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1794 LES "GENOCIDAIRES" VENAIENT AUSSI DU VOISINAGE IMMEDIAT !

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1794 LES "GENOCIDAIRES" VENAIENT AUSSI DU VOISINAGE IMMEDIAT !

Découverte intéressante en faisant des recherches d’État civil dans les archives de Le Croisic pour les années 1793, ce certificat de bonne conduite du canonnier François Garnier, 26 ans, natif de La Haye (La Haie Fouassière) dans le district de Clisson (Loire Inférieure).

Ce certificat de congé porte, imprimé, les mentions "d'avoir servi avec zèle et honneur  dans la Compagnie des canonier du susdit Corps" du Premier bataillon d'Infanterie légère de Nantes, ci-devant Légion nantaise, de l'Armée des Côtes de Brest. Corps levé spontanément pour anéantir les Brigands de la Vendée "et qu'il s'est comporté en bon républicain". On imagine ce que dissimule ce terme !

Délivré à Ancenis le 8 messidor An II (26 juin 1794) ce certificat est signé par P. Lefeuvre, commandant : Normand aîné, adjudant-major ; Le Boudet, capitaine ; H. Vilmain, sergent.

Par ce simple document nous pouvons noter l'implication du Premier bataillon d'Infanterie légère de Nantes dans les tueries qui ont ensanglanté le territoire dit Vendée militaire et que donc, contrairement à ce qu'exprimait un écrivain (que j'avais repris à la suite de son exposé), les "génocidaires" ne venaient pas du Nord de la Loire. Ils étaient souvent sur place ! Ainsi que l'a écrit dans deux ouvrages l'historien Xavier Maudet pour Mauléon (79).

Lire,ou relire, au sujet des colonnes infernales l'ouvrage parfaitement documenté  de Richard Lueil (Éditions Le lys et le lin, 22€) qui ignore les sottises reprises en boucle sur ce sujet terrible.

1794 LES "GENOCIDAIRES" VENAIENT AUSSI DU VOISINAGE IMMEDIAT !
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L'ARROSEUR ARROSé !

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L'ARROSEUR ARROSé !

L'arroseur arrosé ou bien "Réponse du berger à la bergère" ou encore "ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fît"  !

Les Chouans se défendaient contre la tyrannie jacobine avec leurs armes, faux emmanchées à l'envers, parfois des fusils, des coutelas  (redevenus à la mode chez certains, simplement "perturbés").

Dans un contexte identique il ne nous reste que les photos, l'ironie et le mépris.

Ce cliché (emprunté à Je Suis Français) évoque, avec le titre de cet article, les propos d'un président, indigne de sa fonction, un simple "job", méprisant sa population, qui voulait  emmerder les Français non vaccinés" pendant la Terreur sanitaire.

Si ce cliché pouvait se réaliser mais hélas ! les vaches sont mieux élevées que ce type !

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MADAME LA COMTESSE DE SEGUR REPOSE A PLUNERET

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MADAME LA COMTESSE DE SEGUR  REPOSE A PLUNERET

Née Sofia Fiodorovna Rostoptchina à Saint Petersbourg le 1er août 1799, elle est la fille du comte Fiodor, Ministre des Affaires étrangères du Tsar Paul 1er. Le Tsar lui-même est son parrain de baptême. En 1812 le comte est Gouverneur général de Moscou. Il a été accusé, sans doute à tort, d'avoir déclenché le grand incendie de la ville lors de l'entrée des troupes napoléoniennes. Ce qui n'est pas totalement prouvé ; beaucoup de maisons en bois dont certaines auraient été incendiées par leur propriétaires en s'enfuyant.

Cet incendie, qui a causé la défaite de Napoléon et la lamentable  retraite de Russie et ses milliers de morts, dont la rumeur l'accuse à tort, lui causera le ressentiment des personnes qui en ont été lésées. Parti en 1814 avec un domestique pour la Pologne puis l'Allemagne où il est très bien accueilli, il se fixe ensuite en France et installe sa famille à Paris.

A l'âge de 19 ans Sophie fait la connaissance du comte Eugène de Ségur qu'elle épouse après s'être convertie au catholicisme. De cette union naîtront huit enfants ; deux décèderont en bas âge.

Elle viendra souvent au château de Kermadio en Pluneret (Morbihan) passer des vacances auprès de sa fille Henriette qui avait épousé un politicien royaliste, Armand Fresneau, député du Morbihan puis sénateur.

