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LE MONT SAINT MICHEL, MERVEILLE DE L'OCCIDENT...

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LE MONT SAINT MICHEL, MERVEILLE DE L'OCCIDENT...

Si le Couesnon, dans sa folie, a mis le Mont en Normandie,

En 2016, les Bretons l'ont ramené chez lui !

 

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JOURNÉES DU PATRIMOINE à LA ROCHE sur YON...

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JOURNÉES DU PATRIMOINE à LA ROCHE sur YON...

Par décret impérial du 25 mai 1804 le Chef lieu de la Vendée n’est plus Fontenay le Comte et il faut transformer ce qui était une bourgade en une ville digne de l’Empereur. Les décisions seront prises lors du passage de Napoléon le 8 août 1808.

Parmi les constructions celle du Palais de Justice de 1810 à 1814, de style grecque avec ses colonnes doriques, comme l’église Saint Louis qui lui fait face, place Napoléon. L’architecte est Duvivier, Ingénieur en chef des Ponts et chaussées. Sa première construction sera l’Hôtel de ville inauguré en 1813.

Le Palais de Justice a été classé Monument historique le 9 décembre 1985. Le bâtiment est maintenant dédié, depuis 1978 à la musique, à la danse et à l’art dramatique.

En effet, cette année là, l’Institution juridique a été installée dans un nouveau lieu, esthétiquement beaucoup moins sympathique, boulevard Aristide Briand.

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SOUVENIR CATHOLIQUE en LANGUEDOC, 24 SEPTEMBRE...

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SOUVENIR CATHOLIQUE en LANGUEDOC, 24 SEPTEMBRE...

Samedi prochain 24 septembre, nos amis du Souvenir Catholique en Languedoc, Association Père Yves-Marie Salem Carrière, organisent leur journée annuelle de Mémoire des victimes de la révolution dans le Midi, avec la messe Tridentine célébrée dans les bois de Saussines, le déjeuner puis quelques causeries.

Programme:

9 H 30     Accueil

10 H 30 Messe,

11 H 30 Apéritif et boutique d'ouvrages,

13 H       Déjeuner à l'auberge du Bérange à Restinclière (25 €),

14 H      Deux causeries : Monseigneur de Hercé et  la Chouannerie dans le Midi.

Créée en octobre 1994, l'Association porte d'abord, en hommage,  le nom Père Salem Carrière (décédé en 1994) qui dès 1970 va mettre en vue l'Histoire dissimulée de la Contrerévolution dans le Midi et dans le Languedoc en particulier (Gard, Hérault, Lozère, Ardèche. 

Fin 2001 notre ami Pierre Causse, qui sera élu Président en 2004, fera ajouter à l'en-tête Souvenir Catholique en Languedoc. Au décès de Pierre, Jacques Plane prendra le relais et c'est lui que vous pouvez contacter pour tous renseignements.jacques.plane@wanadoo.fr

L'Association publie trois bulletins annuels faisant une large place à l'Histoire de cette triste période, surtout dans cette région où il y a un important clivage Protestants Catholiques et où, si l'on évoque fréquemment les dragonnades, on oublie évidemment  ce qui est appelé La bagarre de Nîmes qui fit plus de 300 morts en juin 1790 inaugurant, avant toute région de France, les persécutions religieuses.

Depuis 16 ans le Souvenir Catholique en Languedoc est régulièrement présent à l'Assemblée Générale du Souvenir Chouan de Bretagne et vice-versa.

SOUVENIR CATHOLIQUE en LANGUEDOC, 24 SEPTEMBRE...
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CHIRé: BELLE RÉUSSITE DES 46èmes JOURNEES CHOUANNES

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Le dîner de clôture réunissant 400 convives a du réjouir le coeur des organisateurs et plus spécialement celui de Jean Auguy fondateur de DPF (Diffusion de la Pensée Française) qui a évoqué 50 ans d'aventures politiquement et historiquement incorrectes !

