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CATHÉDRALE DE NANTES : ARCHIPRÊTRE HUBERT CHAMPENOIS, DÉMISSION !

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CATHÉDRALE DE NANTES : ARCHIPRÊTRE HUBERT CHAMPENOIS, DÉMISSION ! CATHÉDRALE DE NANTES : ARCHIPRÊTRE HUBERT CHAMPENOIS, DÉMISSION !

Nommé à ce poste il y a sept ans par Mgr Jean-Paul James, alors évêque de Nantes, le Père Hubert Champenois est donc le "patron" terrestre de la cathédrale, de ses richesses et de son Histoire. Il a géré ce prestigieux patrimoine religieux comme une simple église.

C'est lui qui a confié les clefs de la cathédrale (dont celle donnant accès au Grand'orgue !) au dénommé Emmanuel A., le triste individu qui a mis à mort les Grandes Orgues en y mettant le feu et, conséquemment, responsable de la disparition des rares vitraux du XVème siècle (se trouvant dans la rosace derrière l'orgue), du moins de ce qui avait échappé aux Protestants, à la révolution, à l'explosion de la tour des Espagnols le 25 mai 1800 et aux bombardements américains de septembre 1943 et 15 juin 1944.

Dans sa folie destructrice ce sans-papiers  rwandais (en situation irrégulière donc) a détruit la console de l'orgue de chœur de 1897 construit par Louis Debierre, les trois claviers et l'ébénisterie en chêne dans le style néogothique du chœur sont annihilés ; heureusement la restauration de 2013 avait permis à la console de retrouver sa place originelle,  éloignée du buffet. Ainsi ce dernier (avec ses 2400 tuyaux et tous les mécanismes afférents) a été préservé de la folie destructrice de cet inculte. Sinon il ne resterait rien des instruments dans la cathédrale. Lorsque celle-ci rouvrira ses portes aux cérémonies religieuses catholiques, la console aux trois claviers pouvant être rapidement restaurée, il y aura au moins un orgue.

Il faut signaler que dans sa folie incendiaire le sans-papiers rwandais a aussi assuré la destruction de la cathèdre, le siège épiscopal, qui n'était plus utilisé depuis Vatican II et ses réformes liturgiques. En chêne, de style néogothique, ce trône avait été installé en 1891, lorsque fut enfin terminé le chœur gothique au XIXème siècle, près de 500 ans après le début de la construction de la cathédrale, mais dont l'unicité architecturale a été parfaitement respectée. Les stalles accolées ont  aussi disparu.

Un tableau unique de Hippolyte Flandrin, de 1836, représentant le premier évêque de Nantes, Saint Clair, guérissant des aveugles, a été aussi annihilé lors de la destruction de l'armoire électrique qui se trouvait au-dessous ce qui veut dire que lui aussi a été aspergé de liquide inflammable. Ce tableau mesurait 2 ,36 M sur 1, 35 M. Il n'en reste rien. Ce pauvre type sans culture ne s'est même pas rendu compte de son geste anéantissant une époque et une page de culture comme s'il avait brûlé la case de son voisin là-bas au pays !

D'après son avocat cet individu regrette son geste et d'avoir reconnu ce qu'il avait  fait, "regrette amèrement les faits", "il y a une sorte de soulagement, c'est quelqu'un qui est apeuré". L'avocat a l'audace, quand même, de dire qu'il s'agit d'un geste "délictuel" et non criminel. Il faut l'oser celle-là. C'est ce même avocat qui avait demandé aux catholiques, lors de la première interpellation de l'individu, de faire preuve de miséricorde. Déjà donc l'avocat connaissait la culpabilité de son client malgrè que celui-ci ait été mis en liberté quelques heures plus tard. J'ai même entendu un faquin, fort de son inculture, dire que "tout cela n'était que matériel". Cela ne mérite même pas de réplique à une telle grossièreté!

Aucune punition ou peine quelconque ne sera équivalente avec les destructions irréparables qu'il a causées par son geste de vengeance à l'égard de la société qui l'accueillait et du clergé bisounours qui lui avait accordé une "reconnaissance" malgré son état d'illégalité.