La comtesse de Ségur est l'auteur prolifique d'ouvrages pour enfants. Les Petites Filles modèles est le plus souvent cité. Mais Les Mémoires d'un âne reçut un bel accueil ; il a été repris sous un titre différent par un ancien président, de gauche, de la république.

Elle se fera Tertiaire de l'ordre de Saint François sous le nom, en religion, de Soeur Marie-Françoise du Saint Sacrement.

Sophie Rostoptchine, Comtesse de Ségur, est décédée à Paris le 9 février 1874, il y a 150 ans ; selon ses dernières volontés elle a été inhumée quelques jours plus tard dans le cimetière de Pluneret où se dresse le château où elle aimait tant venir auprès de sa fille et de ses petits-enfants.

Son fils, Monseigneur Louis-Gaston de Ségur, viendra reposer à ses côtés lors de son décès en juin 1881.

Nous étions une bonne quinzaine venus se recueillir sur ces tombeaux le 17 mai 2014.

MADAME LA COMTESSE DE SEGUR  REPOSE A PLUNERET
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INOUÏ ! ROBERT BADINTER DEFEND LOUIS XVI !!!

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INOUÏ ! ROBERT BADINTER DEFEND LOUIS XVI !!!

Par SMS un ami me demandait ce que je pensais de la mort de Badinter. Je lui répondais : Rien. Il a fait supprimer la peine de mort (rarement appliquée) pour des assassins avérés ; il aurait du aussi la faire supprimer pour les innocents, en particulier les enfants aspirés par milliers dans le ventre de leurs mères par la loi ivg.

Par un autre ami j’ai découvert ce petit film, d’un entretien qu’il a eu pour l’émission télévisuelle « Secrets d’Histoire », d’une durée de 19 minutes. Il dénonce l’illégalité du « procès » de Louis XVI, lui le farouche juriste républicain.

Les Membres du Souvenir Chouan de Bretagne ont déjà été informés de cette illégalité dénoncée dans au moins deux revues, le N° 35 de juin 2013 et le Numéro 54 de décembre 2022 qui est consacré aux 360 juristes de la Convention dont 174 votèrent la mort du roi.

Désaccord avec Badinter sur un point : il charge Robespierre alors que c’est Barère le manipulateur de l’Assemblée.

INOUÏ ! ROBERT BADINTER DEFEND LOUIS XVI !!!

 

Les sots et menteurs disent souvent "les origines populaires" de la révolution ; c’est se moquer du monde et du bon sens populaire. C’est d’ailleurs pour cela que l’infâme  Barère («  le plus grand des scélérats» selon le député de Loudun Jean-Marie Bion, 1730-1798) s’opposera, lors du jugement, à l’appel au peuple : « J'ai prouvé que le peuple ne doit pas être le juge de ses propres offenses et qu'il les jugerait s'il était appelé à infirmer ou à confirmer le jugement de Louis Capet. J'ai prouvé que l'appel au peuple n’existait à Rome que parce qu'il n'y avait que les magistratures et non pas une représentation et que le peuple exerçait sans cesse la souveraineté par lui-même. Au milieu des passions de tous genres qui s'agitent et se froissent dans cette grande affaire, une seule passion a le droit d’être entendue : celle du bien public, de l'intérêt national et de la liberté. C'est avec le jugement du dernier roi des Français que la Convention nationale entre dans le domaine de la postérité.
 
Robespierre a dénoncé cet appel au peuple « comme un appel aux Royalistes, aux honnêtes gens tous contre-révolutionnaires, à la négation de la Nation, attendu que la vertu est minoritaire sur la terre ».
 
Lorsqu’un écrivain auto-baptisé « spécialiste » » des Guerres de Vendée dit et écrit que Le peuple souverain conceptualise la mise en place d'un système d'extermination de lui-même il se trompe lourdement ; en 1792 le royaume de France compte 28.700.000 habitants. Il y a 7 millions d’inscrits comme électeurs. 700 mille seulement vont voter (10% des inscrits). Ils représentent donc 2,5% de la population. 751 députés sont élus dont 360 juristes (48% de l’Assemblée) ; 384 votent la mort de Louis XVI dont 174 juristes (45%) ;  52 votent la mort avec sursis dont  29 juristes (55%) ;  290 votent pour la détention   dont 141 juristes (48%) ; il y a 5 abstentions refusant de juger) ; 21 députés sont absents dont 11 juristes.
 
Barère en faisant rejeter l’appel au peuple lors du « procès » assure la souveraineté de la Convention sur le peuple alors que ladite Convention ne tire sa « légitimité » que de 2,5 % dudit peuple ! Il est donc permis de nier la légitimité de la Convention.
 
