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FRANCISCO DI ROMA:TRADITIONIS CUSTODES ou bien plutôt TRADITIONIS EVERSOR

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FRANCISCO DI ROMA:TRADITIONIS CUSTODES ou bien plutôt TRADITIONIS EVERSOR

Traduction : Gardiens de la Tradition ou plutôt Destructeur de la Tradition ?

Curieux ce tweet de Francisco di Roma il y a deux jours : La charité est le cœur battant du chrétien : tout comme on ne peut vivre sans ces pulsations dans nos veines, on ne peut être chrétien sans la charité.

Formé sans aucun doute à la « rhétorique » de la Micronie sévissant en France depuis 2017, ce discours du « en même temps » a saisi l’évêque de Rome qui, en parlant de charité, annihile « en même temps » les efforts de son prédécesseur le Pape Benoît XVI lequel, pour amener la paix cultuelle dans l’Eglise, avait promulgué Motu proprio Summorum Pontificum (par motif particulier du Souverain Pontife) en 2007.

Ce n’est pas la Fraternité Saint Pie X (avec laquelle, contrairement à ce qu’il écrit, il n’y a jamais eu de schisme !) qui est visée, son statut ne la faisant pas relever directement du pape, mais les prêtres incardinés de la Fraternité Saint Pierre, voire Saint Martin, officiant dans les églises paroissiales et surtout les prêtres diocésains qui célébraient, dans les églises paroissiales, le Rit romain quasiment millénaire pour lequel Saint Pie V avait codifié par des règles strictes la célébration du culte divin lors du Concile de Trente en 1542 (Trente d’où le nom de Tridentin).

Cette décision de l’évêque de Rome (c’est ainsi que le pape se présente dans sa lettre aux évêques du monde) va réjouir les sédévacantistes qui nient la présence d’un pape sur le Siège apostolique (Sede vacante – Siège vacant) depuis le Vénérable Pie XII, d’autre plus doux depuis Jean XXIII.

Cette décision est évidemment soutenue par la Circonférence des évêques de France qui, en bas de la lettre de Francisco, précise : « un appel exigeant pour toute l’Eglise à un renouveau eucharistique » laquelle Circonférence ne semble pas se soucier de la désertification des églises. Heureusement il existe encore des évêques qui pensent au bien-être spirituel des fidèles de leurs diocèses et semblent ne rien vouloir changer aux bonnes habitudes prises depuis 2007. Monseigneur Aillet résiste à Bayonne ainsi que Monseigneur Ginoux à Montauban, Monseigneur Dominique Rey à Fréjus, Monseigneur Michel à Valence, même Monseigneur Delmas à Angers (le démolisseur d’églises) et d’autres.

D’autres, plus engagés dans leur rôle d’aumôniers de la Sécurité sociale, seront ravis de ne plus avoir à s’occuper que de gestes barrières et de distanciation sanitaire dans leurs églises aux trois quarts vides. Je pense à Fonlupt qui a sinistré le diocèse de Rodez (pas un futur prêtre en vu) grand applaudisseur de Micron aux Bernardins en avril 2018, partit sévir à Avignon où il succède au remarquable Monseigneur Cattenoz (attaqué régulièrement par le journal La Croix, ce qui est une référence) ; ou à ce brave Denis Moutel faisant retirer des programmes de RCF Côtes d’Armor, en  février 2019, une entrevue avec Jean-Frédéric Poisson consacrée à l’Islam (5 membres de RCF dont le président du C.A avaient démissionné) mais qui avait invité, en décembre 2019, Edmond Hervé (le sang contaminé), ancien maire de Rennes proche des francs-maçons, pour parler de démocratie.

Dans le diocèse de Vannes on note seulement qu’un passe sanitaire sera demandé aux pèlerins voulant accéder à la Basilique pour le Pardon de Sainte Anne d’Auray. Ce qui est quand même une preuve de la restriction de la liberté religieuse ; on était en droit d’attendre une attitude plus courageuse du lointain successeur de Monseigneur Gouraud (l’intraitable évêque des Inventaires).