Mais les grands responsables de cette catastrophe  sont les membres du clergé qui, dans leur angélisme confondant charité et civisme, ont confié une telle responsabilité à un individu sans papiers, c'est à dire inconnu sur le plan civil et moral. D'après Ouest-France ce sans-papiers "était protégé par l'évêché qui (l'évêque) avait demandé au préfet la bienveillance concernant son dossier et son avenir"(source Ouest-France 26 juillet 2020).

Ce même clergé qui nous oblige à la distanciation sanitaire, nous interdit la communion sur la langue, les rassemblements trop nombreux, qui nous a privé de cérémonies de Carême, de Semaine Sainte et de Fêtes Pascales, de baptêmes, de confirmations, de mariages, d'obsèques  parce que c'était la loi (en réalité voulu par le gouvernement) ;  mais qui, lui-même, ne respecte pas la loi contre les sans-papiers.

Si Emmanuel A. n'avait pas été protégé par Champenois et consorts, s'il avait été expulsé en novembre 2019, comme l'avait prévu l'arrêté préfectoral, la cathédrale Saint Pierre et Saint Paul n'aurait pas subi les calamiteux préjudices du samedi 18 juillet 2020 !

Honte sur l'archiprêtre Champenois qui, dans son angélisme caritatif, confondant charité et bêtise, a confié les clefs d'un écrin à un individu ne faisant aucune différence entre un tel bijou et la chapelle en tôle de sa savane. On avait retiré les clefs à un ami guide volontaire, bénévole et totalement désintéressé qui venait à la cathédrale et proposait, gracieusement, des visites commentées aux touristes de passage ; et même tapotait quelques notes sur l'orgue de chœur. Je l'avais entendu puis invité par la suite pour une explication sur les tombeaux de Marguerite de Foix et François II. Remarquable. Il a été  chassé parce qu'il n'avait pas le statut de guide officiel. Et là on a confié toutes les clefs à un individu que l'on ne connaissait que vaguement, n'était pas en règle avec l'Etat mais qui était bien noté car "quelques fois il a servi la messe du samedi soir". N'est-ce pas un peu court comme certificat de moralité et de compétence ?

On aura eu droit à des florilèges de stupidités depuis le samedi 18 juillet ; je passe sur la réflexion du sacristain de la "cathédrale relativement riche" sur Ouest-France dimanche 26 juillet mais je retiens celle totalement inepte et d'une bêtise crasse de Patrick C, membre de la chorale de la cathédrale, excusant (le geste de) l'incendiaire par le fait "qu'il a voulu être entendu et écouté". Complètement idiote et totalement déplacée ta remarque Patrick, vu la gravité des faits ; l'Eglise n'étant pas habilitée à donner des titres de séjour et à régulariser les sans-papiers le rwandais aurait du aller mettre le feu à la Préfecture. Mais cela aurait été une autre paire de manches !

Par exemple, Patrick, dans mon village nous sommes envahis par les corneilles, les choukas et les corbeaux à un point tel que même mon pommier est attaqué. J'en ai parlé au maire, au courant par des agriculteurs, qui en a parlé au Préfet mais ça relève du Ministère de l'agriculture. Le maire ne pouvant rien faire vais-je devoir aller brûler sa maison pour me faire entendre et être écouté ?

Patron d'entreprise incompétent et irresponsable : CHAMPENOIS DÉMISSION !!!

 

 

CATHÉDRALE DE NANTES : ARCHIPRÊTRE HUBERT CHAMPENOIS, DÉMISSION !
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CATHÉDRALE DE NANTES. DANS LE MALHEUR, UN RECONFORT

