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SAVENAY, COMMEMORATION DU 23 DECEMBRE 1793

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SAVENAY, COMMEMORATION DU 23 DECEMBRE 1793

La commémoration de la bataille de Savenay qui a vu la destruction de l'Armée catholique et royale, de ses combattants et non-combattants le lundi 23 décembre 1793, il y a 230 ans, aura lieu SAMEDI 16 DÉCEMBRE 2023. Le Souvenir Chouan de Bretagne et le Souvenir Vendéen seront unis pour ce jour de mémoire.

Rendez-vous Samedi 16 décembre à 10 H 45 devant l'église de Blain. Nous irons dans la maison La Brosse où fut élu l'ultime généralissime de l'Armée catholique et royal, M. Fleuriot de la Freulière, le 20 décembre. Départ ensuite pour les différents lieux de l'agonie de l'Armée et ses milliers de victimes. Fin de cette journée du Souvenir vers 17 H.

Savenay, Prinquiau, Rohars port sur La Loire d'où le passeur Jean Legland permit à plus de 1200 rescapés, dont l'abbé Bernier, de revenir vers leur pays vendéen.

SAVENAY, COMMEMORATION DU 23 DECEMBRE 1793
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LES PRETRES ET RELIGIEUX NOYES EN LOIRE ONT UN NOM ET UN ÂGE.

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LES PRETRES ET RELIGIEUX NOYES EN LOIRE ONT UN NOM ET UN ÂGE.

Le nom et l'âge de 84  des 88 prêtres et religieux noyés dans La Loire, la nuit du 16 au 17 novembre 1793 sont connus. Ils ne sont pas uniquement de Vendée et ne sont pas majoritairement des vieillards comme c'est souvent écrit.

La moyenne d'âge est de 61 ans et 5 mois,  13 ont moins de 50 ans, 15 ont entre 70 et 81 ans (2), 56 entre 50 et 70 ans.
D'où sont-ils originaires ?
 
Charente-Inférieure  
Abbé Jean-René Cossin, doyen du Chapitre de la Rochelle.
Cher  1     33 ans
Abbé François Sainjon, 33 ans, professeur, Bourges.
Ille et Vilaine   5          49 ans et 2 mois
Père Augustin Bazile, 57 ans, bénédictin de Saint Sauveur de Redon ; Père François Forget, 67 ans, récollet du couvent de Fougères ; abbé François-Julien Foulon, 31 ans (natif de Beignon maintenant Morbihan), vicaire de Mernel ; abbé Louis Le Normand, 62 ans, recteur de Toussaints, Rennes ; abbé Alexis Lucas, 29 ans, lazariste de Redon.
Loire-Inférieure  Nord   29           63 ans en moyenne
Père Nicolas Bernard, 65 ans, cordelier du Couvent d'Ancenis ; abbé René Bodet, 67 ans , retiré à Guérande ; abbé Henri Briand, 62 ans, chapelain de Saint-Michel, Campbon ; abbé Olivier Chevé, 65 ans, recteur Chapelle-sur-Erdre ; abbé Martin-Joseph Chrétien de la Cour, 77 ans, chapelain de la Chevalerais en Puceul ; abbé François Couvrand, 75 ans, recteur de Besné ; abbé Pierre Deniau, 74 ans, chapelain de Quilly ; abbé Gilles Gergaud, 69 ans, chapelain de Calan, Plessé ; abbé Siméon de Lamarre, 68 ans, recteur de Bouvron ; abbé Jacques Landeau, 62 ans, recteur de Moisdon ; Dom Charles de La Passeig, 62 ans, prieur bénédictin de Saint-Gildas-des-Bois ; Dom Julien Lecerf, 63 ans, bénédictin de Saint-Gildas-des-Bois ; abbé René Lecoq, 66 ans, recteur de Le Gâvre ; abbé Jean-Pierre Legé, 32 ans, vicaire de La Rouxière ; abbé Guillaume Legrand, 61 ans, prêtre instituteur de Guenrouët ; abbé Augustin Le Mercier, 81 ans, prêtre de chœur en la collégiale Saint Aubin de  Guérande ; abbé Jacques Le Paludier, 65 ans, prêtre retiré à Trescalan ; abbé Marin Leroy, 33 ans, chapelain de la Chevalerais en Puceul ; abbé Joseph Loyant, 73 ans, recteur de Varades ; abbé Joseph Maillard, 71 ans, vicaire de Saint-Julien-de-Vouvantes ; abbé Joseph Maussion, 72 ans, recteur d'Oudon ; abbé Jean Moyon,64 ans, ancien recteur de Grand-Auverné, retiré à Pont-Château ; abbé Jean Richard, 63 ans, vicaire de Varades ; abbé Hilaire Richard, 70 ans, recteur de Quilly ; abbé Michel Rolland (natif de Beignon Morbihan), 38 ans,  vicaire de Lusanger ; abbé Jean Salé, 51 ans, professeur au collège d'Ancenis ; abbé Barthélémy Thobye, 78 ans, recteur de Pouillé ; abbé Joseph Tiger, 67 ans, recteur de Joué-sur-Erdre.
Victime de la noyade mais rescapé l’abbé Julien Landeau, 48 ans, recteur de Saint-Lyphard et frère de François Landeau, recteur de Moisdon.
 
