Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN

Publié le par culture

CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN

Venue de l'Irlande du Nord la tempête est "baptisée" du prénom d'un employé de la météorologie irlandaise. C'est, paraît-il, la coutume de donner à ces fortes intempéries le prénom d'une personne du pays par où elles attaquent. Il faut prononcer Kiarann. Ce n'est pas sympa pour des Celtes d'avoir envoyé en celtie bretonne des vents et pluies qui ont causé des dommages humains et matériels. Elle aurait été féconde si elle s'était concentrée sur Paris qu'elle aurait nettoyée de ses surmulots et autres immondices !

Nous avions annoncé, hier, l'annulation de nos pieuses cérémonies au Champ des martyrs, et,  subséquemment, au mausolée de La Chartreuse à cause de la  décision de la Mairie de Brec'h d'interdire, par arrêté municipal, l'accès à cette chapelle ; il pouvait y avoir des risques après des chutes d'arbres, un maire n'est jamais trop prudent. Ce n'est que partie remise au samedi 25 novembre.

Envoyé sur place à ma demande un Membre du Souvenir Chouan de Bretagne, Philippe de G. a réalisé de nombreux clichés ; la chapelle n'a pas souffert du tout et heureusement car elle est en pleine restauration par la municipalité. Les abords ont vu des arbres arrachés ou brisés ; il n'y a pas de gros dégâts, les arbres du site ont tenu !

Par contre le terrain semble particulièrement spongieux.

CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN
CIARAN ET LA CHAPELLE DU CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H, MORBIHAN

DEO GRATIAS !

Merci à Philippe de G pour ses clichés.

Partager cet article
Repost0

ANNULATION DE NOTRE COMMEMORATION DU SAMEDI 4 NOVEMBRE.

Publié le par culture

ANNULATION DE NOTRE COMMEMORATION DU SAMEDI 4 NOVEMBRE.

Notre Conseil d'Administration prévu Samedi 4 novembre a du être annulé le restaurateur ne pouvant nous recevoir n'ayant plus d'électricité.

Trouver un autre restaurant, comme nous l'avons envisagé avec le Vice-président du SCB ?

A 10 H 38 je recevais un message électronique de la Mairie de Brec'h m'annonçant que le maire venait de prendre un arrêté interdisant l'accès à la chapelle du Champ des martyrs des arbres étant tombés à cause de la tempête.

Après une nouvelle communication téléphonique avec le Vice-président du SCB il a été décidé d'annuler notre réunion et de la repousser au samedi 25 novembre.

Il fallut ensuite prévenir ceux qui s'étaient inscrits pour le repas et ceux qui désiraient assister à la messe de Requiem en la chapelle du Champ des martyrs et à l'Absoute au mausolée de La Chartreuse, par Mél ou par téléphone, lorsque celui-ci fonctionnait. Heureusement le téléphone mobile fonctionnait.

Ainsi, depuis que cette journée du Souvenir a été rétablie en 2003 (créée en octobre 1829 et disparue en 1950) il n'y aura eu que trois interruptions :

- En 2007 par manque de célébrant,
- En 2020 par la terreur sanitaire et l'interdiction macroniste,
- En 2023 à cause de Ciaran, la tempête dévastatrice des côtes bretonnes (ne pas confondre avec Cioran l'anticommuniste roumain).

Prochain rendez-vous : La commémoration des Noyades de Nantes (1793-1794) avec la participation, pour la première fois, du Souvenir Vendéen, samedi 18 novembre 2023.

 

Partager cet article
Repost0

EXECUTION DE 20 GIRONDINS, 31 OCTOBRE 1793

Publié le par culture

EXECUTION DE 20 GIRONDINS, 31 OCTOBRE 1793

Les Girondins. Il ne s'agit évidemment pas d'un club de football ou d'habitants d'un département mais de députés qui ont lutté contre la royauté en 1792 sous l'égide du député Jacques Brissot. Ce parti appelé Brissotins prendra l’appellation Girondins par la prépondérance des députés issus dudit département.

