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LIZIO, 1792, un prêtre martyr.

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Nous sommes à la fin août 1792 (pas 1793 !).

L'abbé Pierre-Marie Jamet est resté ferme dans sa fidélité à l'Eglise et n'a donc pas prêté le serment schismatique.

Malgré les persécutions, les trahisons, les menaces de mort, il ne put se résigner à laisser sans pasteur les âmes dont il avait la charge. Comme beaucoup de ses confrères. Il exerce son ministère caché à Sérent, Lizio et les villages de cette partie du Morbihan. Il se cachait non pour échapper à la mort mais pour rester, le plus longtemps possible, utile à ses fidèles.

Au village de Kesmodé, la femme qui le cachait lui dit un jour, en déposant les fagots qui masquaient sa cache :"Monsieur Jamet, vous êtes mal caché ; vous serez pris" et l'abbé lui répondit : " S'ils me prennent Dieu me prendra ensuite ".

A la fin août 1792, il apprend que des soldats arrivent et se dirigent vers sa retraite. Il fuit par la porte du jardin et entre dans un champ appelé les Chevrons. Des paysans y coupent le blé noir :" Prenez une faucille, vite, placez-vous au bout du sillon !" "Non, répond l'abbé fuyant toujours, non " car il craignait de les compromettre et ainsi de causer leur mort.

Le matin même, une jeune domestique avait payé de sa tête la remarque de la présence des soldats. En les voyant, elle avait crié " Les pourceaux sont dans nos choux !" et les soldats s'étaient jetés sur elle et lui avaient brisé la tête avec la crosse de leurs fusils. Monsieur Jamet l'avait appris.

Croix-JAMET_monument_en_pierre.JPGFuyant le champ de blé noir, l'abbé Jamet s'apprête à ouvrir une barrière qui le sépare d'un chemin creux.

De l'autre côté, cachés dans les buissons,  il aperçoit les soldats qui le recherchent, leurs fusils braqués sur lui.

Alors, lentement, l'abbé Pierre-Marie Jamet fait son signe de croix et tombe, criblé de balles.

Nous sommes en 1792 et ce n'est pas encore ce que l'on appelera La Grande Terreur ; c'est un fait divers ordinaire.

Croix-Jamet.jpgSon corps restera long-temps là avant que de pieux fidèles viennent l'ensevelir sous des châtaigniers et passent la nuit en prière.

Il faudra attendre le 14 septembre 1890 pour que soit érigée cette croix, à l'emplacement de son martyre.

L'abbé Jamet présente la particularité d'avoir été élu maire en 1790. 

Peut-être a-t-il été la victime, outre son état de prêtre, et réfractaire en plus, des tensions avec les ultras révolutionnaires ?

Il avait reçu du procureur-syndic de Ploërmel une admonestation : "Vous vous êtes établi le suppôt du fanatisme et de l'aristocratie !" ; l'abbé Jamet répondit simplement : " Ma non-prestation du Serment ne m'a pas rendu mauvais citoyen".

Proposé pour la béatification au Vatican le 17 novembre 1928, sa cause ainsi que celle de 23 autres prêtres et religieux n'eut aucune suite.

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DES NOUVELLES MARITIMES DE LA BRETAGNE........

Publié le par culture

OU:
A L'IMAGE DES EVENEMENTS D'IL Y A DEUX CENT VINGT ANS, COMMENT DES GENS HEUREUX PEUVENT DEVENIR DES REVOLTES CHOUANS.
TELS LES ELEMENTS AUPARAVANT CALMES PEUVENT DEVENIR DES ELEMENTS DECHAÎNES;
DE BELLES IMAGES EN VERITE.
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COMMENTAIRE ACIDE D'UN NANTAIS SUR "SON" CHÂTEAU

Publié le par culture

 

1Proposition pour le prix Rantanplan:

Vous parlez d'endoctrinement, je crois que vous feriez bien de vous regarder dans une glace ...

Et sortez un peu de votre monde, il n'y a pas que vous !
Il me semble que vous avez un musée de la chouannerie dans le morbihan alors ne demandez à ce que le chateau de notre cher duché de bretagne soit purement conacré à la
chou annerie

 

rantaplan

Ce commentaire d'un nantais a été envoyé sur le Blog du SCB, à la suite du commentaire de Chambretaud faisant un paralèlle justifié entre un musée visité en Union Soviétique et le musée du Château du Duc à Nantes (voir dans les commentaires).

