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LE POUVOIR RÉPUBLICAIN OUTREPASSE SES DROITS !

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Comme le dit avec juste raison Monseigneur Rougé, évêque de Nanterre, les individus qui  pensent  diriger le pays n'ont aucune connaissance de la spécificité de la foi catholique et de la vie spirituelle.
La preuve ? Avoir mélangé, dans la discussion sur l'ouverture des lieux de cultes, catholiques, protestants, juifs avec musulmans, francs-maçons, et bouddhistes.
Les individus qui croient diriger le pays n'ont qu'une religion celle du lucre et du stupre ! Avec la bénédiction de La Carrière à tout prix sans conviction !

L'abbé Philippe de Maistre est le Curé de la paroisse Saint André de l'Europe à Paris ; il porte la soutane et dit la messe face au peuple (je préfère un prêtre qui dit la messe face au peuple qu'un prêtre qui la dit tourné vers Dieu mais qui bénit le mariage d'une voleuse et spoliatrice en lui accordant, de surcroît la bénédiction papale et traite de fou celui qui le mets en garde).

Sa paroisse a été investie le dimanche 19 avril par trois policiers porteurs d'armes, commandés par une "cheffe", du jamais vu depuis les ères hitlériennes et staliniennes ! La "cheffe" voulait même interpeller "le monsieur" (le célébrant) ! Intervention totalement illégale en contradiction avec la Loi de séparation de l'Etat et de l'Eglise (contrairement à ce qui est généralement répété par des "sachants" (comme on dit maintenant) évoquant  la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat car ce n'est pas l'Eglise qui a demandé la séparation c'est l'Etat qui l'a imposée !).

L'Etat ne respecte pas ses propres  lois. Un comble !

IMPORTANT D'ÉCOUTER CET ENTREVUE AVEC CE CURE DE LA PAROISSE OU LA POLICE A OUTREPASSE SON POUVOIR !

Il y a trois mois ce prêtre avait donné une remarquable homélie sur le célibat des prêtres ou leur mariage ; des propos didactiques et concrets très éloignés des termes lénifiants souvent entendus !

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LES MYSTÈRES DE LA MORT DE JESUS

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LES MYSTÈRES DE LA MORT DE JESUS

C’est le titre de l’émission passée sur RMC découverte, Vendredi de Pâques (17), en pleine Octave de Pâques, période Sainte pour les chrétiens et plus particulièrement pour les catholiques en période de Carême pascal et de jeûne sacramentel total. Cette émission était coincée entre une émission de restauration de bagnoles et je ne sais plus quoi.

Les différents intervenants étaient interrogés chacun dans un registre et non dans un débat. Ce furent des interventions plutôt à charge ou mollement à décharge de la part d’un prêtre dont je n’ai pas retenu le nom et d’un animateur de KTO Régis Burnet (47 ans, Agrégé de Lettres, Professeur de Nouveau Testament à l’Université de Louvain – Belgique - présentateur sur RMC ; un de ses ouvrages « Marie-Madeleine, de la pécheresse repentie à l’épouse de Jésus »). Joseph Verheyden, 63 ans, le troisième catholique, Professeur de Théologie et Nouveau Testament à l’Université catholique de Louvain, a écrit « Le sens de la mort de Jésus, révision des interprétations du Nouveau testament ». Le crucifié ne portait pas la croix entière (négation de ce que montre le Saint Suaire) Crucifié par des clous ? Aucune réponse de la part des Évangiles (méconnaissance de l’Evangile selon Saint Jean). Odon Vallet (72 ans), le quatrième catholique,  Doctorats en droit et en Science des religions n’a pas un avis tranché sur la question (du moins je n’en ai pas ressenti) ; il émet cette docte sentence : « Les religions divisent plus qu’elles unissent » « depuis plusieurs milliers d’années ».

Une originalité est exprimée pour expliquer la résurrection de Jésus. Elle est proférée par Frédéric Armand, historien et juriste ; Jésus n’est pas mort sur la croix. Le coup de lance n’est qu’un coup de pique (une piqûre dit-il). Jésus fait une sorte de coma du à la fatigue et à la souffrance et le fait d’être allongé dans le tombeau (bien frais ?) a rétabli la circulation sanguine et il a retrouvé ses esprits. Il n’a plus eu, ensuite, qu’à sortir du tombeau (après en avoir poussé la porte ?). C’est pour cela que ceux qu’il a rencontrés l’ont reconnu car il avait sa condition humaine. (En gros, fatigué par ses péripéties, Jésus avait besoin d’une petite sieste ?).