Sous la pression de la Commune de Paris et des Montagnards 73 furent mis en état d'arrestation lors des journées des 30 mai et 2 juin 1793 lors de leurs accrochages avec les députés LFI de l'époque connus sous le nom de Montagnards à propos de poursuites éventuelles contre Marat.

21 vont faire l'objet d'un procès, procès nombreux à l'époque par leur irrégularité légale, c'est à dire sans avocats.

Le 31 octobre dans les cinq charrettes se dirigeant vers la place de la révolution (ex Place Louis XV, actuelle Place de la Concorde) il y en a 20, encore vivants, et le cadavre de Dufriche-Valazé, 42 ans, député de l'Orne,  qui s'est poignardé la veille lors du procès. Hermann, le juge, et Fouquier-Tinville, Accusateur publique, ont insisté pour que ce mort accompagne ses collègues.

Antiboul 40 ans, député du Var ; Boilleau, 41 ans, député de l'Yonne ; Boyer-Fonfrède, 27 ans, député de Gironde ; Brissot, 39 ans, député d'Eure & Loire ; Carra, 50 ans,  député de Saône et Loire ; Duchastel, 27 ans, député des Deux-Sèvres ; Ducos, 28 ans,  député de la Gironde ; Duprat, 33 ans,  député des Bouches du Rhône ; Fauchet, 49 ans, évêque constitutionnel et député du Calvados ; Gardien, 39 ans, député d'Indre et Loire ; Gensonné, 35 ans,  député de Gironde ; Lacaze, 42 ans, député de Gironde ; Lasource, 39 ans, député du Tarn ; Lauze de Perret, 46 ans,  député des Bouches du Rhône ; Lehardy 35 ans, député du Morbihan ; Lesterpt-Beauvais, 43 ans, député de Haute-Vienne ; Mainvielle, 28 ans, député des Bouches du Rhône ; Brûlart, marquis de Sillery, 57 ans, député de la Somme ; Vergniaud, 35 ans,  député de Gironde ; Viger, 36 ans, député de Maine et Loire.

Leur exécution a lieu en 38 minutes. Ils furent inhumés à proximité du couple royal dont ils avaient participé à la chute le 10 août 1792.

Madame Roland, la femme de l'ancien Ministre de Louis XVI sera guillotinée le 8 novembre ; son mari, qui aurait trouvé des pièces à charge contre le Roi dans l'armoire de fer en décembre 1792, se suicidera.
Condorcet se suicidera.
Rabaut Saint-Etienne sera guillotiné le 5 décembre 1793.
Lebrun sera guillotiné le 28 décembre 1793.
Pétion, Buzot et Barbaroux avaient réussi à fuir ; cernés à Saint Magne de Castillon (Gironde) Pétion et Buzot se suicident le 24 juin ; Barbaroux rate son suicide et sera guillotiné le 25 juin 1794 à Bordeaux.
Que les âmes sensibles se souviennent que les Ministres Girondins ont poussé Louis XVI à signer la déclaration de guerre à l'Autriche qui déclencha les divers évènements qui entraînèrent la chute de la royauté et l'enchaînement des évènements dramatiques qui s'ensuivirent jusqu'à la terreur.
Les Girondins ont sous-estimé la violence et la détermination des LFI de l'époque, les Montagnards !

 

Partager cet article
Repost0

ARMOIRES DE FER & TÊTES DE BOIS !!!

Publié le par culture

ARMOIRES DE FER & TÊTES DE BOIS !!!

J'ai lu récemment sur le Facebook d'une personne de la noblesse, relayant un article d'un Patrick de K. sur l'armoire de fer, Gamain etc., les mêmes reprises de sottises répétées en boucle. Une confusion est faite entre trois armoires, celle de cette illustration réalisée par Ange-Louis Janet, Janet-Lange de son nom d'artiste, pour l'ouvrage d'Alphonse de Lamartine l'Histoire des Girondins paru en 1847, écrit à la gloire de la révolution. Celle qui a"vomi" quantité de documents  sous les recherches du ministre Roland ; enfin celle décrite par le fidèle domestique de Louis XVI, François Hue.