C'est curieux comme certains articles, et la réflexion qu'ils amènent, peuvent modifier les sécrétions biliaires de certain individu.

Encore une fois, bis repetita placent (les choses deux fois répétées plaisent) mais finissent par être fatiguantes ; nous ne faisons que constater des faits et des situations qui existent ou ont existé alors qu'à l'inverse le scénariste du musée du Duc de Nantes les invente de toute pièce.

C'est tout !

Et contrairement à certains, qui se plaisent à broyer du noir, nous ne demandons même pas de repentance ; mais que cela soit enseigné dans la vérité. Que l'on nous autorise à rêver, cela n'étant pas interdit.


 


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VISITE DU CHÂTEAU DES DUCS A NANTES

Publié le par culture

 

LE MUSEE DU CHÂTEAU DES DUCS de NANTES

En cliquant sur le lien ci-dessus (merci Nicolas), vous allez découvrir un diaporama, très bien réalisé, sur la demeure guerrière des Ducs de Nantes. Merci à Lilymage de nous avoir autorisé à diffuser ces très jolis clichés sur le Château des Ducs très bien restauré, un peu trop pour les habituels insatisfaits, mais il faudrait laisser un peu de temps à la nature pour amener la patine nécessaire sur les pierres.

 Merci de commencer par là avant de poursuivre la lecture de ce texte.

A l'intérieur du château, l'enseignement de l'Histoire est réparti entre les trente deux salles en sept séquences, inégalement réparties.

-5 salles pour les origines de Nantes, de la cité des Namnètes au XVIIè siècle.

-5 salles pour la fille du fleuve et de l'océan.

-7 salles pour le négoce, en réalité surtout centré autour de l'esclavage et de de la Traite.

-1 (UNE) salle pour la Révolution à Nantes avec toujours la Traite.

-8 salles pour le port colonial et industriel, sans oublier la fin de la Traite.

-3 salles consacrées à la ville nouvelle - 1940 1990 - dont une bonne partie à l'occupation allemande, la collaboration, la résistance etc... Et la mémoire ouvrière, les conflits, mai 68, la disparition des chantiers navals et des industries nantaises, histoire sentimentaliste d'où sont évacuées un tas de responsabilités politiques.

-3 salles que l'on pourrait résumer à glorifier le maire de Nantes (élu en 1989) puisque cette séquence commence en 1987, métropole dynamique, tramway, Royal de Luxe etc... etc...

Un "artiste" nantais a illustré une des salles "Carte Blanche" par une projection sur 180° d'un film censé illustrer l'Histoire de Nantes. Quelques clichés donnent un faible aperçu de la pauvreté de ce film neanmoins orienté:

 Sorin TraiteSorin-traite-2.JPG

Ces images nous ramènent aux clichés Octavocestoriens sur les esclaves noirs noyés en Loire, sur ordre de ces infâmes nobles. Pour le respect de l'Histoire il faut savoir, dire et répéter:

 -il n'y a pas eu d'esclave en France, le Code Noir de Louis XIV - Colbert précise bien que "tout esclave franchissant les frontières du Royaume est automatiquement affranchi"

-un esclave, en dehors de sa valeur humaine, avait une valeur pécunaire et représentait un investissement. Il aurait fallu être taré pour tuer par plaisir un être humain payé cher.

-Ce n'était pas la noblesse  - à part de rares cas - qui tenait le négoce, mais la bourgeoisie qui n'aura de cesse de lutter contre la noblesse pour lui prendre ses terres et les titres les accompagnant ; on la retrouve dans l'acceptation de la Révolution, son soutien total, sa lutte contre les Vendéens et les Chouans, son soutien à Carrier, son silence durant les persécutions et les Noyades - on ne noie pas impunément des milliers de personnes, on ne fusille pas à longueur de journée, on ne guillotine pas des centaines de personnes dans l'indifférence générale, sans que cela passe inaperçu. 