Pour Anne-Catherine Baudouin (38 ans), se pose la grave question de la façon dont Jésus a été suspendu à la croix (Dum pendebat Filius – pendant que son Fils y était suspendu – chant du Stabat Mater du Vendredi Saint).  Pour elle Jésus n’a pas été cloué sur la croix mais plutôt attaché par des cordes ce qui était la façon d’y lier les condamnés. Curieux de la part de cette « spécialiste » de évangéliste Jean qui ignore en particulier dans le chapitre XX (Vs 19-31) ce passage de l’apôtre Thomas qui a raté la première visite du Ressuscité « « si je ne vois dans ses mains la marque des clous, si je ne mets mon doigt à la place des clous et ma main dans la plaie de son côté je ne croirai point ».  Maître d’enseignement et de recherche en Nouveau Testament et Christianisme ancien à l’Université protestante de Genève, faculté de théologie, Agrégée en Lettres classiques, Docteur en Sciences de l’antiquité (un CV long comme un jour sans pain), spécialisée en Évangiles canoniques.

Daniel Marguerat (77 ans) Professeur émérite de théologie protestante à l’Université de Lausanne (Jésus, ses frères et ses sœurs, un de ses ouvrages).

Helen Bond, 52 ans, Professeur de Nouveau Testament à l’Université d’Edimbourg, Presbytérienne (protestantisme réformé).

John Barclay (62 ans), Professeur de Théologie à l’Université de Cambridge, Anglican.

Michaël Langlois, Protestant Docteur ès-sciences historiques et philologiques, Maître de conférence à l’Université de Strasbourg.

Gunnar Samuelsson (53 ans), Suédois, Théologien protestant et pasteur « Crucifixion dans l'Antiquité - Une enquête sur le contexte de la terminologie du nouveau testament de la crucifixion »

« Pour lui aussi, les suppliciés n’étaient pas cloués mais attachés ; on leur brisait les tibias pour accélérer leur mort ce qui n’a pas été fait pour Jésus déjà mort ». La brisure des tibias des condamnés avait pour but de les empêcher de prendre appui sur leur jambe pour reprendre du souffle et empêcher l’asphyxie par compression du diaphragme. Qu’ils aient été cloués ou attachés ne change rien.

Marie-Christine Pénin, Historien spécialiste des cimetières. Elle s’attache à la hauteur à laquelle la croix a été dressée. Quant à Jacques Giri (88 ans) Polytechnicien, « les nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme » cette conclusion : il n’y a pas de preuves historiques de la mort et de l’éventuelle Résurrection !

Pour le musulman Karim Al Hanifi, alias Romain Sirugue (37 ans catholique converti à l’Islam) « Jésus n’est pas mort sur la croix il est monté au ciel ; il a été remplacé au dernier moment.  Par Judas ? Peut-être par Simon de Cyrène qui l’avait aidé à porter sa croix ». Et son coreligionnaire, Hazem El Shafei, tient un discours semblable. Responsable de la communauté musulmane aux Aéroports de Paris, en charge du  dialogue inter religieux (juifs, musulmans, catholiques), égyptologue, spécialiste du Proche Orient.

Haïm Korsia, (56 ans) Grand rabbin de France. Reconnaît la crucifixion mais pas la Résurrection.

Dans ce méli-mélo de poncifs maintes fois proposés par ceux qui refusent le christianisme il y a quant même la nouveauté du coma dont est sorti Jésus après s’être refait une santé dans la fraîcheur du tombeau. Il a été question de la hauteur de la croix était-elle si haute à moins de ne vouloir la Croix dressée sur le monde ? Pour d’autres elle était à hauteur d’homme ce qui explique que les corps abandonnés étaient dévorés par les chiens errants. Un s’étonne aussi qu’il y avait, comme par hasard, un tombeau neuf à proximité de la crucifixion. Il y a aussi beaucoup d’insistance pour que Jésus n’ait porté que le patibulum et non la croix entière. Plusieurs fois aussi est déplorée l’absence de preuves historiques ; parce que les auteurs anciens païens n’ont pas évoqué cette page de la Palestine ? Parce que, que ce soit dit, ce sont des apôtres, disciples ou proches de Jésus qui en ont fait le récit ?