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CATHÉDRALE DE NANTES. DANS LE MALHEUR, UN RECONFORT

L'incendie qui a frappé la cathédrale Saint Pierre et Saint Paul de Nantes en début de la matinée du samedi 18 juillet a permis d'entendre ou de lire de nombreuses réflexions de "personnes autorisées". Parmi les plus sensées celles de Marie-Thérèse Jehan organiste titulaire (émue aux larmes) et Michel Bourcier, organiste titulaire parlant de cet instrument non pas comme d'un simple meuble mais d'un complice de leur art musical ; ou la douleur de Nicolas, brillant élève de l'abbé Félix Moreau (1922-2019 Grand Titulaire puis honoraire), qui a eu plusieurs fois l'occasion de tenir les claviers alors qu'il avait à peine plus de 20 ans et  en parle comme d'un être cher. Ces  organistes entretenaient une relation quasi humaine avec cet assemblage de bois, d'étain dont les quatre claviers et le pédalier, sous leurs doigts et leurs pieds, donnaient de la voix aux 5500 tuyaux répartis en 74 jeux. Il n'en reste rien. Il avait jusque là échappé à toutes les vicissitudes de l'Histoire en particulier celles de la révolution grâce à Denis Joubert qui avait souligné l'importance de la musique en jouant une vigoureuse marseillaise ; la cathédrale était devenue le temple de la déesse raison puis le temple de l'Etre Suprême décrété par robespierre

L'orgue de chœur a été, lui aussi, victime de ce qui ressemble bien à une folie criminelle : la console aux trois claviers dans leur meuble en chêne de style néogothique a totalement disparu. Il n'en reste que quelques cendres et débris. Si le Grand'orgue défunt avait été construit par François-Henri Clicquot ( sa famille est cousine de celle des champagnes) et avait été entretenu ou modifié par le Facteur d'orgue nantais Louis Debierre, l'orgue de chœur était son enfant de 22 jeux que son petit-fils Joseph Beuchet porta, en 1945, à 31 jeux et 2.400 tuyaux.

Lors de certaines Grand-messes, lorsque la Liturgie le permettait, des séquences musicales étaient échangées entre l'organiste du Grand'orgue et l'organiste de chœur, entre le Grand'orgue et l'orgue de chœur ;  transposons, entre le grand-père (Debierre) et le petit-fils (Beuchet) ? C'en est fini maintenant.

Si Alphonse de Lamartine posait la question "Objets inanimés avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?" la question ne se pose guère pour un orgue qui n'est inanimé que le temps où il n'est pas réveillé par ses grands soufflets qui emmagasinent l'air qui sera libéré par les doigts agiles de l'organiste dans les divers tuyaux en bois ou métal donnant des mélodies aptes à élever l’âme. Établissant ainsi un dialogue entre lui et l'auditeur. L'orgue a une âme qui s'attache à la nôtre.

C'est donc ainsi une façon de répondre à la sottise de la réflexion de la maire de Nantes, Johanna Rolland qui affirmait, quelques heures après le drame, "la situation ne peut pas être comparée à l'incendie du 29 janvier 1972" (Ouest-France 18 07 2020) (en réalité le 28 janvier) confondant une destruction d'un élément resconstructible et la disparition corps et âme du Grand'orgue. On peut reconstruire une partie d'architecture comme cela a été fait pour la toiture anéantie en 1972 ; on construira un nouvel orgue mais on ne peut reconstruire celui qui a disparu à jamais.

L'autre stupidité était sur Facebook où une internaute écrivait : "pas de dégâts importants sauf l'orgue". Sous entendu "ça aurait pu être pire" alors que le pire était causé.