Sorien-edit-de-Nantes.JPG

L'Edit de Nantes, dont on oublie qu'Henri IV l'avait appelé Edit de Tolérance, et non, comme le cite une plaque dans la cour de ce château une charte de la liberté de religion pour les protestants, fait l'objet d'un tableau du même "artiste" qui a poussé la délicatesse jusquà représenter l'évêque de Nantes, assistant à la signature dudit Edit, se grattant les parties génitales. On a fait mieux comme délicatesse !

 

A propos de plaque, il y en avait une, au dessus de la poterne, rappelant qu'elle avait été le lieu de passage des prêtres partant pour être déportés à Rochefort ou noyés en Loire. Cette plaque a dû être cassée durant les travaux car elle ne figure plus là où elle était.

la-legende-noire-de-la-revolution.jpgLa séquence Nantes en Révolution est la surface la plus minable. Une salle, deux tables vitrines, une surface tel-lement ridicule qu'il aurait mieux valu "sauter"cette période douloureuse plutôt que la traiter par le mépris.

Des centaines de mètres carré pour un non- évènement Nantais, l'esclavage, et 3 mètres- carré 60 pour un épisode terrible qui s'est  réellement déroulé à Nantes qui a fait des milliers de victimes, des femmes, des enfants, des agriculteurs, des artisans, des commerçants, des prêtres, des religieux, des assassinés pour ce qu'ils étaient. 3,60 M² !!!!

De plus les textes sont "limites", mettant en cause, par des légendes appropriées, les épisodes de la révolution nantaise jusqu'à suspecter des preuves fabriquées - comme sur cette photo - mais il faut signaler que dans un accès de honte "on" a retiré maintenant le cadre "des images fabriquées".

Mais certains textes utlisent assez facilement le conditionnel, avec tout ce que cela sous-entend.

"Le déclenchement de la Révolution est de la faute de Louis XVI en désaccord avec la Constituante" ; on prend vraiment les visiteurs pour des imbéciles et si ce n'est pas le cas, il est encore plus grave de constater le vide abyssal des connaissances historiques des initiateurs de ce musée qui, dans un autre cadre nous font découvrir l'Histoire à leur façon:" Près de Nantes, dans le département de la Vendée, des paysans et des nobles se déclarant pour le Roi et la religion catholique organisent une insurrection (c'est à dire une révolte) contre le gouvernement révolutionnaire. Ils attaquent Nantes le 29 juin 1793, car ils ont besoin d'utiliser son port. Les soldats républicains font échouer cette attaque de la ville".

cruxifixion.jpg

Ce très beau Christ en croix, qui sur le site internet n'est appelé que "Cruxifixion" (sic) est un tableau du XVIIIème siècle "issu des couvents de Nantes en activité avant la révolution". Il n'est pas précisé que tous les biens du  clergé et des monastères ont été volés et pillés à l'avantage de certains possédants et négociants qui se sont créés un patrimoine immobilier, foncier, mobilier  et artistique à peu de frais.

"Nantes et le département vivent sous le régime de la Terreur d'octobre 1793 à janvier 1794". Mais où donc le rédacteur de ce texte a-t-il appris l'Histoire ? Ici, comme ailleurs, la Terreur ne finit qu'avec l'exécution de Robespierre le 28 juillet 1794. Si Carrier est accusé, à juste titre, de tous les maux, l'auteur de l'exposition - responsable pas coupable - oublie que Bô et Borbotte ses successeurs, ne furent pas  plus tendres et les cinq principales prisons de Nantes étaient remplies avant l'arrivée de Carrier.

Le plus grave est que, dans un souci de communication qui serait salutaire si l'information n'était pas faisandée, celle-ci est proposée lors de la présentation de fiches dites pédagogiques à destination des......enseignants ! Qui pourront lire ceci:

Aux premiers temps de la Révolution, la ville se rallie, dans l’ensemble, aux idéaux républicains. La décision de lever trois cent mille hommes pour répondre à l’entrée en guerre de l’Angleterre déclenche une guerre civile dans le département et au sud de la Loire.
En mars 1793, plusieurs centaines de républicains sont massacrés à Machecoul ; la « guerre de Vendée » commence.
Pour pacifier la région, Paris envoie Jean-Baptiste Carrier à Nantes. D’octobre 1793 à janvier 1794, le département vit sous la Terreur.
Guillotine, fusillades et noyades font plus de seize mille victimes. Le rappel de Carrier à Paris met fin à cette période. La guerre de Vendée s’achève avec l’exécution du chef vendéen Charrette, le 29 mars 1796, sur l’actuelle place Viarme. (
le surlignage en rouge  gras est du SCB)