 

Une part assez importante de l’émission a été consacrée à l’Évangile de Barnabé (cliché fin d’article). Cet ouvrage démontre (ou veut démontrer) que le prophète (et non Fils de Dieu) Jésus était musulman bien que d’origine juive et qu’il est monté au Ciel par une ingénieuse substitution avec Judas ou Simon de Cyrène crucifiés à sa place. C’est l’argument utilisé par Karil Al Hanifi basé sur cet ouvrage datant de plus de 1500 ans. La preuve ? L’ouvrage retrouvé à Chypre, dans les années 2000 parmi des objets de trafiquants d’art. Le souci est que cet ouvrage date des années 1500 - 1600 ce qui n’est pas pareil que 1500 ans d’âge. Les experts écrivent qu’il s’agit plutôt d’une justification des origines de Mahomet, ouvrage fortement inspiré de textes juifs sur lesquels repose le Coran. Cette « forgerie » taxe les Évangiles canoniques de faux parce qu’ils n’évoquent pas Mahomet !! (et pour cause)

Il est attribué au disciple chypriote de Saint Paul ayant vécu au 1er siècle. On a de la peine à imaginer que saint Paul ait pu former des disciples doutant de la Divinité de Jésus.

Il faut retenir de ce « soi-disant évangile » (pour beaucoup de chercheurs c’est une forgerie) que faisant la part belle au judaïsme et aux mahométans il est logique qu’il ne soit pas le reflet de l’enseignement du  disciple de Saint Paul ; ce qui est curieux c’est que l’ensemble des interlocuteurs niant l’aspect historique des Evangiles dits canoniques (ce qu’ils ne prétendent pas être bien qu’ils le soient malgré tout) reconnaît un certain aspect historique à l’évangile de Barnabé. Il est en accord avec le Coran qui affirme que Jésus n’a pas été crucifié donc n’est pas ressuscité, prophète et en aucun cas Fils de Dieu.

Le seul prêtre, inconsistant, dont je n’ai pas retenu le nom s’est montré un piètre défenseur de la Foi catholique. N’est pas Bossuet qui veut.

Enfin il ne faut pas oublier que la venue de Jésus est annoncée par les Ecritures en particuliers par les Prophètes Isaïe, Samuel, Michée.

Nous attendons que RMC montre la même audace, avant la fin du ramadan, avec les mystères de la mort de muhamad !

 

LES MYSTÈRES DE LA MORT DE JESUS
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NOTRE DAME DE PARIS, 15 AVRIL 2019 - 15 AVRIL 2020.

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NOTRE DAME DE PARIS, 15 AVRIL 2019 - 15 AVRIL 2020.

Il y a un an, à quelques heures près, un mystérieux court-circuit déclenchait un embrasement général de la somptueuse charpente de la cathédrale basilique Notre Dame. En un peu plus de deux heures le toit du chœur, du transept et de la nef s'effondrait et la flèche de Violet Leduc tombait entraînant une partie de la voûte du vénérable édifice. Ce fut la stupéfaction ; comment une telle charpente avait-elle pu s'embraser en totalité et si rapidement ? Le Ministre de la culture nous expliquait doctement qu'il s'agissait d'un court-circuit sur du bois très sec ; alors que la charpente finissait de se consumer et qu'aucun constat n'avait pu être dressé. Nous avons la chance d'avoir un gouvernement d'experts tous azimuts que le monde entier doit nous envier pour son aptitude à poser des diagnostics sans faille ! Ex abrupto !

NOTRE DAME DE PARIS, 15 AVRIL 2019 - 15 AVRIL 2020.

A Redon (Ille et Vilaine, alors province de Bretagne) dans la nuit du 31 mai au 1er juin 1780 un violent incendie ravageait la sublime nef de l'abbatiale Saint Sauveur (IXème - XVIIIème siècle). Le point de départ était le buffet d'orgue où un court-circuit avait provoqué le départ du feu. Toute la nef fut détruite, entraînant la chute de la voûte, et une partie du cloître. Les moines et la population arrivèrent à préserver la majorité de l'abbaye.

Les religieux n'avait plus beaucoup de moyens financiers pour reconstruire à l'identique et durent faire appel à la générosité des autres abbaye bénédictines de la Congrégation de Saint Maur. Mais ils ne récupérèrent pas suffisamment de fonds, abattirent les murs de la nef à hauteur de la base des grandes verrières (on peut remarquer la différence entre la nef reconstruite et le chœur d'origine) et recouvrirent le tout d'une voûte en bois. Ils ont fait pour le mieux. Ils ont aussi sacrifié les trois dernières travées ce qui explique l'isolement du clocher séparé de l'abbatiale.