Loire-Inférieure  Sud   20          61 ans et 6 mois
Abbé Jean Bouchard, 53 ans, chapelain de Briord en Port-Saint-Père ; abbé Yves Brossaud, 61 ans, recteur de Saint-Jean-de-Corcoué ; Père Pierre Brizard, 26 ans, Grande-Chartreuse, retiré dans sa famille à Boussay ; abbé Pierre Costard, 63 ans, aumônier Beauchêne, Le Loroux-Bottereau ; abbé Augustin Dugast, 77 ans, recteur de Gorges ; abbé Julien Genevois, 69 ans, curé de La Chevrolière ; abbé Charles Giraud, 69 ans, prêtre habitué Saint Philbert de Grandlieu ;  abbé Pierre Guérin, 68 ans, chapelain du Migron, Frossay ; abbé Roland Hervé de la Bauche, 66 ans, curé-doyen de Machecoul ; abbé Barthélémy Juguet, 63 ans, recteur de la Marne ;  abbé Thomas Lacombe, 67 ans, recteur de Corsept ; abbé Augustin Lesayeulx, 68 ans, chanoine de la Collégiale de Clisson ; abbé Guillaume Loquet, 58 ans, chanoine de la Collégiale de Clisson ; abbé Michel Martin, 68 ans, recteur de Bouaye ; abbé Joseph-Raymond Dominger de Meyrac, 43 ans, vicaire de la Bernardière (en Cugand alors en Loire-Inférieure) ; abbé Pierre Mongis, 70 ans, chanoine de la Collégiale de Clisson ; abbé François Mulon, 61 ans, vicaire de la Trinité de Machecoul ; abbé Pascal Mulonnière, 66 ans, recteur de Touvois ; abbé Joseph Nouel de Kerbodec, 66 ans, chanoine de la Collégiale de Clisson ; abbé Pierre Rebion, 50 ans, vicaire de Le Loroux-Bottereau ;
NANTES    18         65 ans et 2 mois
Père François Boutheron, 67 ans, chartreux ; abbé Joseph Brianceau, 68 ans, vicaire de Sainte-Croix ; abbé Barthélémy Briand Barthélémy, 53 ans, Cathédrale ; abbé Yves Coat, 63 ans, recteur Saint-Donatien ; abbé René Curateau, 53 ans, sacriste de Saint-Denis ; abbé Gabriel Douaud des Rivières, 59 ans, chanoine de la Cathédrale ; abbé Louis Dubois, 61 ans, curé de Saint-Vincent ; abbé Henri Duteil, 62 ans, vicaire de Saint-Laurent ; abbé Jean Fleuriau, 79 ans, curé Saint-Jean-en-Saint-Pierre ; abbé Pierre Gaudin, 88 ans, Saint-Similien ;  abbé Jean Hallereau, 54 ans, chartreux ; abbé Lucien Lamare, 70 ans, aumônier du Couvent (disparu) Sainte-Elisabeth ; Frère René Legrand, 67 ans, capucin ; abbé Etienne Leroux, 68 ans, vicaire de  Saint-Similien ; abbé René Matisse, 61 ans, chanoine de la Collégiale (disparue) Notre-Dame ; Frère Armel Pouëssel, 70 ans, récollet ; abbé Louis Remeur, 64 ans, cordelier aumônier du couvent (disparu) Sainte-Elisabeth ; Frère Pierre Stéven, 67 ans, capucin ;
Maine et Loire 5         56 ans et 2 mois
Père Paul Champeau, 52 ans, bénédictin Saint-Aubin d'Angers ; abbé Pierre-Louis Daviau,45 ans, recteur de Joué, doyenné de Thouarcé, Angers ; abbé Paul Guillet de la Brosse, 66 ans, recteur de Drain ; abbé René Lemonnier de La Foucheraie,52 ans, curé de Saint-Michel et Chanveaux, Angers ; abbé Germain Poulain de la Guerche, 66 ans, Vicaire-général d'Angers.
Morbihan  1  
Père René Guéguen de Kermorvan (Père Charles de Locronan), 81 ans, capucin au couvent d’Hennebont.
Sarthe,  2        51 ans en moyenne
Abbé Nicolas Huet, 68 ans, chanoine de la Cathédrale du Mans ; abbé Michel Jupin, 34 ans, Vicaire-général de Le  Mans.
Vendée   1    46 ans
Abbé Joseph Bonnet, 46 ans,  vicaire à Saint Étienne du bois et à Saint-Martin-des-Noyers.
Vienne   1       69  ans
Abbé René Cam, 69 ans, recteur de La Boissière, diocèse de Poitiers).
 
