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LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

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LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

Fermée au culte en raison de dangers potentiels en 1991, classée monument historique en 1929 ce qui l’a sauvée sans aucun doute d’une démolition qui avait été envisagée. Cela aurait été scandaleux comme celui de la démolition de l’église du Méné en 1968. Cette magnifique chapelle est accolée au collège Jules Simon dont la grille d’entrée porte ce médaillon de l’Association bretonne angevine, réalisé par l’artiste Joseph Vallet (celui qui a réalisé la gracieuse et superbe Assomption en l’église Notre Dame de La Chapelle Basse Mer) pour honorer la mémoire de son premier président. Jules Simon fut élève au collège Saint Yves ; natif de Lorient il devint professeur de philosophie à Caen, Versailles puis La Sorbonne. Il fit partie du monde politique et fut plusieurs fois ministre. Modéré de pensée sa devise figure toujours au fronton du collège : « Dieu, Patrie Liberté ». C’est lui qui a relancé l’activité de ce collège au XIXème siècle.

LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

Le collège est situé dans le centre de Vannes et donne sur la place Maurice Marchais où se trouve l’Hôtel de Ville. Au centre la statue équestre du Connétable de Richemont, derrière un immeuble qui fut un hôtel de luxe dans lequel serait venu le maréchal Rommel lors de ses inspections en Bretagne pendant la deuxième guerre mondiale (les trois fenêtres de gauche au premier étage) ; sur la gauche marqué d’une croix rouge l’endroit où se dressait la guillotine pendant la révolution ; là coula le sang de nombreuses victimes, laïcs ou prêtres (dont le bienheureux Pierre-René Rogue).

LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

Elle est l’église du collège Saint Yves, ou Ecole Saint Yves, qui fut un établissement scolaire fondé en 1574 puis reprise par les Jésuites en 1629. En  1661 la chapelle en mauvais état  est démolie et la pose de la première pierre a lieu la même année avec des dons généreux, en particulier de Catherine de Francheville de noble et riche famille qui se destine à la vie religieuse. Bâtie sur les plans d’un Jésuite, le Frère Charles Turmel, après son décès en 1675 c’est un architecte vannetais Jean Caillot qui prend sa suite en respectant ses plans ; sa construction est terminée en 1685 après que l’architecte nantais, Mathurin Bussonnière, y ait mêlé son talent. En 1726 de nouveaux travaux sur la charpente sont entrepris sous la responsabilité de l’architecte Olivier Delourme (église Saint Patern, Château de Kerguéhennec, château de Loyat, église abbatiale de Saint Gildas de Rhuys –reconstruction après effondrement de la voûte),   Lorsque les Jésuites seront chassés de France en 1762 le collège sera géré par le clergé diocésain. Une éphémère activité d’école de Marine sera close par la révolution et la fermeture de l’établissement en 1791.

Magnifiquement restaurée depuis 2018-2019 elle vient d’être rendue au culte après sa bénédiction solennelle lors de la messe du dimanche 24 janvier 2022 par Mgr Centène évêque de Vannes.

Le jour de la prise de ces photos le Saint Sacrement était exposé et proposé à l'Adoration donc difficile de faire des clichés.

LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.

Dans le retable derrière le maître-autel figure un tableau représentant le saint Patron des Jésuites, Saint Ignace de Loyola ; l’ensemble du chœur et ce tableau sont restaurés à l’identique. Lorsque nous regardons cet ensemble du sanctuaire nous avons le même regard que celui que portèrent ceux dont nous honorons la mémoire et qui, avant de devenir Chouans, y firent leurs études car cet établissement avait une renommée qui dépassait largement le cadre du Morbihan : Georges Cadoudal, les Guillemot, Jean Jan, Jean Rohu, Ermely, Julien Berthelot, Louis Léridant, Botheral, Le Thieis, Pierre Ezanno, Jacques et Grégoire Eveno, Claude Lorcy, Joseph Le Crom etc.  et sûrement Louis-Charles de Sol de Grisolles (d’après un érudit guérandais). Sans oublier les « Ecoliers vannetais » en 1815 Jean Nicolas, Pierre-Marie Bainvel, Le Quellec, Jean Questel, Rado du Matz, François Rio, Germain, Le Thiec etc. sous le commandement de Sol de Grisolles.

 

LA CHAPELLE SAINT YVES DE VANNES, CHAPELLE DES FUTURS CHOUANS.
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PELERINAGE FEZ E BREIZH, FOI EN BRETAGNE

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Cinquième édition d'un pèlerinage fortement marqué du sceau de la foi traditionnelle mobilisatrice de fervents marcheurs de tous âges, près de 500 cette année soit plus du double qu'en 2021 ; les pèlerins partent de Guénin en pays de Baud, terre des Chouans Jean Jan et Alexis Le Louër. La marche, d'une trentaine de kilomètres, se déroule sur deux jours entrecoupés d'une veillée mêlant restauration et chants, jeux scénettes et ferveur ; elle se termine en la basilique de Sainte Anne d'Auray par la messe réglée par le Concile de Trente d'où son nom de Tridentine.