Le culte tridentin, n’en déplaise à Francisco di Roma attire énormément de jeunes (adolescents et adultes) sans aucun doute parce qu’il est tourné, dans un grand respect, vers le Dieu Trinitaire (Père, Fils, Saint Esprit) et non seulement vers le Fils comme la stupide traduction de la « prière pénitentielle » l’impose. En grec Kyrie s’adresse au Père, Xriste s’adresse au Fils, Kyrie s’adresse au Saint Esprit ; dans la messe V2 nous avons : Jésus, puis Christ, puis Jésus avec le tutoiement de rigueur envers un camarade comme dans une société révolutionnaire (à laquelle n’appartenait pas le Fils de Dieu). Sans oublier la majesté et la beauté du culte rendu au Créateur du Ciel et de la terre à mettre en opposition au culte dépouillé voulu par les évêques après Vatican 2.

Ce pauvre Francisco n’en est pas à une « boulette » près. Après s’être fait le VRP de la vaccination obligatoire car salutaire d’après lui ; être allé en Grèce d’où il est revenu, de Lesbos, avec une quinzaine de migrants musulmans (il ne devait pas y avoir de chrétiens !) ; l’installation dans les jardins du Vatican de la déesse païenne Pachamama et son exposition dans une église catholique, il se tait sur ce qui devrait irriter le Chef religieux des catholiques (PMA, mariage homosexuel, avortement jusqu’au neuvième mois, églises fermées par ordre du Covid), et préfère dénoncer le danger du RN pour la France au lieu de résister au pouvoir chinois sur le vrai culte catholique et non sur le christianisme sino communiste. Sans oublier la sulfureuse « 5ème Conférence internationale du Vatican » des 6 et 8 mai 2021 (tenue par des personnes totalement antagonistes de la doctrine catholique, pro avortements et utilisation des tissus de bébés avortés pour fabriquer des vaccins, le sulfureux Fauci : « les relations sexuelles avec des inconnus étaient plus sûres que de recevoir la Sainte Communion pendant les périodes de Covid ».

Toujours est-il que cette attaque contre la messe traditionnelle est une sottise et ne fera pas se diriger ses partisans vers la messe dite de Paul VI, qui est loin d’avoir la même saveur spirituelle. En démenti à Francisco, l’exemple très précis d’une famille (6 personnes) qui s’est convertie au catholicisme conciliaire qui n’a pas répondu à leurs attentes. Ils sont tous passés à la FSSPX et même l’un sera ordonné prêtre à Ecône l’an prochain, son frère s’étant destiné à la vie monacale dans une communauté tridentine !

Il est dommage que ce pape n’aime pas le latin sinon il pourrait se dire que « Ubi caritas et amor, Deus ibi Est) !

Le 12 février 1791 plus de trois mille paysans de Berric, Sulniac, Theix etc se dirigèrent vers Vannes pour défendre leur évêque menacé d'expulsion ; ce fut le premier grand soulèvement pour la défense du clergé qui défendait ses ouailles. La répression fut organisée par les Dragons de Lorient qui firent une quinzaine de victimes.

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ARTICLE RENGAINE, CERTES, MAIS C'EST LE SEUL JOUR !!!

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EFFECTIVEMENT IL N'Y A QUE LE 14 JUILLET où l'on puisse évoquer la fumisterie-escroquerie de la chanson nationale érigée en hymne officiel le 14 février 1879 ; un décret du 14 juillet 1795 parlait déjà d'hymne patriotique "La Convention nationale, voulant au retour de la première époque de la liberté française entretenir l'énergie des républicains, en proclamant solennellement des principes sacrés qui ont renversé la Bastille le 14 juillet et la royauté le 10 août" exécuté par les corps de musique des Gardes nationales et des troupes de ligne. Pourtant certaines paroles qui, à l'époque, visaient les troupes de ceux qui, par la grâce des Girondins en avril 1792, étaient devenus les ennemis de la France, sont redevenues d'actualité : " ils viennent jusque dans nos églises égorger nos fils nos compagnes" ! Et le 14 juillet 2016 à Nice "écraser nos fils nos compagnes" 86 morts causés par un islamiste au volant d'un camion.