Si l’abbé Julien Landeau, bon nageur dans une eau très froide (8°) parvint à nager jusqu’à la rive et à trouver une âme charitable pour le nourrir et l’habiller ; il n’en fut pas de même pour l’abbé Lacombe, l’abbé Brianceau et l’abbé Le Paludier qui étaient arrivés à s’échapper par un sabord et avaient été sauvés par le capitaine de l’Imposant. Ce dernier fut mis en demeure de les remettre au Comité révolutionnaire ; ils furent noyés le lendemain. Ces voyous ne respectaient même pas la loi ancestrale qui voulait qu’un condamné à mort était gracié si l’œuvre n’était pas accomplie.
Un article du journal Le Point, hélas repris par certains que l'on pourrait penser sérieux à moins qu'ils n'aient pas lu ledit article, est signé par deux auteurs qui, utilisant un ton qui se veut humoristique, parlent de l'abbé Landeau défaisant ses liens d'un moine gros et gras et que le Bon Dieu attendait les noyés avec une serviette de bain. C'est honteux et navrant !
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28 NOVEMBRE 1793 , UNE FAMILLE BRETONNE : LE LOUP DE LA BILIAIS.

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28 NOVEMBRE 1793 , UNE FAMILLE BRETONNE : LE LOUP DE LA BILIAIS.

IL Y A 230 ANS.

Il est souvent rappelé, à juste titre, le massacre qu'a subi la famille Vaz de Mello de La Métairie, originaire du Poiré sur Vie en Vendée, (dont un frère, Césaire-Victor sera fusillé à Saint Pierre Quiberon le 2 août 1795 in La Revue Hors-Série du Souvenir Chouan de Bretagne Page 42) par l'exécution de Claire (26 ans), Gabrielle (28 ans), Marguerite (27 ans), Olympe (17 ans) et leur servante Jeanne Roy (22 ans) sur la place du Bouffay à Nantes le 19 décembre 1793. Il ne faut pas oublier que le verdict est rendu par Phélippes-Tronjolly (François Phélippes de Tronjolly de Coatgoureden qui se retournera contre Carrier lors du procès de ce dernier pour faire oublier ses propres crimes) et non par Carrier.

Il faut rappeler une famille dont quatre membres vont être anéantis par le Comité révolutionnaire de Nantes.

La famille Le Loup vit paisiblement sur ses terres de La Biliais en Saint Étienne de Mont-Luc (Loire-Inférieure) ; ils supportent difficilement les contraintes de la révolution. Le père Louis-Antoine (60 ans) ancien Conseiller au Parlement de Bretagne rentré chez lui après la disparition dudit Parlement dans la nuit du Août 1789 , la mère Anne née Cottineau de La Cassemichère (49 ans), Renée-Claire Louise (23 ans) et Marie-Perrine (22 ans et demi) essaient de continuer leur vie. Faire l'aumône, accueillir des prêtres réfractaires et leur permettre de célébrer la messe dans leur chapelle de La Biliais pour le grand bonheur des fidèles qui viennent de loin pour assister à ces cérémonies.

Cela déplaît profondément au Curé constitutionnel de Saint Etienne, Charles Jourdan (35 ans), qui les poursuit de sa haine ; son église est vide, leur chapelle est pleine. Charles Jourdan, né le 31 décembre 1758  à Gavray (près de Coutances) dans la Manche abjurera le 19 avril 1794 et épousera le même jour Julie Fromont. Il meurt en 1838.

Le 28 novembre 1793, il y a 230 ans les gendarmes de Savenay, sur dénonciation, perquisitionnent vers 10- 11 H La Biliais, trouvent des documents compromettants au deuxième étage de la tour de gauche appartenant à un prêtre réfractaire. Ils embarquent toute la famille et l'emprisonne chez Jourdan, dans l'ancien presbytère devenu maison municipale. Le lendemain ils sont emmenés à Nantes ; le père est emprisonné aux Saintes Claires, la mère et ses filles au Bon Pasteur. Le jeune fils, Claude-Loup, rejoignit la cache de l'abbé Camaret (le réfractaire soupçonné) et échappa.

Descendant d'une haute lignée remontant à 1167, ayant été acteurs de la grandeur de la Bretagne, ils sont emprisonnés, sur ordre du système, pour des messes de prêtres réfractaires et la distribution d'image du Sacré-Cœur.

Dans l'allée de La Biliais cette croix signale ce fait.

28 NOVEMBRE 1793 , UNE FAMILLE BRETONNE : LE LOUP DE LA BILIAIS.
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CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, SAMEDI 25 NOVEMBRE

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CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, SAMEDI 25 NOVEMBRE

Le 20 septembre 1823 la Duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette, posait la première pierre de la chapelle du Champ des martyrs à Brec'h ; pré sur lequel 207 combattants (dont 8 Chouans) de la Bataille de Quiberon furent fusillés entre le 29 juillet et le 3 septembre 1795, au bord d'une fosse, leurs corps recouverts de vase au fur et à mesure des vagues de fusillade. Cette fosse se trouve au milieu du Champ des martyrs, à mi-distance du portail et de la chapelle.

La chapelle fut inaugurée le 15 octobre 1829 devant une foule de milliers de personnes, dont des Chouans rescapés. Il fut décidé d'instaurer une messe de Requiem célébrée le samedi suivant La Toussaint.