L'erreur propagée est donc ancienne.

L'armoire de fer à laquelle se réfèrent beaucoup d'écrivains, sans grande recherche de vérité historique, est le meuble qui avait été construit en 1790-1791 pour recéler les papiers et actes de l'Assemblée constituante, pour son seul usage, dans la salle des Machines des Tuileries. Son accès était interdit au chef de l'exécutif, le roi Louis XVI. En 1848 cette vaste armoire aux deux portes blindées fut installée dans les locaux de l'Hôtel de Soubise.

ARMOIRES DE FER & TÊTES DE BOIS !!!

Il y a l’armoire de fer du phantasme d'où sort le squelette de Mirabeau, dans laquelle un homme tient facilement debout. Celle-ci est vraiment le fruit de l'imaginaire le plus psychopathe.

ARMOIRES DE FER & TÊTES DE BOIS !!!

Et puis il y a celle, dont nous n'avons pas d'illustration, installée dans une embrasure de porte entre la chambre du roi et celle de leur fils, décrite par le témoin le mieux placé,  en dehors du Roi et de Gamain, François Hue qui par ses descriptions semble avoir été un témoin oculaire :

"Des motifs de prudence avaient engagé le Roi à pratiquer dans son palais un dépôt secret. Sa demeure, déjà violée plus d'une fois pouvait l'être encore ; il voulait du moins mettre en sûreté ses papiers les plus importants. L'emplacement du dépôt avait été choisi dans l'embrasure d'une porte qui communiquait de la chambre à coucher du Roi dans celle de Monsieur le Dauphin. A l'aide d'une vrille, seul instrument que l'on pût employer sans bruit, le Roi était parvenu à faire dans le lambris de cette porte une ouverture de 22 pouces de haut sur 16 de large. Il avait creusé dans le mur et fait sur les mêmes dimensions un trou de huit à neuf pouces de profondeur. Chaque jour le Roi levait le morceau qu'il avait détaché du lambris et le travail du jour achevé, il rattachait ce morceau par quatre vis. Lui-même scella en plâtre quatre tasseaux, sur lesquels il posa un double rang de tablettes en bois: là il rangea ses papiers. Le serrurier fut appelé pour doubler d'une feuille de tôle le morceau de lambris qui recouvrait cette ouverture."

Que représente une ouverture de 22 pouces sur 16 et de 9 d'épaisseur ? 1 pouce = 254 mm.

Soit une armoire de 56 x 40 x 22 Cm ! Une grande clef USB, des temps anciens, vu le nombre de documents que Roland déposera sur le bureau de la Convention lors du "procès" à charge du premier Roi des Français. Ce qui explique que, lorsqu'il sera "jugé" Louis XVI ne reconnaîtra pas un grand nombre des pièces qui lui seront montrées.

Lorsque Louis XVI sera renversé et la royauté abolie, François Gamain serrurier du palais des Tuileries après l'avoir été de celui de Versailles, se retrouvera sans emploi. C'est lui qui mouchardera l’existence de cette armoire à Roland, le 20 novembre 1792, et accusera Louis XVI d'avoir voulu l'empoisonner en lui servant un verre de vin, à la fin des travaux, le 22 mai 1792. Le fourbe obtiendra une rente de la Convention en avril 1794.

Ayant sans aucun doute pâti d'un poison à libération prolongée, il mourra en mai 1795.

Partager cet article
Repost0

SAMEDI 4 NOVEMBRE 2023, CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H;

Publié le par culture

SAMEDI 4 NOVEMBRE 2023, CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H;

Samedi 4 novembre 2023 à 15 H la messe de Requiem sera célébrée en la chapelle du Champ des martyrs de Brec'h (près d'Auray) à la mémoire des victimes de la révolution, des Émigrés et Chouans tués ou fusillés après l'échec de la Bataille de Quiberon (21 juillet 1795) ;  et plus particulièrement des 208 fusillés, à proximité de cette chapelle, entre le 29 juillet et le 3 septembre 1795, condamnés par les Commissions militaires créées par le général Lemoine sur ordre des Conventionnels en mission Blad et Tallien.