La musique est de Jean-Baptiste Grisons, organiste de Saint Omer (Pas de Calais), créateur de l'Opéra d'Esther (l'Ouverture : Les stances de la calomnie) et les paroles de Rouget dit de l'Isle, futur Représentant en mission qui viendra traîner ses escarpins dans le Morbihan après le désastre de Quiberon. Ce dernier a récupéré la musique, les paroles sur des affiches il interprétera son oeuvre "patchwork" en avril 1792 devant le maire de Strasbourg, de Dietrich (qui n'est pas l'inventeur des cuisinières !) qui en perdra la tête 19 mois plus tard.

Il est bon de rappeler une nouvelle fois que, contrairement à ce que l'on persiste à écrire sur certains sites ou dans certains milieux le 14 juillet dit "Fête nationale" ne commémore pas la reddition (et non la prise) de la Bastille mais la Fête de la Fédération, fixée à cette date avec l'accord de Louis XVI, célébrée par une Grand'messe sur le Champ de Mars, marquant la fin des réformes de la révolution déclenchée par les Etats Généraux s'auto-proclamant Assemblée nationale. La suite relève des ancêtres de Jean-Luc mélenchon.

Le 14 juillet est le jour de la mort de Jacques Cathelineau à Saint Florent le Vieil (1793), le 12 juillet 1792 jour de l'assassinat du comte François-Louis de Saillans et de ses quatre compagnons (dont deux prêtres) à Les Vans (Ardèche), de la mort dans la misère de l'abbé Jacques-Barthélémy Parelon du Marroy, 27 ans, prêtre de Bénévent (Creuse) sur le ponton "les Deux Associés" à Rochefort 1794,  de l'abbé Pierre Pierre, 48 ans, Professeur de philosophie au collège Saint Yves de Vannes, mort dans la misère sur le ponton "Les Deux Associés" 1794, du Père Joseph Souchard, cordelier, 45 ans, de Moulins (Allier), mort de misère sur le ponton "Les Deux Associés"1794. Ces trois dernières victimes reposent sur l'île Madame.

 

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TENUE DE CAMPAGNE DES CHOUANS DU SCB

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TENUE DE CAMPAGNE DES CHOUANS DU SCB

Après le stylo, le polo. Il est en tissu 65% polyester et 35 % coton, agréable au toucher, il se lave à l'eau tiède  sous un robinet épiscopal.

Le motif est brodé dans l'épaisseur du tissu et n'est pas une étiquette collée ni un  style "flash".

Il est bien entendu réservé aux membres du Souvenir Chouan de Bretagne pour la somme de 23,99 port offert.

Bon ce n'est pas l'uniforme que Aimé du Boisguy avait prévu pour ses hommes mais il a en commun le Sacré Cœur !

Il faudra me préciser la taille M, L, XL etc.

 

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LA REVUE DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE N° 51

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LA REVUE DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE N° 51

25 Kg de La Revue ont été déposés au Centre de tri de Nantes Orvault hier après-midi.

Sous la couverture consacrée à l'assassinat de Monseigneur Georges Darboy 22 pages concernent plus particulièrement la religion catholique et ses Membres persécutés ; il ne s'agit bien évidemment que de l'Eglise de France. Deux articles consacrés aux prêtres persécutés sous le Consulat avec l'image plus particulièrement de l'abbé Jean Piclet mort en la forteresse de Saint Martin de Ré le 8 février 1801. Il est un des 68 prêtres ou religieux qui y sont morts de misère et de détresse. Lors d'une émission sur les îles françaises de la côte atlantique, il y a quelques années, la journaliste Marie Drucker avait longuement parlé de la mort de deux condamnés aux galères. Elle n'avait pas du consulter ses fiches et ignora les 68 morts catholiques et innocents. A la suite de cet article le suivant est consacré à "De l'Eglise sous la terreur révolutionnaire à l'Eglise sous la terreur sanitaire". J'attends avec intérêt la réaction des deux évêques qui reçoivent notre revue; particulièrement sur la soumission de l'épiscopat au gouvernement devançant même celui-ci dans les décisions de privation de liberté religieuse.

Copie de la lettre envoyée à la maire de Nantes au sujet de sa commémoration de l'abolition de l'esclavage et l'invitation qui lui est faite de venir à la Commémoration des Noyades de Nantes en novembre; lettre bien sûr restée sans réponse.