Il est bon de rappeler encore une fois que Carrier fut rappelé par la Convention, à sa demande, qu'arrivé à Paris il fut nommé secrétaire de la dite Convention. Sa demande de rappel visait à suivre de plus près le jugement des 132 nantais, qui n'étaient plus que 94 à leur arrivée, tous notables riches voire anciens membres de la municipalité ou des cercles révolutionnaires et qu'il aurait bien vus guillotinés. La chute de Robespierre là encore va modifier le cours des choses et le guillotineur se retrouvera guillotiné après un long procès qu'il n'a jamais accordé à ses victimes.

Enfin ce que ne signale pas le musée du Château de Nantes (ou de la mairie de Nantes ?) dans la compagnie Marat il y avait Lamberty et ses américains qui étaient d'anciens colons ou esclaves d'Haïti. Ce sont éventuellement les seuls noirs qui ont pu périr en Loire en noyant des innocents.

Quand à l'espace bibliothèque il est ouvert à la diversité et à l'information objective: tout Jean-Clément Martin. On ne peut pas dire que le responsable de cet espace se sente tenu par des obligations d'objectivité et d'information historique honnête.

Pour terminer momentanément cet article vous pouvez écouter Yannick Guin. Il vous parle de la Loire bloquée par les glaces en l'hiver 93-94. Heureusement il n'ose pas dire que les Noyés de cette période sont en réalité mort d'un traumatisme crânien en heurtant la glace !

Interview du conseiller à la culture de Jean,-Marc Ayrault. Etonnant !


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LUTTE DE LA CHOUANNERIE AU XXIème SIECLE.

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Trois minutes pour une nouvelle forme de Chouannerie ; important voire essentiel ce combat est très proche de celui  que les Chouans, il y a deux cent vingt ans, ont mené contre la puissance publique qui voulut imposer son idéologie néfaste par l'intermédiaire des Montagnards, Jacobins, Girondins et voulait nier la foi catholique, éradiquer la religion  en les taxant d'obscurantisme.
Il relève en effet du plus désarmant ridicule que de vouloir expliquer la différence entre homme (vir) et femme (mulier)  par un simple effet de mode ou de culture. En niant la Loi Naturelle.
En 1792 et 1793 aussi, le passage dans l'ère du bonheur devait se faire par le bien de la regénération salutaire, à coup de sabres et de guillotine, comme le fou du "Lotus Bleu" qui voulait absolument couper la tête de Tintin à coup de sabre pour lui faire connaître la vérité.
Comme lors d'un précédent article, utilisons le nouveau penbaz qu'est la vidéo.
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15 Août, FÊTE DE L'ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE

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A La Chapelle Basse-Mer, il y a la chapelle Saint Pierre-ès-Liens.

Chaque été, une équipe de jeunes enthousiasthes vient, pierre par pierre, restaurer ce site appelé à devenir un lieu de mémoire.

Juillet-Aout-2011-004.jpg

Et puis, il y a l'église Notre Dame, édifiée à la place de l'église ruinée par les Colonnes Infernales en 1794. A l'intérieur, coiffant le tabernacle du Maître-autel, cette oeuvre sublime du sculpteur nantais Joseph Vallet, réalisée au XIX ème siècle.

IMG_1426_edited.JPGD'un bloc unique de marbre de Carrare, Joseph Vallet a fait jaillir la Vierge Marie, encadrée de deux chérubins soutenant sa personne pleine de grâce dans sa montée vers les Cieux où son Fils l'appelle afin de lui épargner la décrépitude du tombeau, l'ayant préservée du destin habituel de l'humanité, de la conception à la mort.

Le travail de l'artiste, en dehors de la scène figurée bien sûr, est remarquable de finesse, de sveltesse et de beauté.

L'aspect aérien de l'Assomption est fidèlement évoqué, partant d'une base fine, évoluant en un volume qui évoque parfaitement l'envol vers les Cieux.

Il suffit simplement de regarder cette oeuvre d'art pour imaginer ce départ serein et plein de majesté.