Cette cérémonie a été restaurée par le Souvenir Chouan de Bretagne en novembre 2003 après que, lors de notre Assemblée générale à Loudéac en juillet 2001, un adhérent ait évoqué cette cérémonie qui avait été voulue en 1829, célébrée le premier samedi après la Toussaint, et disparut vers 1950. Depuis cette "tradition" est entretenue sauf en 2007, par manque de prêtre, et en 2020 à cause de la terreur sanitaire.

A 16 H 15 nous serons au Mausolée de La Chartreuse pour la cérémonie de l'Absoute.

Ceux qui le désirent peuvent nous rejoindre pour déjeuner (26 €) au restaurant La Boule d'Or à Sainte Anne d'Auray à 12 H.

SAMEDI 4 NOVEMBRE 2023, CHAMP DES MARTYRS DE BREC'H;
Partager cet article
Repost0

REMINISCERE : 22-23 OCTOBRE 1793.

Publié le par culture

REMINISCERE : 22-23 OCTOBRE 1793.

Après la défaite subie à Cholet le 17  octobre 1793, l'Armée Catholique et royale se replie sur Saint Florent le Vieil ; en effet un cri a retenti "A la Loire !". Il semblerait que le Conseil de l'Armée, sur les conseils de Philippe de La Trémoïlle, prince de Talmont, avait décidé de passer le fleuve et d'aller chercher de l'aide auprès des révoltés du nord Loire. Les généraux successifs, Charles Melchior Artus de Bonchamps et Maurice d'Elbée sont hors de combat et incapables physiquement de mener l'armée, troupe immense composée de combattants ; de très nombreux non-combattants (anciens, femmes et enfants) alourdissent la marche de cette grande foule (elle est estimée à 80.000 personnes).

Imaginons la surface que représente cette foule ; si l'on compte à peu près un mètre carré par personne cela représenterait 8 hectares, soit 8 à 10 terrains de football, de personnes se déplaçant ! Énorme cette masse en mouvement qui ne peut échapper à la surveillance des Bleus !

Il n'y a pas eu que Saint Florent comme lieu de traversée ; de là sont partis le plus grand nombre, M. de Bonchamps (qui mourra le 18 octobre a La Meilleraie village sur la Loire de la commune de Varades) et Louis-Marie de Lescure grièvement blessé au côté droit de la tête. Le cliché, supra, est un tableau d'une collection privée qui illustre sa traversée du fleuve. D'autres lieux de traversée sont signalés tels que Ingrandes.

Le regroupement se fait à 20 Km au nord, à Candé, où tous se retrouvent le 19 au soir. L'hôpital accueille les blessés les plus gravement atteints.

 

REMINISCERE : 22-23 OCTOBRE 1793.

Une trentaine de blessés, qui sont installés dans cet hôpital, y seront massacrés par les Bleus lorsqu'ils reprendront la ville après le départ de l'Armée catholique le 21 octobre.

Puis c'est la montée vers Château-Gontier, à 40 kilomètres ; ils ont, sans aucun doute, emprunté ce chemin creux qui est l'ancien chemin de Candé à Château-Gontier.

REMINISCERE : 22-23 OCTOBRE 1793.

Château-Gontier est la ville de Pierre Mercier (dit La Vendée) ; on peut penser qu'il y a aussi Georges Cadoudal qui, tous les deux, faisaient partie des Compagnies Bretonnes de Bonchamps et qui, sous les ordres du remarquable René Palierne de La Haudussais (28 ans), ont sécurisé la rive droite de La Loire pour favoriser la traversée du fleuve.