A Paris il ne reste plus que quatre ans pour notre président reconstructeur et, même s'il met ses mains manucurées à la disposition des divers corps de métier, le délai semble un peu juste. Ce qui peut être inquiétant ce sont les vues qu'un architecte conseiller de Georgelin a sur l'environnement de la cathédrale qu'il veut remettre dans son contexte. On frémit à la pensée de ce qui peut sortir de ça !

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CEREMONIES PASCALES

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CEREMONIES PASCALES
Chers Membres du Souvenir Chouan de Bretagne,
De 1793 à 1796 les Chouans furent privés de messe par le régime de la révolution.Ils devaient prendre des risques pour trouver une messe clandestine.
Associé au Coronavirus le régime actuel nous prive de cette pratique essentielle au moment de Pâques ; nous devons nous rabattre sur nos ordinateurs pour avoir des messes dans la forme extraordinaire (Tridentine) ou convenables pour la forme ordinaire.
Je vous propose ces quelques sites.
Ayant peu de réponses, et ne voulant pas vous importuner, les informations sur les horaires et les sites ne seront communiqués, dorénavant, qu'à la dizaine de personnes qui a été heureuse de ces informations.
Je vous souhaite de belles et Saintes Fêtes de Pâques.
Chouamicalement,
Noël Stassinet
 
SAMEDI SAINT, VIGILE PASCALE 
 
FORME EXTRAORDINAIRE  A SAINT PATERN DE VANNES, 20 H 55 :
 
FORME ORDINAIRE 21 H PAR MONSEIGNEUR CENTENE
Chapelle du Grand séminaire : https://www.youtube.com/watch?v=ZC1FqsPhyOk
 
CATHEDRALE DE NANTES, 21 H, FORME ORDINAIRE
 
CATHEDRALE DE BAYONNE, 21 H, FORME ORDINAIRE, MONSEIGNEUR AILLET
 
DIMANCHE DE PÂQUES, MESSE DE LA RESURRECTION
 
FORME EXTRAORDINAIRE A SAINT PATERN DE VANNES 9 H 20
 
FORME ORDINAIRE A 10 H 50
 
CATHEDRALE DE NANTES, FORME ORDINAIRE, 10 H
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VENDREDI SAINT 1793 ?

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VENDREDI SAINT 1793 ?

En 1793 ce n'était pas un virus qui avait fermé les portes des églises et, subséquemment, l'accès aux sacrements ; c'était une volonté politique. En 2020 il nous est possible de dire aussi que c'est une volonté politique associée à un virus qui nous met dans la même situation mais avec en plus la bénédiction du  haut clergé ; ce confinement aura-t-il été la solution ? Comme le disait avec un certain cynisme voire  son habituelle incompétence à diriger le pays François Hollande : "C'est au bout du chemin que nous saurons si c'était le bon".

Il y a 227 ans, les églises étant fermées, de courageux prêtres continuaient à assurer leur sacerdoce risqué. 227 ans après il est possible de garder une certaine pratique par Internet avec l'ingéniosité de certains prêtres qui savent utiliser les réseaux dits sociaux.

Par cet article je vais vous emmener dans un petit village du Cantal, à Saint Urcize ; nous y étions déjà allés il y a quelques mois à propos du soi-disant calice de l'abbé Edgeworth de Firmont. Plus particulièrement en ce Vendredi Saint je vais vous faire découvrir un petit musée communal, accolé à l'église, consacré aux reliques des Pénitents Blancs découvertes de façon fortuite dans le grenier du presbytère il y a quelques années où elles avaient été reléguées après l'arrêt des processions vers la fin des années soixante. Ces processions se faisaient pendant la Semaine Sainte. Elles s'ouvraient par la croix en fer forgée

VENDREDI SAINT 1793 ?

Ensuite le Christ représenté par son visage imprégné sur le voile de Sainte Véronique.

VENDREDI SAINT 1793 ?

Les pénitents portaient différentes figurines en haut de leurs hampes (bâtons de procession) : les instruments de la passion (la main du Grand prêtre qui avait giflé Jésus, un gourdin qui avait frappé Jésus, le vase pour Ponce Pilate se lavant les mains

VENDREDI SAINT 1793 ?VENDREDI SAINT 1793 ?