Vous pouvez voir l'interview du Président efficace de cette association ; vous ferez ainsi connaissance d'un de nos administrateurs et surtout excellent maquettiste de La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne.

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TEREBENTHINE, PRENOM SANS H !

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TEREBENTHINE, PRENOM SANS H !

Dans ce monde de l'absurde une petite note humoristique ; il a fallu apprendre que sa fille a été victime d'un cambriolage pour connaître son prénom : Térébentine sans H.

Cécile Duflot ancienne égérie des écologistes a ainsi prénommé une de ses filles.

Ce n'est pas de la Chouannerie mais combien notre monde est tombé bien bas ! Ou le père était résinier ou résigné ?  Travaillait-il dans les forêts de pins dans les Landes ? Car c'est autrefois que l'on faisait de l'essence de térébenthine avec la sève des pins.

De là à prénommer une fille d'un tel prénom montre une déliquessence (jeu de mot obligatoire) de la pensée ! Pauvre France  !

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JACQUES-LOUIS DAVID, UN ARTISTE OBJECTIF ?

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JACQUES-LOUIS DAVID, UN ARTISTE OBJECTIF ?

     Hier était le jour du grand engouement pour la Reine de France Marie-Antoinette de Lorraine d'Autriche, victime d'un odieux procès, terme plutôt exagéré pour ce qui ne fut qu'un simulacre de justice ; son seul tort auront été sa jeunesse, une sorte d'insouciance comme elle l'a connue en Autriche, d'avoir été l'épouse du Roi de France mais aussi la cible de toute une coterie venue des Orléans mais aussi des propres frères du souverain, Provence et Artois.

   Ce dont elle a le plus souffert est la calomnie, sur tout, y compris sur ses supposés amants. Sont épandus(comme on épand du fumier) des pamphlets, des dessins odieux comme j'ai pu en voir lors de la magnifique exposition qui lui fut consacrée au Grand Palais en 2008. Surnommée L'Autri-chienne , l'Orgie royale, Messaline royale - terme que reprendra Fouquier - représentée en autruche, en guenon, en tigresse, en bête féroce, hydre à plusieurs têtes, une débauche d'ordures inégalée dans l'Histoire de France, qui fait rire certains ânes (pardon les animaux) parce que ça se passait sous la royauté mais les ferait hurler si ça se passait actuellement. Hélène Delalex l'écrit avec raison dans son ouvrage : "La calomnie est bien le bras armé de la révolution".

   La Reine répondra à Madame Campan qui s'inquiétait de la protéger contre un empoisonnement : "Souvenez-vous qu'on n'emploiera pas un grain de poison contre moi. Les Brinvilliers ne sont pas de ce siècle-ci : on a la Calomnie qui vaut beaucoup mieux pour tuer les gens ; et c'est par elle qu'on me fait périr". Hélène Delalex ( Conservateur du Patrimoine au château de Versailles) dans son ouvrage « Marie-Antoinette, la légèreté et la constance » BNF Paris 2013.

 

Enfin pour en revenir à ce dessin scabreux de Jacques-Louis David qu'attendre de lui autre chose que l'ultime coup de sabot de l'âne ? Opportuniste il a été royaliste sous la royauté, conventionnel sous la république, fervent du Directoire, consulaire avec le Consulat, obséquieux  sous Bonaparte, serve sous Napoléon.

En effet il a été formé à l'Ecole royale de peinture et de sculpture, il sera pour la déchéance du roi en 1792, sera élu député Conventionnel, sera Membre du Comité de Sûreté générale ; il votera la mort de Louis XVI. Après avoir été complice de l'assassinat du roi il assassine sa femme en effigie. Opportuniste et serve sans état d'âme ; un parfait républicain !

Fait commandeur de la Légion d'honneur par Napoléon en 1815, juste avant la chute définitive de l'Empire, le site de la chancellerie (cliquer) signale qu'il partit, après les Cent jours en Belgique. Ah bon ? Pourquoi ?

 

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EOLIEN MARITIME : POLLUTION VISUELLE, DESTRUCTION DE PAYSAGE MARIN.

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EOLIEN MARITIME : POLLUTION VISUELLE, DESTRUCTION DE PAYSAGE MARIN.

Un pro ventilateurs marins avait affirmé que ces horreurs visuelles ne seraient pas visibles depuis le continent ; si de La Baule on les aperçoit à l'horizon, de Le Croisic - Batz sur mer on ne peut pas les rater lorsque le regard porte sur la Côte sauvage. Même de Guérande, en fond de ce magnifique paysage des marais salants, leur vue choque et souille le paysage. Ces engins malfaisants, inutiles aux apports électriques insignifiants (de par leur fonctionnement intermittent) nous ont été vendus par des irresponsables, souvent bobos parisiens, qui n'en voudraient pas dans le Jardin des Tuileries, ou dans la baie de Saint Malo (pour ne pas troubler la vue de Nicolas hulot) ou au Touquet (pour ne pas heurter et souiller la vue de Madame la Femme de l'irresponsable élyséen).