De Château-Gontier la foule immense de l'Armée Catholique et Royale part sur Laval qu'elle atteint après un périple de 30 kilomètres le 23 octobre. 90 kilomètres ont été parcourus en quatre-cinq jours. Cette foule harassée va pouvoir  se reposer et reprendre des forces les Bleus étant tenus à distance par les combattants royalistes qui ont infligé déjà, et infligeront encore,  quelques cuisantes défaites aux républicains, en particulier à La Croix Bataille et lors de la tentative du général Léchelle. Les dictats de Esnue-Lavallée sont sans effet sur les troupes qui ont tendance à fuir les combats. Il faudra attendre le redoutable et cruel Jean-Baptiste Volcler, prêtre renégat née à Désertines le 15 octobre 1765 (et non 1760) qui rendra son âme au diable le 20 juillet 1813 à Abbeville (Somme) âgé de 48 ans et demi.

Louis-Marie de Lescure est installé dans l'hôtel de Monfrand ce qui lui permet de se remettre, provisoirement, de sa blessure et de la fatigue d'avoir été brinquebalé depuis Saint Florent.

REMINISCERE : 22-23 OCTOBRE 1793.
Partager cet article
Repost0

16 OCTOBRE 1793, " UN CRIME PIS QU'UN REGICIDE" !

Publié le par culture

16 OCTOBRE 1793, " UN CRIME PIS QU'UN REGICIDE" !16 OCTOBRE 1793, " UN CRIME PIS QU'UN REGICIDE" !

C'est l'Empereur déchu, exilé sur l'île de Sainte Hélène, qui fera cette déclaration au comte de Mollien : "Si ce n'est pas un sujet de remords, ce doit être au moins un bien grand sujet de regret pour tous les cœurs français que le crime commis dans la personne de cette malheureuse reine. Il y a une grande différence entre cette mort et celle de Louis XVI, quoique, certes, il ne méritât pas son malheur. Telle est la condition des rois, leur vie appartient à tout le monde ; il n'y a qu'eux seuls qui ne peuvent pas en disposer ; un assassinat, une conspiration, un coup de canon, ce sont là leurs chances ; une femme qui n'avait rien que des honneurs sans pouvoir, une princesse étrangère, le plus sacré des otages, la trainer d'un trône à l'échafaud à travers tous les genres d'outrages! Il y a là quelque chose de pis encore que le régicide !".

A quatre du matin se tient la dernière séance de la sinistre tragédie qu'a été le pseudo procès de Marie-Antoinette, reine de France. Elle est la victime politique d'une période trouble dont son neveu François II d'Autriche est en guerre avec la république qui a imposé sa dictature politique le 21 septembre 1792.

L'ignominie cruelle de ses accusateurs leur fera même refuser le verre d'eau qu'elle demandait.

De l’Instruction préalable de ce pseudo procès trois chefs d'accusation ont été retenus :

- D'avoir épuisé le trésor national

- D'avoir entretenu des intelligences et des correspondances avec l'ennemi,

- D'avoir tramé des conspirations contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État.

Quatre questions sont posées aux jurés :

- Est-il constant qu’il ait existé des manœuvres et des intelligences avec les puissances étrangères et autres ennemis extérieurs de la République, lesdites manœuvres et des intelligences tendant à leur fournir des secours en argent, à leur donner l’entrée du territoire français et à leur faciliter le progrès de leurs armes ?

- Marie-Antoinette d’Autriche est-elle convaincue d’avoir coopéré à ces manœuvres et d’avoir entretenu ces intelligences ?

- Est-il constant qu’il ait existé un complot et une conspiration tendant à allumer la guerre civile à l’intérieur de la République ?

- Marie-Antoinette est-elle convaincue d’avoir participé à ce complot et à cette conspiration ? 