La tunique rouge dont IL fut couvert par dérision mais aussi les dés avec lesquels "ils tirèrent au sort ses vêtements"

VENDREDI SAINT 1793 ?

Les instruments de la Passion : les trois clous, les tenailles, la couronne d'épines, le vase de la Cène, le marteau pour Le clouer sur la Croix

VENDREDI SAINT 1793 ?

Les Évangélistes sont là aussi : Saint Luc et l'enfant, Saint Marc et son lion, Saint Mathieu et son boeuf, Saint Jean et son aigle.

VENDREDI SAINT 1793 ?

En fin de vitrine le soleil, le Christ expirant, un spectateur. Vous contemplez des objets qui ont 300 ans et qui ont survécu à bien des vicissitudes.

VENDREDI SAINT 1793 ?

L'accès à ce joli et rare musée est gratuit.

Il est logique de terminer cet article par la belle Piéta du XVIème siècle installée dans le chœur de l'église

VENDREDI SAINT 1793 ?

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JERSY POPIELUSZKO MARTYR DU COMMUNISME

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JERSY POPIELUSZKO MARTYR DU COMMUNISME

Hier soir à 20 h 40 la chaîne KTO a diffusé l’exceptionnel film de Rafal Wiecztnsky sobrement intitulé POPIELUSZKO. Il  retrace la vie du jeune prêtre polonais, de la sortie du service militaire aux dernières semaines de sa vie, assassiné à l'âge de 37 ans ; il était l’aumônier du syndicat Solidarnosc en révolte contre le pouvoir communiste du général Jaruzelski.

Ses bourreaux retrouvés après les faits, lâchés par le pouvoir qui leur avait donné les ordres, diront pour leur défense que c'était un accident. Comme la mort de Louis XVI (Jean Gabin dans Le Pacha). En effet, sa voiture interceptée, enfermé dans le coffre de celle de ses ravisseurs, battu presque à mort et jeté encore respirant dans la Vistule c'est un accident à la mode communiste.

Son corps sera retrouvé quelques jours plus tard affreusement meurtri.

Une reconstitution minutieuse, des acteurs de haute qualité ; on a l’impression d’avoir les mêmes personnages qu’à l’époque des faits en 1984. Même le cardinal Glemp est reconnaissable à ses oreilles.

Un beau récit d’une page douloureuse de la Pologne alternant fiction et documents d’époque. De la belle ouvrage réalisé sur un sujet encore tabou : l'horreur de la doctrine communiste ; et il y a encore des individus qui osent s'en réclamer.

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MESSES DU DIMANCHE DES RAMEAUX

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Dimanche des Rameaux en période de Carême confiné ; vous penserez à ce qu'ont vécu ceux dont nous célébrons la mémoire pendant la révolution.
Deux messes en la chapelle Sainte Catherine de la paroisse Saint Patern de Vannes.
 
FORME EXTRAORDINAIRE DU RIT ROMAIN 9 H 25 : https://www.youtube.com/watch?v=k8U0RCb5ito
 
FORME ORDINAIRE DU RIT ROMAIN 11 H :   https://www.youtube.com/watch?v=EKPKHtg1cwg
 
Bon dimanche de la Passion, bon dimanche des Rameaux.
 
Chouanmicalement,
Noël Stassinet
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DECONFINEMENT FECAMPOIS

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DECONFINEMENT FECAMPOIS

Lorsque des jours meilleurs seront revenus (Covip ne va quand même pas nous pourrir la vie éternellement) il sera temps de se rattraper du confinement démocratiquement imposé pour notre santé ; par forcément pour celle du portefeuille des négligents qui n’ont pas rempli d’ausweis.

 

La Normandie peut être une sympathique destination ; elle est connue pour ses talents culinaires et la beauté de ses paysages, « ses vaches rousses, blanches et noires sur lesquelles tombe la pluie, et les cerisiers blancs made in Normandie, une mare avec des canards, des pommiers dans la prairie et le bon cidre doux made in Normandie » comme le chantaient Stone et Charden au siècle passé. Son escalope de veau « Vallée d’Auge » somptueusement nappée de vraie crème fraîche généreusement flambée d’un calvados de derrière les fagots à en faire baver d’envie un bénédictin après un très long Carême.