C'est à la demande du peuple catholique depuis de longs siècles que ce Dogme, ayant valeur d'acte de Foi, a été proclamé par le Pape Pie XII le 1 novembre 1950.

Le 15 août est aussi l'anniversaire du voeu du Roi Louis XIII consacrant le Royaume de France à la Vierge en 1637 afin d'avoir un enfant. En 1638 naîtra Louis XIV.

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14 AOÛT 1792 A LANNION

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En juillet 1792 la levée en masse est décrétée.

Faible résultat.

 

 

Dans les Côtes du Nord (vieux style), devant le piètre résultat, le directoire du département ordonne, le 14 août, un tirage au sort chez les célibataires de 18 à 45 ans.

On peut se douter que la mesure fut très mal accueillie. Les habitants vivaient tranquillement dans leur pays breton et se souciaient comme d'une guigne des soucis de la Révolution  et des combats qu'elle avait provoqués aux frontières.

 

Armés de bâtons, les insurgés gagnent l'église Notre Dame de Coat-Covézou où doit se dérouler le tirage au sort, en chassent les administrateurs. Ils font de même à Penvénan et à Saint-Derrien.

Perros-Guirrec, Tréguier, Ploubazlanec ainsi que Pontrieux voient les commissaires-recruteurs chassés à coup de penbaz, rossés, les gardes nationaux, les patriotes et les volontaires étant désarmés et un peu secoués par les paysans et les marins en colère refusant le tirage.

" Nous ne donnerons pas un soldat à la Nation. Nous ne connaissons que le Roi et il est prisonnier en ce moment. Que les citoyens marchent à la frontière ! Nous ne sommes pas des citoyens. Nous descendrons avec nos armes dans la ville ou bien on dissoudra la Garde Nationale. Vous avez emprisonné plusieurs de nos camarades, rendez-les nous !"

Dix mille insurgés attaquent Lannion, ils exigent le désarmement des Gardes Nationaux et la libération des prisonniers et des prêtres réfractaires.

Aux coups de feu tirés par les paysans répond un tir nourri des Révolutionnaires qui mettent en fuite les assaillants lesquels laissent sur place blessés et morts.

Ce même 14 août, 7000 insurgés sont repoussés à Pontrieux.

Le lendemain, plus de mille patriotes venus de Morlaix et Guingamp débloquent Lannion et passent à la répression dans les paroisses révoltées.

500 Gardes Nationaux sont envoyés à Tréguier pour permettre la reprise du tirage au sort et le recrutement du nombre nécessaire de soldats.

De ces affrontements, il resterait que 1792 a été surnommée "l'année des coups de bâtons", Blavez an tiollo baz.

Soulèvement éphémère mais le signe, déjà, que la bienheureuse Révolution n'est pas acceptée.

  

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12 AOÛT 2010, ARTICLE SCANDALEUX DANS OUEST-FRANCE

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Il y a un an déjà, paraissait dans Ouest-France, bien placé, un article scandaleux,  non pas en édition locale, ou départementale, mais en édition régionale, sous la signature de Jean-François Martin, ordinairement en charge du secteur économique et social de Ouest-France, envoyé en enquêteur à La Chapelle Basse-Mer pour interroger Reynald Secher conseiller en Histoire du Souvenir Chouan de Bretagne.

Curieux, vraiment curieux que cet esprit de malfaisance !

"Chaque été, de jeunes catholiques participent à la restauration d'une chapelle à La Chapelle-Basse-Mer, dans le vignoble nantais. Là, ils construisent un souterrain reliant la chapelle à la crypte.

D'un côté, un historien proche des milieux royalistes qui a lancé un chantier de restauration, de l'autre un maire largement soutenu par la population.

Une ruine. Où les gamins du coin s'inventaient des histoires à la « Club des cinq » entre les ronces. Aujourd'hui, une vingtaine d'années plus tard, cette chapelle a retrouvé fière allure. Reynald Sécher,« enfant du pays » et « historien reconnu dans le monde entier » (comme il se définit lui-même), choie « ce lieu de mémoire » situé dans le vignoble nantais à La Chapelle-Basse-Mer, à plusieurs centaines de mètres de la demeure où il est né.