Aux quatre questions la réponse des jurés est "Oui". Aucune preuve tangibles de ces accusations n' a été apportée. L'accusation d'inceste contre son propre fils portée par le haineux Hébert a été repoussée ; il ne reste que la haine de Fouquier ayant traité "l'accusée" de "fléau et sangsue des Français. Un dossier vide ; elle est bien une victime politique alors qu'elle avait apporté ses réponses contradictoires lors de l'Instruction.

Le médecin Souberbielle, robespierriste et ami de Robespierre (qu'il trahira le 26 juillet 1795) fait partie des jurés ; il confiera à ses collègues que "La Capet" souffrant de nombreuses pertes de sang (ménorragies) est condamnée médicalement à court terme. Pure allégation la femme souffrant de l'ignoble pression depuis des mois, de la mort de son royal époux, d'avoir été séparée des siens toutes choses qui entraînent, chez une femme de grandes anomalies au niveau du petit bassin. En quelque sorte une exécution bienfaitrice ? Certains auront l'audace de l'avancer !

Elle rédige une lettre pour sa belle-sœur, Madame Élisabeth, qui n'en aura jamais connaissance. Cette lettre, déposée aux Archives nationales, révèle sa totale abnégation, son pardon à ses accusateurs et son amour pour ses enfants et sa belle-sœur et le pardon de ceux qu'elle aurait involontairement blessés.

A midi et quart, ce 16 octobre, il y a exactement 230 ans, tout est consommé. Elle a impressionné ses bourreaux "justiciers" par sa dignité, sa personnalité, sa résignation et son courage.

Inhumée dans le "charnier" de la Madeleine Marie-Antoinette en sera exhumée le 18 janvier 1815 et inhumée avec Louis XVI dans la basilique Saint Denis le 21 janvier. L'orant de son tombeau est de la main du même sculpteur qui a réalisé les sculptures du mausolée de La Chartreuse à Brec'h, Pierre Petitot.

Ce"procès" fait aussi partie de ce que certains appellent les "valeurs de la république" !

Comme chaque année notre fidèle Marc a déposé un bouquet de fleurs de lys ; nous l'en remercions vivement.

 

 

Partager cet article
Repost0

14 OCTOBRE 1793, LE PROCES INIQUE DE MARIE-ANTOINETTE.

Publié le par culture

14 OCTOBRE 1793, LE PROCES INIQUE DE MARIE-ANTOINETTE.

Il y a 230 ans, à 8 H 30, s'ouvre le "Procès" (guillemets de rigueur) de Marie-Antoinette de Lorraine d'Autriche,  veuve de Louis XVI exécuté à l'issue d'un "procès" indigne organisé par la Convention qui s'était auto-érigée en juge. Celle qui n'est plus Reine de France est jugée par le Tribunal révolutionnaire fondé le 10 mars 1793 sur proposition de Danton (qui en fera les frais), Lindet qui passera à travers les mailles de la Terreur, Levasseur (le boucher de Sedan) qui lui aussi échappera à la répression en votant en juillet 1794 contre Robespierre, dont il était l'ami. C'est un tribunal d'exception qui juge sans appel ni cassation. Un système que l'on retrouve chez les démocrates soviétiques et nazis au XXème siècle.

Ce "tribunal" est présidé par Martial Herman ; l'Accusateur public est Fouquier-Tinville,Vice-présidents Scellier et Coffinhal (qui, ironie de l'Histoire, finiront leur existence misérable sous le couperet de la guillotine sur décision dudit tribunal).

Aux yeux des Archives du Ministère de la Justice le dossier est vide ; Marie-Antoinette est accusée lors de l'Instruction :

-D'avoir dilapidé les finances de la France en versant des millions à l'empereur d'Autriche.

Marie-Antoinette s'exprimant à la troisième personne " Elle sait que l'on s'est servi de ce moyen contre elle ; elle aimait trop son époux pour dilapider l'argent de son pays ; que son frère n'avait pas besoin de l'argent de la France et que par les mêmes principes qui l'attachaient à la France elle ne le lui aurait pas donné".