Et, à propos, terminer ce repas par une Bénédictine  pour dégraisser, en parodiant cette « réclame » des années 70 « la Bénédictine, la Bénédictine, la bonne liqueur pour le foie ».

C’est à Fécamp, dans le Pays de Caux, en Seine-Maritime qu’elle est élaborée. Elle a été inventée en 1863 par un nommé Le Grand (né le 6 juin 1830) auquel ses parents devaient vouloir favoriser la destinée en le prénommant Alexandre !

DECONFINEMENT FECAMPOIS

Fils d’un capitaine au long cours, qui va lui donner le goût des choses belles et anciennes, il ouvre une maison de négoce de vins qui fructifie rapidement. Il fait la connaissance d’un pharmacien avec qui il élabore un élixir composé de diverses plantes locales et des plantes exotiques ; la jolie légende dit que la recette a été découverte par Alexandre Le Grand dans un vieux grimoire rescapé de la mise à sac de l’abbaye bénédictine de Fécamp en 1792 trouvé dans les vieux papiers de famille.

Ce grimoire aurait été réalisé par un moine italien, Dom Bernardo Vincelli, en l’abbaye de Fécamp au XVIème siècle, le premier créateur du divin breuvage. Cependant son nom ne figure pas dans les registres des moines qui se trouvent dans la bibliothèque  de l’abbaye de Saint Wandrille à Fontenelle (Seine-Maritime). Mais c’est une jolie légende qui n’enlève rien à la liqueur aux 27 composants.

DECONFINEMENT FECAMPOIS

Comme pour La Grande Chartreuse le secret de la recette est total. Il est possible aussi qu’Alexandre Le Grand ait trouvé des renseignements dans les affaires anciennes de l’abbaye récupérées par son père en particulier des « recettes » des moines remises par Dom Louis-Ambroise Blandin (1760-1848), moine réfractaire, qui avait survécu dans des conditions périlleuses pendant la révolution. En effet il célébrait la messe en cachette sur de grandes distances et fut emprisonn ; il dut son salut à la chute de Robespierre. Son calice et la patène sont conservés dans le musée.

DECONFINEMENT FECAMPOIS

1861 doit voir la fabrication puisqu’il faut deux ans de vieillissement  pour élaborer ce nectar et 1863 serait plutôt la date de commercialisation.

Le créateur s’appuie sur la « Réclame » comme s’appelait alors la publicité pour lancer son « bébé » ; c’est un précurseur qui s’appuie sur des artistes de renom de l’époque pour réaliser ses affiches et prospectus. Les chiffres montent en puissance pour atteindre 150 mille flacons en 1873. En 1876 c’est la création de la société La Bénédictine S.A.

En 1860 il s’était engagé dans la Compagnie de Sapeurs-pompiers de la ville.

Il veut une distillerie où les  visiteurs puissent assister à la fabrication. Alexandre Le Grand fait  alors construire un site inauguré en 1882 (l’année de l’introduction en Bourse) pour faire face à la production qui atteint 350 mille flacons et bientôt un million. C’est un majestueux palais néogothique et néo-renaissance qui au sous-sol accueille les alambics  et les caves de vieillissement (La Bénédictine est toujours élaborée là,  à Fécamp). Cette liqueur n’est pas réalisée par macération mais par distillation des plantes puis de la préparation finale avant la mise en barriques de chêne pendant deux ans.

Maintenant le breuvage est transporté incognito par camion citerne à Beaucaire dans le Gard où se fait la mise en flacons depuis que la marque a été rachetée (comme Get mint de Revel- Tarn) par le groupe Martini.

 

Le rez de chaussée et l’étage accueillent un musée, où sont déposées les collections d’art et d’art sacré, particulièrement riche des acquisitions d’Alexandre et des objets cachés lors de la révolution et certainement remis par Dom Blandin.

En particulier une éblouissante collection d’ivoires en statuaire ou triptyques qui devaient certainement servir de chapelles portatives.

DECONFINEMENT FECAMPOIS

 Toutes ces œuvres splendides sont datées du XVII-XVIIIème siècle. On peut voir aussi deux Christ dont un sculptédans une seule défense sans raccord des bras ; le carton signalétique relève ce détail.