Cette cérémonie disparue dans les années 1950. Elle a été restaurée par le Souvenir Chouan de Bretagne en 2002.

Demain, samedi 25 novembre 2023, la messe de Requiem y sera célébrée à 15 H. Il n'y a que deux fois où elle n'eut pas lieu : en 2007 par manque de prêtre et en 2020 par cause de Terreur sanitaire.

A 16 H 15 l'Absoute sera donnée sur les ossements du mausolée de La Chartreuse. Ce mausolée vit sa première pierre posée le 20 septembre 1823 par la Duchesse d'Angoulême ; achevé en septembre 1829 il a été béni par trois évêques le 15 octobre. Les ossements des 207 fusillés du Champ des martyrs y reposent en paix.

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SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794

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SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794

Entrée de l'ancien Entrepôt des Cafés sinistre prison en 1793-1794.

Carrier ? Oui mais pas lui seulement. Ce n'est pas le Représentant en mission qui est responsable de ce "Dachau Nantais". La municipalité nantaise, mise en place par les Représentants en mission Ruelle, Gillet et Philippeaux, présidée par Jean-Louis Renard, maire, a décidé, fin septembre (Carrier n'est pas arrivé), de désengorger en ce lieu une grande partie des prisons nantaises devenues insalubres.

L'Entrepôt appartient à Mathurin Crucy, Mellinet et Duparc. Le régisseur Dumay est contraint d'évacuer ses 20 tonnes de café pour le 20 octobre. Carrier a été nommé le 8 octobre mais il a été plus occupé par la Bataille de Cholet à la mi-octobre.

Les excédents de prisonniers détenus dans des conditions innommables dans Le Bouffay, le château des Ducs, Le Sanitat hôpital transformé en prison (actuel emplacement de l'église Notre Dame de Bon-Port), l'hôpital Hôtel Dieu (emplacement de l'actuel), Les Saintes Claires (actuel square du Maréchal Leclerc en face de la Mairie), la maison Saint Clément (actuelle caserne des pompiers), le Bon Pasteur (site du presbytère actuel Saint Nicolas), Les Carmélites (rue des Carmélites en bas de la cathédrale), les Ursulines (site de l'actuel lycée Clémenceau), L'Eperonnière (site de l'ancienne caserne Mellinet), Le Plessis-Tison (actuel lycée Blanche de Castille), Les Ignorantins (site disparu vers la place Sainte Elisabeth), la prison des Sans-culottes (ex couvent des Pénitentes, à peu près à l'emplacement du bâtiment moderne de la Préfecture)  le Couvent du Calvaire (en haut à droite de la rue du même nom et disparu), Les Petits Capucins et L'Hermitage (sur la butte Sainte Anne), sans compter trois anciennes galiotes La Gloire, La Thérèse, La Louise. Leur passé négrier est souvent rappelé mais on oublie de rappeler que sous la révolution 100 % de leur population périt.

SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794

S'il était possible d'entrer dans la cour de l'immeuble du 2 rue général de La Moricière, la clef ayant été prêtée, il n'était pas possible d'entrer dans l'immeuble afin de voir l'escalier par où descendaient les malheureux condamnés à la noyade ou à la fusillade par la Commission Bignon ( du nom du capitaine du 2ème Bataillon parisien).

Par chance la boulangère nous voyant passer avec le drapeau du Souvenir Chouan de Bretagne est sortie par curiosité et a écouté mon exposé sur ce qu'était ce grand emplacement vide (l'Entrepôt, en bois, ayant totalement disparu dans l'incendie de la nuit du 21 au 22 septembre 1839). Intéressée elle fit savoir qu'elle avait la clef de l'immeuble. Et un par un la cinquantaine de personnes présentes put voir le témoin muet de tant de douleurs. Grand Merci à cette sympathique boulangère.

Cet Entrepôt fut totalement engorgé après la défaite de l'Armée catholique et royale à Savenay, le 23 décembre 1793 ; en effet la Commission Bignon, qui avait sévit à Le Mans le lendemain de la sanglante bataille du 13 décembre, où elle avait prononcé un grand nombre de condamnations s'était transportée à Nantes après un passage à Blain où elle laissa aussi un souvenir sanglant en exerçant sa barbarie sur les malheureux blessés laissés dans le château des Rohan par l'Armée catholique après son départ le 20 décembre.

Nous sommes partis ensuite en cortège pour le pont Anne de Bretagne afin de procéder au parachutage de notre gerbe d'hommage dans La Loire.

SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794

Si le parachutage fut réussi, la gerbe bien posée, la facétie des flots la fit se retourner, peut-être pour mieux honorer  les restes des victimes qui reposent encore dans la vase au pied de la pile Sud du pont de Cheviré.

Nous sommes partis ensuite pour  l'église Sainte Croix.

SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794

Exposé devant la chaire d'où, dans la nuit du 16 au 17 octobre Carrier annonça ce que lui avait rapporté Lamberty, organisateur de cette première noyade, avec ses complices O'Sullivan, Fouquet et l'ignoble Pinard (natif des Mauges, pays martyr), que des prêtres au nombre de 90 avaient péri dans La Loire.