Je pense que l'on peut estimer à plus de trois mille personnes (chiffre à corriger dès que le nombre de billets d'entrée sera connu) le nombre de ceux qui se sont déplacés pour les 50 ans de Chiré et le 46ème anniversaire des Journées Chouannes. 800 repas servis le samedi soir, 1.200 dimanche midi : du jamais vu ! Pour la première conférence de l'après-midi la fameuse rotonde était comble et pourtant elle a été largement agrandie par rapport à quelques années précédentes où les succès allaient, vaille que vaille, grandissant.

CHIRé: BELLE RÉUSSITE DES 46èmes JOURNEES CHOUANNES

En dehors du nombre de repas servis, la rotonde est un peu le thermomètre de la réussite. Et ces deux jours il allait très bien, aidé de plus par un temps favorable sous des frondaisons rafraîchissantes.

Une belle organisation servie par des bénévoles soucieux de leur rôle et souriants, revêtus de leur tee-shirt bleu ciel avec son inscription en lettres rouges: Chiré. 137 auteurs d'importance variable selon leurs sujets traités au milieu desquels les inévitables vendeurs de livres. Rencontre avec plaisir et intérêt de Odile de Lacoste-Lareymondie (Vendée Créole), de Marion Sigaut qui a écrit, outre des ouvrages sur l'empannage et le naufrage de l'enseignement, une remarquable étude sur cette fripouille de Voltaire - qui avait fait l'objet d'un article dans La Revue N°23 juin 2010 - ou de Henri-Christian Giraud, petit-fils du Général à l'Histoire riche et glorieuse etc...

La journée s'est achevée par l'habituel et attendu exposé du Père Lecareux et sa verve habituelle sur la décrépitude dans laquelle est plongé notre malheureux pays. Mais auparavant c'est Philippe de Villiers qui a fait un panégyrique de son oeuvre: Le Puy du Fou dont il affirme la pérénité grâce à sa totale indépendance financière, sa quasi autharcie s'affirmant dans tous les domaines, ses 1600 salariés, ses différentes écoles, équitation, fauconnerie etc. auxquels  s'ajoute une école primaire puis un collège, avec dans les cartons un lycée voire l'Université. Tout cela, évidemment, hors contrat et auto-financé ! Et l'Histoire du Puy du Fou et ses petits secrets, la voix de Chaumette (Vous savez qui je suis ? Oui le descendant du conventionnel régicide), le Sous-préfet cracheur de feu;  je me souviens pour ma part des premiers spectacles où les organisateurs demandaient aux spectateurs de ne pas manifester leur enthousiasme en tapant des pieds vu la fragilité des gradins ! 

La conclusion porte sur l'anneau de Sainte Jeanne d'Arc et le Puy du Fou, sanctuaire de la France et de son Histoire. Il est heureux de voir que ceux qui critiquaient (voir pire) Philippe de Villiers ou avaient applaudi à sa démission du Conseil Général de Vendée le 20 septembre 2010 se font maintenant ses thuriféraires. Il est vrai que l'on a jamais vu un wagon de troisième classe renverser une locomotive; il préfère s'y raccrocher.

Encore merci et félicitations à Monsieur Jean Auguy, Fondateur et à son gendre Xavier d'Hautefeuille, successeur, aux organisateurs et bénévoles pour ces deux belles journées, particulièrement celle de dimanche.

 

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2 AU 9 SEPTEMBRE 1792 : LES MASSACRES...

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2 AU 9 SEPTEMBRE 1792 : LES MASSACRES...
2 AU 9 SEPTEMBRE 1792 : LES MASSACRES...
2 AU 9 SEPTEMBRE 1792 : LES MASSACRES...
2 AU 9 SEPTEMBRE 1792 : LES MASSACRES...
2 AU 9 SEPTEMBRE 1792 : LES MASSACRES...

Le nombre des victimes est évalué entre 1500 et 5000  (12000 selon les Anglais).  Si l’Eglise en ce 2 septembre honore la mémoire des Martyrs de septembre, prêtres et religieux, il s’agit essentiellement des 191 (exactement 3 évêques, 127 prêtres, 56 religieux et 5 laïcs) qui ont été béatifiés par le Pape Pie XI en octobre 1926, Or il est estimé que le quart des victimes furent des membres de l’Eglise catholique exterminés par des hordes, souvent avinées, en haine de la Foi.