DECONFINEMENT FECAMPOISDECONFINEMENT FECAMPOIS

Il aurait du être précisé "Christ des catholiques jansénistes" car ils matérialisaient leur théologie d’un Salut restreint par les bras du Christ rapprochés alors que ce Salut, pour les catholiques ordinaires, est offert au plus grand nombre et matérialisé par le Christ aux bras étendus sur la croix. Une autre curiosité avec cette Croix moderne en bronze doré et émaux. Superbe.

DECONFINEMENT FECAMPOIS

En réalité elle est du XIIème siècle.

De magnifiques peintures de diverses époques, des incunables (ouvrages réalisés avec des lettres d’imprimerie mais avant 1500 et reprenant la présentation manuscrite et enluminée).

DECONFINEMENT FECAMPOIS

ou bien aussi, venant d’Anjou, différentes sortes de verrous,  des coffres aux serrures très compliquées, une seule clé aussi compliquée, manœuvrant de quatre à six pênes.

DECONFINEMENT FECAMPOIS

Mais aussi un beau service à liqueur offert par le Tsar Nicolas II pour le cinquantième anniversaire de La Bénédictine (marqué 1863-1913).

DECONFINEMENT FECAMPOIS

Il est assez décevant mais aussi assez habituel de voir l’indifférence de beaucoup de visiteurs qui défilent devant les vitrines chargées d’Histoire et d’œuvres d’art à la vitesse d’un cortège de Japonais dans Notre Dame de Paris (avant l’incendie du toit bien sûr !). C’est vrai que la majorité est plus intéressée par la visite de la salle des alambics où des chais dans lesquelles flotte l’agréable parfum de La Bénédictine.

L’entrée est de 14 € avec dégustation de deux présentations de la liqueur ; il y a même un éthylomètre. Sur un site (Tripadvisor) j’ai pu lire que certains trouvaient que l’entrée était chère ; ils ne doivent pas avoir l’habitude de fréquenter les musées et, de plus, rares sont ceux qui offrent un verre d’excellent breuvage. Je pense que ce doit être les aigreurs de quelque anti-calotin primaire devant l’abondance de riches collections religieuses.

Dernier point n’achetez pas votre liqueur dans le centre Leclerc il y a à peu près 10€ d’écart en faveur de la boutique du musée.

 

Alexandre Le Grand, catholique pratiquant est aussi un mécène généreux ; il fonde une caisse de retraite pour tous ses employés, une caisse d’assurance, il crée un orphelinat, une fanfare. Son palais est en partie détruit par un incendie criminel en 1892 et reconstruit dès l’année suivante ; la production n’est pas altérée.

 

En 1871  il est fait Chevalier de la Légion d’honneur par décision du Ministre de l’Intérieur le 26 août. Pourquoi ?   En 1870, capitaine commandant la Compagnie de Sapeurs-pompiers de Fécamp, il a répondu, avec un détachement de sa compagnie, à l’appel que fit le Ministre de l’Intérieur aux Sapeurs-pompiers des départements alentour de Paris après l’attaque de la caserne de La Villette, le 14 août, par les hommes du socialo-anarchiste Blanqui, prémices, en quelque sorte de la Commune et de ses massacres quelques mois plus tard. « Lorsqu’éclatèrent les terribles incendies à Paris qui signalaient les derniers moments du règne de la Commune (mai 1871 note SCB), M. Legrand partit encore à la tête d’un détachement de sa compagnie et combattit l’incendie qui dévorait la Cour de Cassation et la Bibliothèque. Il put faire enlever le dernier drapeau rouge qui flottait sur la coupole du palais et sauver un lingot d’argent qui fut remis aux mains de l’architecte de ce monument A.N. Base Léonore LH/1560/18». Il verse 12 Francs pour « prix du brevet » (récépissé signé du receveur particulier des Finances de Fécamp).

Le 12 octobre 1874 il est fait Chevalier de l’ordre du Christ du Portugal. Il aurait mentionné la Légion d’honneur sur des prospectus « réclame » ce qui aurait entraîné une mise en demeure de cesser cela par le Grand chancelier de la Légion d’honneur.

Veuf en 1873 de Léonie Couïllard qui lui a donné 16 enfants (3 décédés en bas âge) en 21 ans de mariage ; elle décède 12 jours après avoir donné naissance à son dernier enfant qui meurt, à son tour, deux jours plus tard. Il se remarie en 1874 et sa nouvelle femme lui donne quatre enfants. Alexandre Le Grand (ou Legrand selon les actes) décède le 20 mai 1898 âgé de 67 ans.

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