Carrier prononça du haut de la chaire cette diatribe, lui qui avait été baptisé à Yolet (près d'Aurillac), et avait pensé à la prêtrise avant de s'orienter vers le notariat :

Tous les maux qui infestent la race humaine sont sortis de l’autel et du trône. Je rappelle à la mémoire les massacres de la Saint Barthélémy, ceux de Nîmes et ceux de Vendée ; j’entends les mânes d’un million de victimes égorgées, provoquant la vengeance nationale contre les prêtres. Mon indignation ne peut se contenir. J’interroge ma conscience sur les orgies scandaleuses des vendeurs de messes, sur les moyens infâmes qu’ils emploient pour opprimer le peuple et river ses chaînes. Je ne vois dans le fond et dans la forme des cérémonies des cultes que des mômeries absurdes de ces méprisables valets des rois qui ne sont faites que pour achalander leurs boutiques et faire valoir leur métier. Voyant ici ceux qui viennent d’abjurer, je distingue au milieu des prêtres des philosophes qui ne se sont associés aux prêtres que pour mieux étudier à fond leurs crimes et les révéler au peuple. Ceux-là ne sont plus des prêtres, ils sont des citoyens. Témoin Minée, ci-devant évêque constitutionnel qui vient d’abjurer au sein du département qu’il préside les erreurs et les impostures sacerdotales. L’apostolat de la Raison, éclairant, électrisant tous les esprits, les élève au niveau de la révolution. Préjugés, superstitions, fanatisme, tout se dissipe devant le flambeau de la philosophie. Minée, naguère évêque, a attaqué les crimes et les erreurs du sacerdoce et abjuré la qualité de prêtre. Cinq curés ont suivi son exemple. Je veux laisser entrevoir, comme une mesure d’intérêt général, la prochaine destruction de ces réfugiés qui affament la ville.

 

Comme convenu l'abbé Loïc Le Huen, présent avec son vicaire, envoya un message téléphonique (c'est beau la technique) à son séminariste qu'il avait envoyé dans le Beffroy afin de faire retentir La Bouffay.

SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794SAMEDI 18 NOVEMBRE, REMEMORATION DU CRIME DES NOYADES 1793-1794

Cette cloche de 8.096 Kg était dans ce beffroy qui coiffait depuis 1663 la tour de la sinistre tour de la prison du Bouffay ; le tout fut installé sur l'église Sainte Croix en 1860 après que le Bouffay ait été démoli en 1848. Son de ce bourdon qu'ont entendu tant de prisonniers et de condamnés à mort comme les prêtres de cette première noyade mais aussi les "conjurés" de Pontcallec, Charette, Matthieu de Gruchy, les quatre Le Loup de La Biliais (père, mère et filles) ainsi que les quatre sœurs Millo de La Métayrie. Mais aussi Sœur Angélique Berthelot guillotinée le 2 mars 1794 sur la même place du Bouffay pour avoir enseigné le catéchisme et ne pas avoir prêté le Serment à la Constitution civile du clergé ; prétexte fallacieux !

Les 10 coups frappés par le séminariste "sonneur" sont émouvants. Merci à lui et à l'abbé Loïc Le Huen.

Monsieur Xavier de Moulin, Vice-président du Souvenir Vendéen a montré d'émouvants objets récupérés lors de dragages dans La Loire à hauteur de l'île de Cheviré.

Déjà écrit, mais "bis repetita placent", le mot de Monsieur Olivier du Boucheron, Président du Souvenir Vendéen sur la collaboration pour cette belle journée du Souvenir Chouan de Bretagne et du Souvenir Vendéen unis pour la même cause : la remémoration de faits que l'on ne trouve guère dans les livres d'Histoire ; nous sommes là pour y suppléer ! Merci.

Comme déjà évoqué nous sommes allés ensuite nous restaurer puis sommes allés sur la butte Sainte Anne pour voir, en hauteur, d'où partaient les sapines mortelles et coulaient, certains pensant que c'était dans le port de Nantes. Puis saluer la mémoire de l'amiral du Chaffault et terminer chez le général Cambronne.

D'où étaient les prêtres de cette première noyade ? 1 de Charente Inférieure, 1 du Cher, 5 d'Ille & Vilaine, 29 du Nord de La Loire-Inférieure, 20 du Sud de La Loire-Inférieure, 18 de Nantes, 5 du Maine et Loire, 1 du Morbihan, 2 de La Sarthe, 1 de Vendée, 1 de La Vienne soit 84 auxquels  le chanoine Jarnoux écrit qu'il faut en ajouter 4 non-identifiés.