Il l'achète en 1992. Et, très vite, met en place des chantiers de jeunes, chaque été en juillet. On s'y presse de la France entière. Et on bosse, on défriche, on cimente, on cloue. On prie aussi au milieu des truelles et brouettes, comme ça à la bonne franquette, en short, assis dans l'herbe. La vie est belle, « l'oeuvre » sort de terre.

Les Chapelains observent. Voient parmi les jeunes « des gars aux crânes rasés, en treillis et rangers ». Cette méfiance de la grande partie de la population locale, « les dégradations régulières sur la chapelle »« les vols de matériel ou de l'harmonium », Reynald Sécher en a soupé. En ce jeudi de soleil, il nous parle longuement dans ce cloître, lui aussi construit entièrement lors de ces chantiers.« J'aurais dû avoir la Légion d'honneur pour avoir fait ça », soupire-t-il pendant qu'une petite dizaine de jeunes, bermudas et tennis, s'activent à terminer un tunnel qui mène à une crypte.

« Ah ! On serait pétainistes ? !... »

« Et dire que je ne fais pas ça pour moi mais pour la population. Moi qui ai démontré qu'il y a bien eu un génocide vendéen durant la Révolution française (1), j'aurais voulu créer ici un mémorial des guerres de Vendée. Mais le maire ne veut pas nous accorder de permis. Alors on va arrêter la mort dans l'âme. Encore deux étés, et on s'en ira sauver autre chose. »

« Tout ce qu'on nous reproche »,selon lui, tient à un seul homme. Roger Jamin, le maire. Qui n'aurait pas de mots assez durs « Il m'a reproché de créer une chapelle intégriste. Il nous traite de nazis, révisionnistes, négationnistes, bref de tout ce que vous voulez. » Assis à l'ombre du cloître, on lui glisse que des riverains ont entendu des jeunes chanter à la nuit tombée « Maréchal, nous voilà ! ». Il nous coupe, et dit comme offusqué « Ah maintenant, on serait pétainistes ! » Une méprise, selon Reynald Sécher, homme affable et policé.

Ne serait-il pas royaliste ? Non, jure-t-il de ses grands dieux. La preuve « J'ai travaillé comme directeur de communication de Jean-Pierre Raffarin au Conseil régional de Poitou-Charentes. »N'a-t-il pas lancé une souscription pour financer la création de statues de Marie-Antoinette et de Louis XVII « Quoi ? » On insiste et il dit « Ah oui, quand on m'a proposé ça, j'ai rigolé ! »

On quitte cet « amoureux des vieilles pierres » et les jeunes bâtisseurs dont cette fille « enseignante en Seine-Saint-Denis », joliment souriante qui dit « Ah non, il n'y a pas d'intégristes ici. »

Il n'empêche, Reynald Sécher s'est rendu, en 2007, au camp d'hiver de Chrétienté-Solidarité organisé par Bernard Antony ; le chef de file des catholiques traditionalistes, ancien député européen FN, écrit dans son blog « Nous avons reçu [...] l'ami Reynald Sécher. » Toujours en 2007, il donne une conférence pour « Lys de France », « association d'inspiration catholique et royale ».

On découvre aussi deux photos de l'historien participant, en août 2006, à une journée de l'Action française (mouvement politique royaliste), au château de Lignières, dans le Cher.

On voit encore sur le forum « Vive le Roy », un appel à souscription pour les statues de la femme et du fils de Louis XVI : « Chacun peut participer à cette action en prenant contact avec Reynald Sécher [...] qui donnera les modalités pour les dons. »

« Il se pose en victime »

« C'est un homme qui avance masqué, affirme Roger Jamin, le maire divers droite de la commune. Il a des idées que je ne cautionne pas, mais je ne l'ai jamais insulté. Le terrain où se trouve la chapelle n'est pas constructible. Malgré tout, j'ai accepté la construction du cloître... En fait, il se pose toujours en victime. »

.../...

Jean-François MARTIN.

Pour le journaliste signataire de ce torchon, qui aurait pu être signé par Hébert dans le Père Duchesne, ou par un homonyme Jean-Clément, tous les moyens sont utilisables pour discréditer, sans aucun droit de réponse.Et ce pauvre  maire de La Chapelle qui y va de son trait de fiel.Le discrédit est toujours le bien-venu pour salir ceux qui veulent honorer  la mémoire de ceux qui ont souvent tout perdu au nom de leur dignité.Et il y en a qui perdent toute dignité pour gagner le déshonneur !  