Je me suis intéressé à ce sujet crucial du « procès » après avoir découvert sur le site du Ministère de la Justice cette mention : " Si la nécessité de renforcer la République imposait l’élimination du Roi,  la procédure ne fut pas parfaitement légale au regard des lois de l'époque". Pour parler franc, comme le dit Badinter « procédure illégale ».
 
Trois articles sont clairs et nets :
Article VII. 
« Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi, doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance ».
Or Louis XVI a été mis en état d'arrestation sans que cela  lui en ait été notifié. S'étant mis sous la protection de l'Assemblée Législative le 10 août 1792, en tant que chef de l'exécutif, après l'attaque des Tuileries par une bande de factieux, lui et sa famille sont incarcérés à la Tour du Temple, sur décision de la Commune Insurrectionnelle de Paris qui n'a aucune existence légale et encore moins juridique.
Article VIII
« La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée ».
Or, Louis XVI en tant que Roi constitutionnel, va être mis en accusation et condamné par des Lois POSTERIEURES à son "arrestation". Lois établies par la Convention après son "avènement" le 21-22 septembre 1792 ! De plus, honte suprême, sa famille n'a aucun rôle politique, ni ses enfants ni sa sœur Madame Elisabeth.
 
Le vendredi 4 janvier 1793 à la Convention, du haut de la tribune, Barère, qui devait avoir le rouge au front, dans son discours de 46 pages, établit mensongèrement que l'insurrection du 10 août, le décret de suspension du Roi le 11, les pouvoirs illimités de la Convention du 23 septembre 1792 ont détruit l'inviolabilité du roi et ses pouvoirs, qu'il ne détenait pas du peuple, décidés par l'Assemblée constituante, elle-même disparue. Donc l'inviolabilité n'a jamais existé et le roi  constitutionnel non plus. Seul Barère avait l’esprit assez tordu pour tenir un tel discours.
Article IX
« Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la loi ».
La rigueur de l'enfermement au Temple, la présence continuelle des gardes municipaux, y compris dans les lieux mêmes de vie, la privation de linge, d'objets de toilettes ou de table, relèvent plus de la persécution gratuite que de la détention d'un éventuel coupable. Il faut y ajouter les attitudes insolentes et provocantes, toute une accumulation de pitoyables persécutions mentales faciles.
 
Certains députés auront le courage de dénoncer la légitimité de la Convention à s’ériger en Juge ; d’autre s’opposeront à la condamnation. La pression est énorme sur ces députés, pas forcément courageux, confrontés à 200 Montagnards vociférant, hurlant, menaçant sans compter la plèbe et les poissardes (rémunérées) des tribunes. Les votes ne sont pas à bulletin secret mais à haute voix, à la tribune, après appel nominal. Tout permet de penser que si le scrutin avait eu lieu à bulletin secret, comme cela aurait du être le cas, les résultats eussent été totalement différents.
Des 33 chefs d’accusation portés par Barère il n’en reste qu’un : « La Convention nationale déclare Louis Capet, dernier roi des Français, coupable de conspiration contre la liberté de la nation et d'attentat contre la sûreté de l'État ». Rapidement démoli par M. de Malesherbes ; sans succès.
Il ne restera plus qu’à condamner un homme seulement pour ce qu'il a été : Roi !
Ultime contorsion du député de Tarbes : le peuple souverain a élu une assemblée qui est souveraine ; donc cette Assemblée n’a aucune raison de faire appel au peuple qui l’a élue. « Il est des questions ou un petit nombre d'hommes voit mieux qu'une majorité ignorante ou séduite (Bertrand Barère de Vieuzac, député macronien avant l’heure !)».
 
Regardez cette vidéo, vous serez très agréablement surpris !
 
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SAINT COLOMBAN 10 FEVRIER 1794 - 10 FEVRIER 2024

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SAINT COLOMBAN 10 FEVRIER 1794 - 10 FEVRIER 2024

IL Y A 230 ANS, le bourg de Saint Colombin et ses hameaux alentour est ravagé par la Colonne de Duquesnois. Les trois plaques en cuivre, fixées en 1994, rappellent les noms des 140 victimes, dont 40 enfants. massacrées en cette  seule journée.

SAINT COLOMBAN 10 FEVRIER 1794 - 10 FEVRIER 2024

En consultant les archives on trouve pour le 10 et le 11 février 1794 161 victimes dont 61 enfants de 19 jours à 14 ans victimes de la barbarie révolutionnaire.

Mémoire a été faite, ce jour, en temps et en heure, de ce massacre.