Encore les habitants de Le Croisic ou de Batz sur mer peuvent tourner leurs yeux vers les rivages au nord de leur communes pour contempler l'océan.

Mais à Le Pouliguen il n'y a pas d'autre choix !

EOLIEN MARITIME : POLLUTION VISUELLE, DESTRUCTION DE PAYSAGE MARIN.

Ce parc éolien est supposé fournir 480 Mégawatts à plein rendement ; un seul réacteur de la Centrale de Chinon fournit 905 Mégawatts et il y en a quatre sur le site qui fournissent donc 4 x 905 MW en continue. Le Parc éolien - dit de Saint Nazaire alors qu'il ne gêne pas la vue des Nazairiens - donnera 480 MW (80 éoliennes sur 80 Km² maritimes sans compter les câbles de raccordement sous-marins (33 Km) puis souterrains (27 Km) et les trois postes de surveillance, gestion etc.

Donc l'hypothèse que ce parc va fournir 20 % de l'électricité de la Loire Atlantique (d'autres enthousiastes, sans doute en état d'ébriété, parlent de 20% pour la Région !) il faut qu'il y ait du vent entre 15 Km/h et 100 Km/h !

Il faudra demander à Eole de bien vouloir tenir compte de ces impératifs et de s'abstenir des tempêtes automnales et hivernales ! (durant lesquelles souvent la température baisse et qu'il faut solliciter le chauffage).

Lorsque nous achetons une voiture et que l'on nous dit qu'elle peut rouler à 150 Km/h, il faut le pouvoir : limitations de vitesses, encombrements, aléas des travaux routiers, approvisionnement en carburant font chuter jusqu'à 100 Km/h. Pour les éoliennes il faut du vent - logique - pas trop faible, (sinon ça ne tourne pas !)  pas trop fort (sinon le ventilateur risque de casser !).

Les maires des communes concernées sont surtout intéressés par les indemnités qu'ils comptent percevoir !

Si l'argent n'affecte pas l'odorat il n'affecte pas non plus la vue !

A La Baule il est difficile de se consoler en tournant la tête car les yeux tombent sur le front de mer bétonné sous l'égide du "baron" (gaulliste) guichard pour le grand bien de certaines finances ! Maintenant les ventilateurs apportent du vent frais et surtout de l'argent frais aux pécresse, Baulois d'occasion, intéressés de profession !

Quel rapport avec la Chouannerie ? Peut-être aucun quoiqu'une partie des Chouans étaient des charbonniers chassés de la forêt de Le Pertre ou de Paimpont à cause de l'exploitation totalement déréglée par les révolutionnaires, qui s'asseyaient sur les lois ancestrales de gestion des forêts, pour chauffer les armées, construire des chariots ou des prolonges d'artillerie (article en vue pour une prochaine revue). Ce qui entraîna aussi la diminution du tan, cette poudre obtenue en broyant l'écorce de chêne pour traiter le cuir, d'où la pénurie de chaussures.

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MARC MENANT NOUS APPREND QUE LOUIS XVI A PERDU LA TETE EN 1792 !

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MARC MENANT NOUS APPREND QUE LOUIS XVI A PERDU LA TETE EN 1792  !


C'est dans l'émission "Face à l'Info" de l'excellente Christine Kelly sur C News. Il y a dans l'Histoire des dates emblématiques : Noël ce n'est pas le 26 décembre, la Fête de l'Assomption ce n'est pas le 14 août, De Gaulle est mort en 1970 et pas en 1960 etc.
Quant à la répression du "soulèvement" des royalistes Marc Menant oublie la cause : La Convention thermidorienne, dont on oublie qu'elle est l'enfant de la Convention terroriste, prépare le changement de nom qui sera le Directoire. Pour cela elle organise des élections qui ne reconduisent que 394 élus sur les 500 qu'elle espérait ; alors, de facto, elle en nomme 105, en toute illégalité. Ce qui est la Droite contre-révolutionnaire obtient 88 élus, la Droite modérée 139 élus et les royalistes constitutionnels, dits monarchiens, 73.
C'est cette "magouille" de la Convention qui est à l'origine de cette protestation des royalistes qui voulaient attaquer la Convention réunie au Palais des Tuileries. Ils furent mitraillés sur le parvis de l'église Saint Roch faisant plus de 300 morts par les canons de Bonaparte.
Personne ne lui en a jamais voulu ; si Louis XVI avait fait la même chose aux Tuileries le 10 août 1792 ???

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