13 août 2011

Les courriers de protestation sont restés pratiquemment sans réponse, la seule réponse valable venant du cabinet du Président de la République.

Le cabinet du Préfet de Loire-Atlantique, Préfet de Région est muet.

Le Rédacteur en Chef de Ouest-France Nantes est muet.

Le P.D.G. de Ouest-France, François-Régis Hutin grand éditorialiste sentencieux, muet, a délégué à son directeur de l'information régionale et locale le soin de répondre...à côté du problème soulevé."C'est Reynald Secher qui dit qu'il serait révisionniste, négationniste". Et qui a posé la question ?

Le maire de la Chapelle Basse-Mer, Roger Jamin, n'a jamais daigné répondre aux trois courriers envoyés sur le fait que, rarissime pour un maire, il se permette d'insulter un de ses administrés, du jamais vu à notre époque ; de la basse calomnie "c'est un homme qui avance masqué" dit-il en parlant de Reynald Secher auquel il accole des idées qu'il ne connaît même pas ! Bel exemple de démocrate ! Bel exemple de respect de ses concitoyens.

Quand on connaît la devise de Ouest-France "Justice et Liberté", il est loisible de se demander quelle est la valeur de ces mots dans un cas pareil.

Il faut aussi souligner la charte signée par les journalistes et que nous vous demandons de lire, sans rire, après avoir lu un pareil article :

"Ouest France a édicté en juin 1990 sa propre charte de l'information dans laquelle le journal rappelle les valeurs humanistes auxquelles il aime se référer et qui mentionne les règles d'honnêteté intellectuelle, de prudence d'écriture et de respect des personnes que ses journalistes sont appelés à respecter. Cette charte est intitulée:"Dire sans nuire, montrer sans choquer, témoigner sans agresser, dénoncer sans condamner".

Il faut penser que ce texte est livré avec les lunettes de lecture adéquates !

Reynald Secher a obtenu un droit de réponse, soigneusement "élagué".

Dans les rédactions "on" est passé à autre chose, sans éprouver la moindre gêne d'avoir sali un honnête homme. Ainsi va la vie de Ouest-France.

 O Tempora, O Mores !


     

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SONT LES PRÊTRES DE ROCHEFORT, ENTASSES SUR LES PONTONS...

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Photo 014 

 

13 août 1794

Déportés depuis juin 1792 sur le navire "Les deux Associés" , ancien bateau négrier bloqué dans l'embouchure de la Charente, la marine britannique faisant le blocus des côtes,sont décédés ce jour, avant-veille de l'Assomption:

 

 

Abbé Pierre Gabilhaud, 49 ans curé de Saint-Christophe dans la Creuse ;  il avait prêté le Serment et s'était par la suite rétracté. Il a été béatifié par le Pape Jean-Paul II en 1995.

Père Nicolas Barthélémy, 66 ans, bénédictin, du diocèse de Verdun,

Abbé Pierre-Jean Bellivet, 50 ans, vicaire de Saint Brieuc,

Abbé Etienne Delarue, 52 ans, du diocèse de Rouen,

Abbé Pierre Laurent, 74 ans, vicaire de Verdun (son frère, Simon, 53 ans décèdera dans 11 jours),

Abbé Gilles Urbain, 76 ans, curé de Montmédy, diocèse de Verdun

Ils sont inhumés dans l'Ile Madame et reposent sous cette croix de galets.

Il n'est pas inutile de rappeler, une fois encore, la raison de leur déportation dans des conditions inhumaines et plus que bestiales, dans le pays fondateur des Droits de l'homme et du citoyen dont l'article X précise bien que nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses. Le seul mobile de leur lente mise à mort : être restés fidèles au Vatican, au pape  - Pie VI - et, en conséquence, avoir refusé de prêter le Serment à la Constitution Civile du clergé ou s'être rétractés.

Cette persécution aberrante des prêtres et religieux ne se retrouvera qu'aux époques bolcheviques, staliniennes ou hitlériennes.

Que des régimes démocratiques, en quelque sorte !!!