Un rappel des faits historiques de ce jour, il y a 234 ans, à la même heure : Sapinaud de La Rairie est le jeune chef de l'Armée du Centre qui, avec Charette, lutte de son mieux contre les colonnes incendiaires, dites Colonnes Infernales, chargées, avec l’accord de la Convention, de détruire ce pays de résistance à la loi révolutionnaire.

Sapinaud est avec Charette, Stofflet, Marigny l’un des généraux de l’Armée Catholique et Royale.

Au matin du 10 février, dans le cadre de leur mission de destruction les Bleus, au nombre de 4000, commandés par le général Duquesnoy (qui aura 32 ans le 27 février) attaquent La Limouzinière. L’apprenant, l’Armée du Centre (en effectif incomplet puisqu’il n’y aurait qu’un peu plus de 1000 hommes arrivés à temps- sur 4 mille), commandée par Sapinaud, auquel est venu se joindre Charette et ses Maraîchins, se porte à leur rencontre au lieu-dit Pont des Noyers en Pont James.

 

SAINT COLOMBAN 10 FEVRIER 1794 - 10 FEVRIER 2024

Il est 14 heures lorsque l’Armée Catholique et royale attaque les Bleus. A chacune de leurs trois attaques successives et de leur traversée de la Boulogne les Révoltés, en sous-effectif (ils n’ont pas su attendre que tout le monde soit là), sont repoussés par les soldats aguerris de Duquesnoy. Et c’est la déroute.

L’armée républicaine va ravager les alentours, dont La Limouzinière, en faisant des centaines de morts 800 selon Duquesnoy, 300 selon Lucas de la Championnière.

280 habitants sont tués ou morts de blessures entre 1793 et 1795. Seulement des habitants de Saint Colombin, ou Colombain. Quelques rares combattants dans la liste ; essentiellement des habitants, personnes âgées, femmes, enfants, bébés,  de ce bourg tranquille avant l'apparition des idées jacobines et révolutionnaires.

Le Souvenir Vendéen a apposé une plaque sur l'église de Saint Colomban.

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GESTé, SE SOUVENIR DU 5 FEVRIER 1794 IL Y A 230 ANS

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GESTé, SE SOUVENIR DU 5 FEVRIER 1794 IL Y A 230 ANS

La rue du général Crouzat à Béziers (Hérault), proche de la cathédrale Saint Nazaire, "honore" la mémoire d'un assassin, un des commandants des Colonnes Infernales qui ont ravagé la Vendée militaire à partir de janvier 1794 ; il est né à Sérignan, proche de Béziers le 25 février 1735 et baptisé le 27 (l'abbé Vernhes, curé de la paroisse, écrit Crousat ; le parrain signe Crouzat) ; l'individu fait partie des personnalités de Sérignan. En 1790 il est fait Chevalier de l'Ordre militaire de Saint Louis.

Le 1er février 1794 (il a 59 ans) il sévit à Gesté où Jean-Nicolas Stofflet vient mettre bon ordre en le battant à plate couture avec ses mille combattants ; les Bleus préfèrent fuir. Une croix érigée à la sortie du bourg rappelle ce haut fait.

GESTé, SE SOUVENIR DU 5 FEVRIER 1794 IL Y A 230 ANS

Hélas la victoire est de courte durée ; profitant que Stofflet et ses combattants ont quitté le bourg, Cordellier-Delanoue (aussi Cordelier), assassin âgé de 27 ans, passe à l'attaque le 5 février. Destruction des habitants, de l'habitat par le fer et le feu, incendie et demi-démolition de l'église vont marquer le bourg pour longtemps.En ce 5 février, quelques habitants étaient revenus pour essayer de récupérer quelques objets dans les ruines et essayer de retaper les moins abîmées des maisons.Ils sont pris et ajoutés aux prisonniers faits par les Bleus aux alentours. Au nombre de 300, ils sont emmenés au château du Plessis auquel la horde républicaine met le feu, et fusillés ensuite, à la lueur de l'incendie.Dans l'allée de La Bourie, qui mène au château, une croix marque l'endroit où ils reposent dans une fosse.

Le 6 février, Cordelier écrit à Turreau:"J’ai ponctuellement exécuté ton ordre de purger par le fer et le feu les endroits que j’ai rencontrés sur ma route, car indépendamment que tout brûle encore, j’ai fait passer derrière la haie, environ six cents particuliers des deux sexes".

Ce que Crouzat et Cordellier-Delanoue n'étaient pas arrivés à faire le sera 219 ans plus tard.

 

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