Tanneguy Lehideux aborde quant à lui le rôle du comte de Bourmont dans la conquête de la Berbérie et la raison de cette action militaire. Dans l'article précédent il traite de "L'humanité consiste à exterminer ses ennemis" avec les exemples de Barère, Robespierre, Carnot.

Le dernier article est consacré à un élément certainement témoin des galipettes de Louise du Bot du Grégo.

 

LA REVUE DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE N° 51
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DANS LE PAYS DU MENE

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DANS LE PAYS DU MENE

L'Assemblée générale du Souvenir Chouan de Bretagne s'est tenue, samedi 3  juillet, à l'auberge "Le Cadran Solaire" , le Bas du bois à Gomené dans les Côtes du Nord ; appellation ancienne qui rime mieux avec cette terre de Chouannerie, pays du lin et de familles sinon riches du moins aisées non par leur profits mais par leur travail. Les familles Legris du Val (ou Legris Duval ou Le Gris duval ou Du Val Legris selon les archives et les registres paroissiaux) de Saint Gilles du Mené,  de Le Quillio et Carfort en font partie. Ainsi que les familles apparentées telles que les Ollitrault de Kermarec, Ollitraut de Keryvalan, Le Texier. Voir La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne N° 49 de juin 2020.

Cette maison fut reprise par les enfants à la mort de leurs parents; de l'ensemble des bâtiments dont une ferme qui était venue s'accoler au manoir ils firent, il y a 21 ans, une auberge et aménagèrent des chambres d'hôtes. Ils donnèrent à leur création le nom du "Cadran solaire" qui est installé sur la façade de l'ancien manoir portant la date de 1718, celle à laquelle l'abbé Lorfeuvre en fit les plans. Le manoir porte la date de 1724, celle de son achèvement.

Je n'ai pas trouvé qui est cet abbé Lorfeuvre, prêtre. Le recteur de Gomené, paroisse relevant du diocèse de Saint Malo à cette époque, était l'abbé Mathurin Le Douarain. En 1824 le recteur  sera un nommé Riffel. En 1790 c'est un abbé Mathurin Lorfeuvre qui sera vicaire et maire de la paroisse voisine de Ménéac paroisse très chouanne. Le successeur de l'abbé Lorfeuvre à la mairie, le notaire Nicolas Pichot, et sa municipalité seront convoqués au directoire du Morbihan pour leur attitude contrerévolutionnaire ; ils mettaient la pression sur le prêtre constitutionnel pour qu'il inscrive sur son registre d'état-civil  le nom des baptisés par les prêtres réfractaires fortement actifs dans le secteur. Il finit par démissionner et partir. Les prêtres réfractaires furent alors appelés officiellement par la municipalité à reprendre leur poste dans la paroisse.L'abbé Le Mée, réfractaire, sera intercepté en 1799 et envoyé à la forteresse de Saint Martin de Ré d'où il sera libéré en avril 1800. A noter que la population de Ménéac a perdu 450 habitants entre 1793 et 1800. Elle est restée stable pendant la même période à Gomené. De 1815 à 1830 le maire de Ménéac est François Fortuné du Plessis-Mauron marquis de Grénédan, royaliste légitimiste ; il refuse de prêter serment à Louis-Philippe et démissionne en septembre 1830. Il avait déjà vigoureusement combattu le ministère de Joseph de Villèle sous Louis XVIII.

Nous étions 17 pour cette assemblée générale ; j'ai failli faire une inversion de chiffres pour sacrifier à la mode de certains comme dans une certaine maison d'édition où l'on ne prend que des auteurs ne permettant une diffusion "que" de deux mille exemplaires, où telle association qui a plus de deux cents personnes à ses assemblées.

Le président a fait son rapport moral et le bilan comptable a été approuvé par l'assemblée ; la situation financière du Souvenir Chouan de Bretagne est très saine et lui permet de suppléer aux difficultés de certains adhérents et d'envisager quelques dépenses de qualité.