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NOTRE LIBERTE DE REACTION A UN COMMENTAIRE STUPIDE SUR LE MOULIN DE TURPIN.

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Spectacle sans intérêt; Vieux, vieux, vieux. Intéressez-vous au théâtre, à la danse contemporaine, au cinéma ! Et regardez autour de vous ce qui se fait au lieu de nous servir des spectacles si peu créatifs. Les gens étaient debout ! Mais, si ces gens ne s'intéressent pas à la culture et préfèrent le spectacle de patronage, le théatre de "papa", ça me fait presque de la peine. Les Mauges... 

Ce commentaire, à propos du spectacle nocturne "Le Moulin de Turpin" a été posté sur notre Blog par un nommé Héran... Hé Ran Tanplan ?

1Le commentaire signé Héran [ Ran-Tan-Plan ou l'art de vivre dans un monde abêti et totalement conformiste dans lequel le héros se contente dans ses rêves les plus fous d'un os à ronger, et dans les réalités quotidienne, de la sieste ] porte un jugement sans appel sur un spectacle vieillot et sans intérêt ne trouvant sans aucun doute de grâce à la culture qu'à travers son expression faisandée , Pop, Rock, Reggae, cinéma et théâtre d'avant-garde où les acteurs, à poil, expriment des pensées profondément sartriennes, sur un fond de bruits discordants de casseroles cabossées et verres fêlés. 

Une idéologie d'inspiration stalinienne ou hitlérienne n'ayant pas encore proféré de Diktat sur notre liberté de penser ; nous, nous admirons le travail de ces jeunes qui ont pris sur leur temps libre pour apprendre et réaliser un spectacle vieillot, sans subvention, sans assistance mais avec un enthousiasme éblouissant et cela c'est moderne !
Ils ont préféré jouer sur une musique qui est celle de leur histoire plutôt que sur du Trash Métal.
Le point commun ils l'ont avec le Trash Art: ils sont allés fouiller les poubelles de l'Histoire pour en extraire ce qui, de leur Histoire, leur a été caché, non, pour en tirer un vil profit pécuniaire mais un profit d'enseignement de l'Histoire Vraie. Cela est moderne !
Héran est vieux par son raisonnement (???) conformiste. La jeunesse c'est l'Avenir, la jeunesse c'est le vent qui souffle sur des esprits ramollis par l'historiquement correct pour rappeler que connaître le Passé c'est pour mieux vivre le Présent, préparer l'A-venir et refuser la dictature de la Pensée Unique.
Que Héran-Tan-Plan préfère son art à lui, dans son conformisme intellectuel, environne-Mental, dans sa façon de se nourrir, de dormir, de...., dans son confort sans question est son droit le plus strict.

rantaplan.jpg

Libre à chacun d'exprimer son jugement, dans la mesure où le critique a réellement assisté à cette représentation. Comment, en effet, pourrait-on exprimer légitimement une opinion sur un livre sans l'avoir ouvert, ou sur un spectacle sans l'avoir vu ?
Une fois cette indispensable condition admise, on peut parler du fond.
Si ses goûts portent Héran vers l'art contemporain, vers ces œuvres dignes du célèbre Boronali, vers ces compositions dites modernes – danses, théâtre, cinéma – périmées avant même d'avoir existé, grand bien lui fasse que d'aller verser son obole pour soutenir ces créations qui, du reste, ne manquent guère de soutiens publics. Et quand je dis « public », je ne songe nullement à l'assistance (clairsemée), mais à l'argent qui les finance.
Si d'autre part il a en horreur l'Histoire de France, notre passé et celui de nos familles, cette richesse grâce à laquelle nous vivons ensemble pleinement le présent et sur laquelle nous bâtissons notre avenir, qu'il ne se fasse pas de mal inutilement : qu'il se replie sur sa condition de déraciné, qu'il s'abreuve de modernisme stérile et qu'il soit heureux ! C'est là tout le bien que nous lui souhaitons.

Nous restons libre, encore (??) de penser différemment de lui car..... simplement, nos Associations du Souvenir visent plus haut.

Libre à l'auteur du commentaire de se pourlécher de l'histoire enseignée, mais qu'il médite sur cette dernière illustration !

Ran-Tan-Plan-2.jpg

Réponse collective.

 

 

 

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