Enfin, dans le malheur un réconfort. En construisant son orgue de chœur M. Debierre l'avait, grâce aux transmissions électriques de la console, séparé du buffet. Classé monument historique en 1987 il fut l'objet d'une révision par le Facteur d'orgue Renaud qui intégra la console au buffet. L'inauguration eut lieu en novembre 1993. En 2013 l'évêque, Mgr James, décide un réaménagement du chœur (autel définitif dos à Dieu au lieu du coffre en bois, ambons, cathèdre) dont le positionnement de la maîtrise. Ce qui entraîne une modification de l'orgue dont la console est séparée du buffet de deux mètres à peu près. Grâce à cette décision le buffet de M. Debierre a été sauvé sinon il aurait disparu avec la console totalement annihilée. C'est un petit réconfort.
Le  25 mai 1800 l'explosion de la tour des Espagnols du château de Nantes causa la destruction de la presque totalité des vitraux. Auparavant la révolution s'était chargée d'en détruire quelques uns. Il y eut ensuite les bombardements des libérateurs américains en septembre 1943 et celui du 15 juin 1944 qui vit la destruction de la sacristie, de la chapelle Notre Dame de Pitié (chapelle du Saint Sacrement), de la chapelle Saint Vincent de Paul et  de la chapelle Sainte Anne. Puis il y eut l'incendie de toute la toiture le 28 janvier 1972. Des siècles passés il ne restait donc que des éléments XVè-XVIè siècles dus au Maître-verrier Jehan de La Chasse ; ils avaient été intégrés dans le grand vitrail derrière l'orgue. Ils ont disparu dans l'incendie. Il ne reste donc plus rien des vitraux d'origine de la cathédrale. Un livre d'histoire s'est donc fermé le 18 juillet.

Le suspect, rwandais sans papiers, accueilli par le Père Champenois, archiprêtre, qui lui avait confié les clefs de la cathédrale et l'avait chargé de la fermeture des portes (aucune effraction n'ayant été constatée), longuement interrogé par les policiers, est ressorti libre dimanche après-midi.

Trois points de départs de feu ont été repérés par les enquêteurs impliquant d'éventuels court-circuits. Un, peut-être, trois : non. Enfin il faudra nous expliquer comment du bois de chêne et de châtaignier, ayant plus de quatre cents ans d'âge, brûle avec une telle facilité en dégageant une belle fumée noire.

CATHÉDRALE DE NANTES. DANS LE MALHEUR, UN RECONFORT
CATHÉDRALE DE NANTES. DANS LE MALHEUR, UN RECONFORT
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JUILLET 1796 - 18 JUILLET 2020, LA CATHÉDRALE DE NANTES

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JUILLET 1796 - 18 JUILLET 2020, LA CATHÉDRALE DE NANTES

Le 24 juillet 2011 j'avais rédigé sur notre blog un article intitulé "Thermidor, mois chaud en 1796" car cela correspondait à un point précis de l'Histoire de la cathédrale. Aujourd'hui, 18 juillet, correspond au 30 messidor date catastrophique pour l'édifice religieux.

La cathédrale de Nantes, en ce mois de Thermidor an IV (juillet 1796) de la république, une, indivisible et impérissable, a vraiment failli périr.Elle a vraiment eu chaud !

En effet, un fanatique nommé Fleury l'aîné, s'est mis, en sa tête malade, l'idée de réunir la maison du Département - actuelle Préfecture de Nantes - au château des Ducs, par une rue totalement rectiligne débouchant sur la rue Prémion.

Pour ce faire, il propose de détruire la cathédrale, en totalité ou en partie, ce qui entraînerait la disparition des deux tours et de la belle façade de ce monument emblématique de la ville de Nantes. Donc de la tribune sur laquelle est bâti, depuis 1619, l'orgue Girardet de 27 jeux, agrandi par le Facteur d'orgue Adrien Lépine, puis en 1780-1784, par le Facteur François-Henri Clicquot qui le porta à 49 jeux. Lorsque la révolution est arrivée les "patauds" voulaient démantibuler l'orgue afin de récupérer les tuyaux pour les fondre. L'orgue fut sauvé par son organiste Denis Joubert qui interprèta une magistrale "Marseillaise" ce qui épata le Conseil municipal (Conseil du département à l'époque) ; la cathédrale devient le temple de la déesse raison.

L'idée de Fleury l'aîné est  totalement stupide, la traversée de la cathédrale et la suppression des obstacles immobiliers ne déboucheraient que sur les fossés du château.(Dans les cartons 150 citoyens avaient en tête de démolir le château des Ducs et de combler les fossés).

Heureusement un homme de bon sens, sinon plus, membre de la municipalité, Julien Groleau (ou Grolleau), Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, va défendre cette cathédrale par un argumentaire aussi serré que raisonné, sans faire la moindre allusion au caractère religieux de l'édifice, de même que l'on n'agite pas un chiffon rouge devant un taureau furieux !