REQUIESCANT IN PACE

 

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SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE & SOUVENIR VENDEEN 18 NOVEMBRE 2023

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SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE & SOUVENIR VENDEEN 18 NOVEMBRE 2023

Dans la nuit du 16 au 17 novembre 1793 eût lieu la première exécution de 90 prêtres et religieux par le procédé horrible de la noyade. Qui n'a pas pris peur en "buvant la tasse" en mer ou dans une rivière ? La différence est que si nous pouvons réagir, n'étant pas entravés, ce ne fut pas le cas de ces malheureux liés deux par deux, enfermés dans une sapine dans lesquelles on avait créé des sabords obturés par des planches que les exécuteurs enlevaient pour faire couler ces embarcations de fortune. On parle des Noyades de Nantes pratiquement comme un fait divers.  Imagine-t-on le supplice de ces victimes sentant le froid de l'eau montant sur leurs jambes puis leur poitrine enfin leur tête sans aucun moyen de défense et mourir après une ultime apnée ? Un procédé ignoble ! Heureusement cela serait interdit maintenant puisque, dans sa souveraine bonté, les lois de la république, qui ignore les Noyades, interdisent de noyer des chatons surnuméraires.

Ce matin de nombreux Membres du Souvenir Vendéen, Président et Vice-président en tête, sont venus pour la première fois rejoindre les douze Membres du Souvenir Chouan de Bretagne (dont trois avaient fait une heure et demie ou deux heures de route) pour remémorer ce crime.  Nous étions, par le prompt renfort du Souvenir vendéen une quarantaine. L'exposé fait sur le site de l'Entrepôt des cafés se limitait à ce seul lieu ; une chance fut apportée par la patronne de la boulangerie installée dans le bas de l'immeuble subsistant après l'incendie de 1839, intéressée par notre rassemblement, qui nous ouvrit la porte permettant de voir l'escalier en bois par où descendaient les malheureux condamnés à mort soit par la fusillade, à droite en sortant de l'immeuble vers les carrières de Gigant, soit à la noyade, en sortant à gauche vers La Loire. Cette prison (un Dachau nantais, terme censuré lors de mon passage dans Robespierre bourreau de la Venndée F2), regroupant les prisonniers des prisons insalubres de Nantes, ne fut pas liée à une décision du Représentant en mission Carrier mais à celle de la municipalité dirigée par Jean-Louis Renard.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le pont Anne de Bretagne pour parachuter notre gerbe dans La Loire. (J'attends les photos). Des personnes, intriguées par le drapeau du Souvenir Chouan de Bretagne, avaient suivi et ont pu profiter de l'exposé fait à cet endroit. Merci à Xavier de Moulin qui avait amené sa sonorisation portable.

Nous nous sommes rendus ensuite à l'église Sainte Croix où nous avons été accueillis par le Curé de la paroisse, l'abbé Loïc Le Huen et son vicaire le Père Raphaël. Nous avions été chaleureusement accueillis en 2013 ; et encore en ce jour.

Un exposé, à nouveau, devant la chaire d'où s'est exprimé Carrier dans la nuit du 16 au 17 novembre 1793.

SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE & SOUVENIR VENDEEN 18 NOVEMBRE 2023

De cette chaire Carrier annonça la nouvelle, que lui apporta Lamberty, de la disparition soudaine de prêtres dans La Loire ; l'annonce de la première noyade réalisée par Lamberty, ses complices Fouquet et O'Sullivan. Lecture a été faite de la déclaration de Carrier du haut de cette chaire de laquelle Julien Minée renouvela son abjuration de son épiscopat (sacré évêque par Gobel à Paris), de sa prêtrise, et déchira son acte de baptême. Pendant l'exposé, à ma demande, l'abbé Loïc Le Huen demanda à son séminariste Donatien de monter dans le clocher pour faire retentir le son de La Bouffay (bourdon datant de 1663 et pesant 8096 Kg) qui, depuis 1860 est installée dans le beffroy de l'église après la démolition de la prison du Bouffay où elle sonnait les heures ; instant d'émotion en entendant ce son qu'entendirent Charette, l'abbé Mathieu de Gruchy, les condamnés à mort de la révolution mais aussi les "conspirateurs" de Pontcallec.

Merci à l'abbé Le Huen et à Donatien pour cette sonnerie émotionnelle.

 

SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE & SOUVENIR VENDEEN 18 NOVEMBRE 2023

Puis le Président du Souvenir Vendéen, dans un exposé de qualité, fit part de sa grande satisfaction que l'Association qu'il dirige ait été là, avec des mots très chaleureux pour le Souvenir Chouan de Bretagne. Il en a été vivement remercié, pour cette première collaboration pour la même cause à défendre. Le Président du Souvenir Vendéen a remercié Charles C. qui est à l'origine de cette entente comme ce dernier en avait exprimé le souhait lors de l'Assemblée générale du Souvenir Chouan de Bretagne le 30 septembre à Sainte Anne d'Auray. Remerciements auxquels nous nous joignons bien volontiers. Merci Charles pour ce beau travail que tu as réalisé et auquel je ne croyais pas trop ; comme quoi, entre gens intelligents, tout est possible. Merci à Monsieur du Boucheron.

Ensuite le Vice-président du Souvenir Vendéen présenta un objet émouvant : les différents objets retrouvés lors des dragages dans La Loire à l'endroit des noyades : des boucles de chaussures, de ceintures, de jarretières (ces dernières confirmant bien la présence de femmes noyées) ; objets émouvants pour lesquels le Souvenir Vendéen fera une présentation ultérieure (pas de photos).

SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE & SOUVENIR VENDEEN 18 NOVEMBRE 2023

Après ces nourritures intellectuelles chacun s'est dispersé pour trouver des nourritures plus roboratives. Nous nous sommes retrouvés vers 14 H 15 pour partir vers la butte Sainte Anne et voir de cette hauteur La Loire et l'endroit où se perpétrèrent ces crimes ; depuis le départ de l'entrepôt des Salorges jusqu'à la disparition des sapines au  fond de La Loire vers Cheviré. Une seule fois nous avons emprunter une partie du trajet de ces condamnés à mort, le 26 novembre 2017, en prenant le Navibus pour nous rendre à Trentemoult où les sapines commençaient à sombrer.

J'avais proposé de voir l'endroit où est mort le grand Amiral du Chaffault le 27 juin 1794, grand défenseur des Vendéens de Montaigu lors du soulèvement de 1793 et emprisonné pour cela au manoir de Luzançais où il finit, lui un grand combattant, dans des conditions ignobles. Ce manoir, dont nous devions nous contenter que de la vue extérieure, actuel musée du compagnonnage, était ouvert ; son responsable tint absolument à nous le faire visiter. Vraiment très intéressant.

SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE & SOUVENIR VENDEEN 18 NOVEMBRE 2023

Nous sommes arrivés, avec une heure de retard, à l'hôtel particulier du général Cambronne rue Jean-Jacques Rousseau, que Michel G. propriétaire nous fit visiter avec explications sur l'art, la disposition des lieux, et l'art de vivre dans cet immeuble du XVIIIème siècle. Nous avons terminé notre journée par le verre de l'amitié, en ce lieu, où est décédé le général d'Empire qui a déclaré "je n'ai jamais dit le mot qui m'est accolé, je n'ai jamais dit la Garde meurt et ne se rend pas ;  je me suis rendu et je ne suis pas mort". Il semblerait que ce soit des affabulations dues à Victor Hugo.

SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE & SOUVENIR VENDEEN 18 NOVEMBRE 2023

Merci aux Membres du Souvenir Vendéen, à son Président, à son Vice-président (en particulier pour la sono), aux Membres du Souvenir Chouan de Bretagne pour leur présence à cette journée de Commémoration.

Merci à Sainte Claire et à ses sœurs Clarisses de Nantes de nous avoir accordé un temps mitigé certes mais convenable.

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10 NOVEMBRE 1793, CULTE A LA DEESSE RAISON.

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10 NOVEMBRE 1793, CULTE A LA DEESSE RAISON.

Il y a 230 ans la Convention, dans sa recherche de nouveautés,  sous l'impulsion des athées et farouches anti-catholiques Hébert, Chaumette, l'imprimeur Momoro et quelques autres, invente le culte à la Déesse Raison inspiré des pensées des philosophes des Lumières (chers à Marc Menant qui, sur C News, en fait régulièrement la promotion), Rousseau, Voltaire, Diderot. Culte à l'égalité et à la liberté se différenciant de l'obscurantisme chrétien.

L'inauguration de cette pantalonnade a lieu a Paris où, dans le chœur de Notre Dame, a été érigé un monticule en carton-pâte sur lequel trône la Déesse, en l’occurrence Sophie Fournier, danseuse à l'Opéra, que son mari, Antoine-François Momoro, a prêtée pour l'occasion.

Chaumette, à la Mélenchon, prononcera une ode :"Vous l'avez vu, citoyens législateurs, le fanatisme a lâché prise et a abandonné à la Raison, la Vérité, la Justice,  la place qu'il occupait : ses yeux louches n'ont pu soutenir l'éclat de la lumière et s'est enfui. Nous nous sommes emparés des temples qu'il nous abandonnait et les avons régénérés. Aujourd'hui tout le peuple de Paris s'est transporté sous les voûtes gothiques frappées si longtemps de la voix de l'erreur, et qui pour la première fois ont retenti du cri de la vérité ! [...] un seul vœu s'est fait entendre, un seul cri s'est élevé de toutes parts : plus de prêtres, plus de dieux que ceux que la nature nous offre".

Las, ça ne marchera pas longtemps ; la déesse Raison disparaît à la mi-mars 1794, ainsi que ses promoteurs Chaumette, Hébert, Momoro sous la lame de la guillotine. Robespierre imposera une nouvelle religiosité. Qui ne lui sera pas plus bénéfique !

Il faut se souvenir que, dès ses origines, la révolution est antichrétienne et plus particulièrement anticatholique !

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COMMEMORATION DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794, SAMEDI 18 NOVEMBRE.

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COMMEMORATION DES NOYADES DE NANTES 1793 - 1794, SAMEDI 18 NOVEMBRE.

Pour la première fois le Souvenir Vendéen se joint au Souvenir Chouan de Bretagne pour la 25ème Commémoration de ces crimes affreux que furent les Noyades de Nantes. Imagine-t-on le calvaire vécu par des êtres humains pendant les très longues minutes que dure cette ignominie ?