Cette auberge est entourée de prairies ; comme je le faisais remarquer il y a dans un champ deux membres du gouvernement, qui auraient pu faire le titre d'une nouvelle de Charles de Perrault, lesquels suivis d'un troupeau de moutons. A l'image de la république actuelle.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DANS LE PAYS DU MENE

La Revue de juin est présentée et remise. Monseigneur Darboy est en couverture pour ce 150ème anniversaire de la Commune de Paris ; après un article consacré aux victimes religieuses oubliées du Consulat, et en particulier à l'abbé Piclet ancien curé de Locronan libéré de prison après l'accident survenu à Robespierre. Il sera arrêté à Douarnenez où il pensait pouvoir célébrer librement la messe. Il sera déporté à la forteresse de Saint Martin de Ré où il mourra de mauvais traitements.

Suit un article : De l'Eglise sous la terreur révolutionnaire à l'Eglise sous la terreur sanitaire dont j'attends avec impatience les réactions de certains évêques. Ce sont les faits, et rien que les faits contre les catholiques depuis 1789 en passant par le Directoire, La Commune de Paris en 1871 et les otages assassinés,  1905, l'après 14-18, jusqu'à l'attaque de 300 personnes qui processionnaient dans les rues de Paris en mémoire des victimes de mai 1871 ;  sans oublier la période dit coronavirale, les églises fermées, les sacrements malmenés, la communion encadrée, certains évêques critiquant même les actes de  résistance de catholiques "irresponsables".

Tanneguy Lehideux prend la plume pour deux articles rappelant que pour certains "L'humanité consiste à exterminer ses ennemis" le second rappelant pourquoi Charles X en a eu assez des rezzous sur les rivages de France venus de la Berbérie :"Un Chouan libéra l'Europe des pirates barbaresques". Information qui "remet les pendules à l'heure". Enfin un article d'Alain Le Gall consacré à un élément de la chambre de Louise du Bot du Grégo : sa cheminée témoin muet de ses turpitudes et dont Alain nous avait montré des éléments lors de notre Conseil  d'Administration.

Chacun reçut ensuite un stylo à la marque du Souvenir Chouan de Bretagne.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DANS LE PAYS DU MENE

Après une photo de notre groupe, qui sera envoyée à chacun des participants, nous sommes passés à table pour, après le hors d'oeuvre généreux, déguster un cochon de lait cuit au four à bois ; délicieux. Il n'est rien resté. En chacun de nous sommeillait un Obélix ! Dessert, café, d'excellents vins et des discussions passionnées qui ont obligé le Président à taper dans ses mains pour se lever de table. Le seul reproche à faire: un service un peu lent qui aurait pu conforter le discours d'un adhérent qui trouvait que nous passions trop de temps à table et pour cela n'est pas venu. Oubliant que l'an dernier il avait fallu insister pour qu'il quitte la table.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DANS LE PAYS DU MENE

Après un passage à Loudéac, pour évoquer Pierre Mercier La Vendée à l'endroit où son corps fut jeté et enfin enterré trois jours plus tard, devant la chapelle Notre Dame, nous sommes partis à La Fontaine aux Anges. Là, devant l'ancienne grange dont restent quelques vestiges, fut évoqué le souvenir de ce grand combattant, ami de Georges Cadoudal, abattu alors qu'il fuyait les Bleus à ses trousses.

Nous avons terminé notre balade à Le Quillio où j'ai été heureux de faire enfin connaître ce joli bourg et sa très belle église gardant, comme dans un écrin, les superbes boiseries que Jean-Marie Legris Duval, frère du Chouan,  racheta aux rares moines de l'abbaye de Bon Repos qui furent ainsi sauvées de la destruction de ladite abbaye par les révolutionnaires. Non seulement les boiseries mais aussi deux confessionnaux, le Maître autel et le superbe lutrin en chêne doré, l'Aigle de Saint Jean  l’Évangéliste.

Nous avons quitté l'église de Le Quillio après avoir remercié Sainte Claire et ses sœurs Clarisses de Nantes pour le beau temps donné pour cette journée en remerciant la Sainte Vierge en chantant le Salve Regina pour la France et la Bretagne.

 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DANS LE PAYS DU MENE

Notre journée s'est achevée avec le traditionnel cidre de l'amitié et ses galettes bretonnes.

Une très belle journée, aux dires de tous, avec l'évocation de l'Histoire et la balade en des lieux peu ou pas connus.

Merci à tous les présents qui n'ont pas eu peur des kilomètres et qui ont connu une chaleureuse ambiance, en toute simplicité.

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