Il va défendre la beauté du monument, son rôle d'observatoire lors de l'attaque des contre-révolutionnaires le 29 juin 1793, mais aussi les coûts de démolition, les nuisances pour l'environnement, le temps qu'il faudra pour raser ce témoin du passé. De plus, la tour sud présentait l'avantage d'un lieu d'observation pour les étudiants.

Son plaidoyer efficace sauvera cette église-cathédrale dont les nantais sont si fiers.Et c'est grâce à Julien Groleau que l'on peut admirer la superbe lumière qui baigne cet édifice.

La cathédrale survivra à la révolution, se rétablira de l'explosion de la tour dite des Espagnols du château de Nantes, le 25 mai 1800, résistera aux effets calamiteux des bombardements américains des 16 et 23 septembre 1943. Elle résistera lors de l'incendie de janvier 1972 et son orgue sera sauvé par son organiste, l'abbé Félix Moreau et le Facteur d'orgue, Debierre, guidant les pompiers pour bâcher l'instrument.

Mais hélas, combien de Fleury l'aîné ont sévi et sévissent encore ???? Ce matin c'est un ou plusieurs de ses enfants qui s'est attaqué au plus beau monument de la ville et à son fleuron : son Grand'orgue dont il ne reste rien. Quatre cents ans d'Histoire ont péri par la haine du religieux associée à l'inculture et à la bêtise crasse.

Sur la tribune il ne reste plus rien ; ont totalement disparu aussi des vitraux des XVè-XVIè siècle rescapés des bombardements.

 

JUILLET 1796 - 18 JUILLET 2020, LA CATHÉDRALE DE NANTESJUILLET 1796 - 18 JUILLET 2020, LA CATHÉDRALE DE NANTESJUILLET 1796 - 18 JUILLET 2020, LA CATHÉDRALE DE NANTES

Le Positif-dos s'est effondré sur le sol ; il ne reste rien des anges musiciens

JUILLET 1796 - 18 JUILLET 2020, LA CATHÉDRALE DE NANTES

Grâce à mon ami organiste j'avais pu visiter, accompagné de Julie, ce superbe, majestueux et puissant instrument dans les entrailles duquel on pouvait entrer comme dans une machinerie bien construite.

C'est fini maintenant.

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NOTRE RENGAINE ANNUELLE : UN P'TIT COUP DE MARSEILLAISE !

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Depuis le dimanche 13 juillet 2014 où cette pièce a été interprétée sur les claviers de l'orgue Debierre de l'église Saint Clément par les doigts (et pieds) agiles de Jeanne, alors organiste co-titulaire, je ne puis m'empêcher chaque année de vous faire partager cette découverte d'un mensonge et d'un vol.
Cette pièce a été composée en 1785 et interprétée pour la première fois en 1787 sur les claviers de l'orgue de la cathédrale Notre Dame de Saint Omer (Pas-de-Calais) par son auteur, Jean-Baptiste Grisons (1746-1815) qui a composé 172 œuvres en tant que Maître de chapelle.
C'est l'organiste titulaire actuel, François Bocquelet, qui m'a envoyé la photocopie de la partition d'origine. Cette musique, support des paroles de l'hymne vengeur et massacreur est antérieure de cinq ans à la date prêtée à Rouget dit de Lisle (dit de Lisle car il est le seul de sa famille a porter cette particule d'opérette) pour son interprétation.
Vous pouvez aussi écouter la pièce interprétée sur les claviers de l'orgue de la cathédrale Notre Dame de Saint Omer, par son organiste titulaire, là même où cette pièce fut créée.
La paternité de cette musique est parfois prêtée à d'autres ; elle est la seule à être datée et présente dans le livret sous couverture cartonnée. La musique de l'hymne national se lit dans l'Introduction des "Stances sur la calomnie" de l'Opéra d'Esther. Mais les "paroles de feu" (Arthur Loth) prêtées à Rouget primèrent sur le texte musical et ainsi son pseudo-auteur se trouva "titularisé de l'hymne.
 

 

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