99 prêtres furent les premières victimes de ce crime odieux lors de la première noyade qui eut lieu dans la nuit du 16 au 17 novembre 1793. Des milliers suivirent !

Une belle affiche réalisée par Victoire, que je remercie.

Le rendez-vous est fixé, à 10 H  45, Quai de La Fosse, rive droite de La Loire, en bas du Pont Anne de Bretagne, à proximité du ponton du Belem.

Soyons nombreux pour ce 230ème anniversaire du début d'un procédé de mise à mort, dans des conditions horribles, de milliers de personnes.

Le programme prévoit qu'après s'être réunis nous partons au 2 rue général La Moricière où se trouvait le sinistre Entrepôts des cafés avant de revenir au pont Anne de Bretagne pour le jeté de gerbe dans La Loire. Nous irons ensuite à l'église Sainte Croix, alors club Vincent La Montagne, pour un exposé devant la chaire d'où s'exprima Carrier (et Minée, évêque constitutionnel de Nantes qui abjura).

Déjeuner ensuite dans un restaurant de la place du Bouffay. Les Membres du Souvenir Chouan de Bretagne règlent au SCB, les Membres du Souvenir Vendéen à leur Association, La somme demandée sera précisée aux inscrits (aux alentours de 26 €).

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6 NOVEMBRE 1793, PHILIPPE EGALITE EST EGALISE.

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6 NOVEMBRE 1793, PHILIPPE EGALITE EST EGALISE.

Il y a 230 ans :

Après avoir comploté contre son cousin, le roi Louis XVI, et voté son exécution le 20 janvier 1793, Philippe d'Orléans, qui a renié son nom en se faisant appeler Philippe Égalité, fait prisonnier à Marseille où il avait été blanchi, est ramené à Paris, sur ordre de la Convention.

Il avait déclaré, à la tribune de la Convention : Uniquement occupé de mon devoir, convaincu que tous ceux qui ont attenté ou attenteront par la suite à la souveraineté du peuple méritent la mort, je vote la mort.

Incarcéré à La Conciergerie le 3 novembre, après un jugement bidon comme cela se faisait à l'époque, celui qui s'imaginait roi constitutionnel en 1792, à la place de son cousin, termine sa triste vie sous le couperet de la guillotine le 6 novembre 1793,  neuf mois et 17 jours après son propre parent dont il a voté la mort.

Il a eu de lourdes responsabilités dans le déclenchement de la révolution en particulier en bloquant les approvisionnements en blé de Paris. Sans compter les nombreux libelles et pamphlets contre Louis XVI et Marie-Antoinette, dont certains que l'on appellerait actuellement pornographiques, qui partaient de son Palais royal. Il n'avait pas une grande moralité certainement à cause de son engagement maçonnique.

Il a eu six enfants de son épouse Marie-Adélaïde de Bourbon ; il aura une fille de Félicité de Genlis, une fille de Félicité Compton et un fils Victor Leclerc  de Buffon qu'il a eu avec Marguerite Françoise Bouvier de Lamothe de Cépoy comtesse de Buffon.

Il est accompagné sur l'échafaud par le Nantais Coustard de Massi, du parti Girondin,  celui qui, après l'attaque de Nantes par l'Armée catholique et royale le 29 juin 1793, avait encouragé les fusillades plutôt que la guillotine, trop lente à ses yeux. Il est écrit avoir été envoyé à Paris pour être condamné par Carrier, ce qui reste à démontrer.

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CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN

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CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN

Venue de l'Irlande du Nord la tempête est "baptisée" du prénom d'un employé de la météorologie irlandaise. C'est, paraît-il, la coutume de donner à ces fortes intempéries le prénom d'une personne du pays par où elles attaquent. Il faut prononcer Kiarann. Ce n'est pas sympa pour des Celtes d'avoir envoyé en celtie bretonne des vents et pluies qui ont causé des dommages humains et matériels. Elle aurait été féconde si elle s'était concentrée sur Paris qu'elle aurait nettoyée de ses surmulots et autres immondices !

Nous avions annoncé, hier, l'annulation de nos pieuses cérémonies au Champ des martyrs, et,  subséquemment, au mausolée de La Chartreuse à cause de la  décision de la Mairie de Brec'h d'interdire, par arrêté municipal, l'accès à cette chapelle ; il pouvait y avoir des risques après des chutes d'arbres, un maire n'est jamais trop prudent. Ce n'est que partie remise au samedi 25 novembre.

Envoyé sur place à ma demande un Membre du Souvenir Chouan de Bretagne, Philippe de G. a réalisé de nombreux clichés ; la chapelle n'a pas souffert du tout et heureusement car elle est en pleine restauration par la municipalité. Les abords ont vu des arbres arrachés ou brisés ; il n'y a pas de gros dégâts, les arbres du site ont tenu !

Par contre le terrain semble particulièrement spongieux.

CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN

DEO GRATIAS !

Merci à Philippe de G pour ses clichés.

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