, pas contents :

Plusieurs intellectuels bretons adressent une lettre ouverte à Philippe de Broca.

Le film « Chouans » actuellement projeté sur les écrans de notre région ne fait pas l'unanimité. Loin s'en faut. Superbement réalisé sur le plan technique, il donne de la chouannerie une vue à tout le moins arbitraire.

Entretenant de larges confusions avec la guerre de Vendée au sud de la Loire, présentant les prêtres d'une manière caricaturale et blessante et certains chefs aristocrates comme des voyous, ce film est tout à fait contestable sur le plan historique.

Dans une lettre ouverte qu’ils viennent d'adresser à Philippe de Broca, le réalisateur, et à Ariel Zeitoun le producteur, plusieurs artistes et écrivains bretons (Henri Caouissin, le Père Chardronnet, François Marquer, Michel de Mauny, Charles Le Quintrec, Jean Rieux et Reun An Honseng) disent leur façon de penser. Leur « lettre ouverte » à des allures de réquisitoire. Nous en publions ci-après quelques extraits :

« Vous avez osé, Messieurs, intituler votre dernier film « chouans ».

Nous comprenons qu'à la veille du bicentenaire, un sujet sur la révolution était de nature à faciliter la réalisation d'un film. Nous comprenons encore mieux qu'il vous fallait ménager les gardiens du Temple. Encore fallait-il ne pas porter atteinte à la mémoire des Chouans qui n'ont rien à voir avec votre « œuvre ».

Vous présentez les chouans comme des êtres superstitieux, clouant les chouettes sur leurs portes avant d'en faire de même avec les Bleus, ignares, ne sachant pas lire, mi-bêtes, pillant, torturant, tuant leurs frères.

Le prêtre réfractaire est un fanatique hystérique, assoiffé de sang, le prêtre jureur un obèse, obsédé de nourriture ; les nobles qui les mènent : un vieillard gâteux, sa femme nymphomane, un réactionnaire sadique, un jeune coq uniquement motivé par une histoire de fesses. Quant à la religion, ce n'est bien sûr qu'un leurre.

On pouvait croire que ces images grossières de la Chouannerie appartenaient à une époque révolue. Elles sont à la hauteur de votre ignorance historique. Car votre film est bourré d'erreurs et d'invraisemblances…

Votre film est une contrevérité historique et une insulte à la mémoire des Chouans Bretons, paysans, ouvriers, artisans pacifiques qui ne prirent les armes que contraints et forcés, après trois années de vexations, humiliations, interdictions, pour défendre leurs libertés, dont celle universelle et fondamentale de conscience.

Vous les méprisez en leur refusant la capacité d'une libre et profonde adhésion à la religion, représentée par un clergé de campagne infiniment digne et compétent.

C'est pourquoi, nous, historiens écrivains bretons, protestons solennellement contre une œuvre qui, une fois de plus, présente une image caricaturale, fausse, abusive et travestie de la Bretagne et en particulier des Chouans Bretons, combattants des libertés.

CE SOIR, LA CARICATURE DES CHOUANS SUR LA CHAÎNE "HISTOIRE".

Pendant le tournage, en 1987, Le Télégramme avait publié un article qui se terminait par :

Les clichés abondent, ainsi la scène de la messe dite par le prêtre réfractaire sur un dolmen. Le scénario manque de subtilité et les personnages sont traités à gros traits. Lambert Wilson en Saint-Just breton, Sophie Marceau en institutrice révolutionnaire, Stéphane Freiss en chef de la réaction parce que son amour est contrarié, et Philippe Noiret, comte de Kerfadec, inventeur du vélo et de l'aéroplane, sont les principaux protagonistes de cette fresque qui ne sert ni le cinéma, ni l'histoire.

 

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