Inutile de chercher ce jour de mémoire sur les calendriers courants !

Des lieux d’abattage (il n’y a pas d’autres termes) le plus emblématique est l’ancien séminaire des Carmes, rue de Vaugirard à Paris, (maintenant Institut Catholique de Paris) dont l’église a maintenant un statut paroissial sous le vocable de Saint Joseph. Les jardins mitoyens furent le lieu de massacres ignobles (décapitation, égorgement, empalement, précipitation tête la première contre les murs enfin toute l’expression de la douceur révolutionnaire et de ses valeurs !)

Cette boucherie ne s’est pas limitée à ce seul endroit ; il y eut aussi les prisons de l’Abbaye et de La Force (bâtiments disparus), le Châtelet dont les victimes furent des repris de justice, La Salpêtrière où furent massacrés des enfants orphelins, des filles de joie et des fous, Les Bernardins, le séminaire des lazaristes, le Luxembourg, en ce qui concerne Paris. Mais il y eut aussi Versailles au carrefour des Quatre Bornes ou devant les écuries de la Reine, Orléans, Meaux, Caen, Lyon, Reims et Gisors (le Duc de La Rochefoucauld dont les deux cousins évêques sont massacrés aux Carmes).

Cette violence dirigée majoritairement contre le clergé séculier ou régulier s'est étendue à tout le pays, de façon curieusement simultanée et si elle fut encouragée par Danton, au nom d'une menace d'invasion du territoire national par les troupes autrichiennes ("le tocsin sonne la charge sur les ennemis de la patrie ; de l'audace, encore de l'audace et la France sera sauvée!" rien ne fut fait pour la réfréner.

Le bilan du sauvetage de la France est lourd et doit équivaloir les fameux massacres de la Saint Barthélémy. Il ne semble pas que ces massacres aient été commis par la lie du peuple, mais de façon assez organisée.

Un prêtre réfractaire, natif de Questembert, Pierre Grayo de Kéravenan se cachera dans une charpente des Carmes. Pas rancunier, il mariera Danton à sa nouvelle épouse Louise Gély (qui voulait que son union sacramentelle soit célébrée par un prêtre réfractaire) le 17 juin 1793 et l'accompagnera, plus tard lorsque, la roue ayant tourné, Danton ira à la guillotine et recevra de lui l'absolution le 5 avril 1794.

En aucun cas, cette violence terroriste ne se justifiait sinon pour vider les prisons, car même s'il y eut une majorité d'innocents assassinés, ceux qui étaient déjà prisonniers n'étaient nullement condamnés à mort. Peut-être seulement pour terroriser « gratuitement » ? Sur la centaine de massacreurs ou septembriseurs seuls une cinquantaine sera arrêtée et 4 exécutés.

Au séminaire des Carmes, la crypte sous la chapelle (maintenant église) contient des vitrines dans lesquelles sont placés, religieusement, les ossements. Côté séminaire, à l’étage, deux vitrines protègent les coulures du sang des victimes faites par les instruments (lances ou bâtons) que déposaient contre le mur les assassins venant se reposer. L’escalier, par où étaient précipitées les victimes, donnant accès au jardin, est toujours là.

A Versailles le carrefour des Quatre-Bornes porte deux plaques rappelant l’assassinat, à cet endroit, de 44 prisonniers par les gueux de Fournier l’américain, protégé par Danton. Deux plaques à la rédaction différentes: une politiquement correcte, l'autre rappelant le carnage. Parmi ces prisonniers l’ancien commandant de la Garde constitutionnelle de Louis XVI Louis de Cossé-Brissac, l’ancien Ministre de l’Intérieur Louis de Lessart, l’ancien Ministre de la guerre Charles-Xavier d’Abancourt. Signalons au passage que cela fera trois témoins à décharge de moins pour le Procès du Roi ! Peut-on supposer que cela arrangeait Danton ?

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