- Lorsqu'il est question de savoir si Louis Capet sanctionnerait ou opposerait son véto aux décrets concernant les Émigrés, les prêtres réfractaires et fanatiques ce n'est pas elle qui a déterminé Capet à apposer son véto à ces décrets ?

- "Que son époux n'avait pas besoin qu'on le pressât pour faire ce qu'il croyait  de son devoir ; qu'elle n'était point du Conseil ; que ce n'est que là que ces sortes d'affaires se traitaient et se décidaient".

- "C'est vous qui avez appris à Louis Capet cet art de profonde dissimulation avec laquelle il a trompé trop longtemps le bon peuple français, qui ne se doutait pas qu'on pût porter à un tel degré la scélératesse et la perfidie ?".

"Oui le peuple a été trompé ; il l'a été cruellement, mais ce n'est ni par son mari, ni par elle".

- "Vous n'avez jamais cessé un moment de vouloir détruire la liberté ; vous vouliez à quelque prix que ce fût remonter au trône sur les cadavres des patriotes ?".

"Qu'ils n'avaient pas besoin de remonter sur le trône, qu'ils y étaient ; qu'ils n'ont jamais désiré que le bonheur de la France, qu'elle fut heureuse ; mais qu'elle le soit, ils seront toujours contents".

Ses avocats sont Claude Chauveau-Lagarde, 37 ans, et Guillaume Tronson-Ducoudray, 43 ans. Courageux ils n'ont eu accès au fatras d'écrits que trop peu de temps avant l'Instruction et n'ont pas pu élaborer une plaidoirie point par point ; ils soulignent quand même l'inexistence de preuves des accusations.

La reine est très affaiblie physiquement, moralement et psychiquement ; on le serait à moins depuis l'enferment au Temple, l'exécution de son époux, la séparation de son fils le 13 juillet 1793 et enfin son emprisonnement, totalement isolée, à la Conciergerie le 2 août. Il va lui falloir une sacrée force pour tenir durant les deux jours de cet inique procès où les coups les plus insultants lui seront portés y opposant sa très grande dignité qui en imposera à ses bourreaux "juges".

Ce 14 octobre 1793 c'est depuis le 12 la poursuite des profanations des tombeaux de Saint Denis avec la violation du tombeau de Louis XIV mis dans une fosse. Il faut rappeler, une nouvelle fois, que c'est l'ignoble Barère qui est l'instigateur de ces profanations.

Le 12 octobre François-Athanase Charette de La Contrie a, avec ses Paydrets, pris l'île de Noirmoutier.

 

Partager cet article
Repost0

30 SEPTEMBRE AU MAUSOLEE, UNE SEMAINE DEJA !

Publié le par culture

30 SEPTEMBRE AU MAUSOLEE, UNE SEMAINE DEJA !

Tempus fugit (le temps fuit) disaient déjà les Romains.

Il y a une semaine, après notre belle Assemblée Générale, nous étions une cinquantaine de personnes réunies pour commémorer à La Chartreuse la pose de la première pierre du mausolée par la Duchesse d'Angoulême le 20 septembre 1823, il y a 200 ans.

Ouest-France Auray avait annoncé le matin même cette cérémonie, annonce hélas limitée à l'édition alréenne et pas au pays vannetais. Mais c'est mieux que rien !

Monseigneur Centène, évêque de Vannes, présidait la cérémonie religieuse très recueillie et, lors de l'absoute, la bénédiction des ossements des fusillés du Champ des martyrs a mis beaucoup d'émotion.

Merci à tous les participants et à Charles pour les photos et vidéos (à venir).

Partager cet article
Repost0

LA MAIRE DE PARIS ET LE VIDE CULTUREL SIDERAL

Publié le par culture

LA MAIRE DE PARIS ET LE VIDE CULTUREL SIDERAL

Ce n'est pas de la Chouannerie mais c'est amusant d'entendre Annie Dingo, éleveuse de surmulots, répondre à un Conseiller municipal lui reprochant de transformer en plomb tout ce qu'elle touche au contraire du roi Midas, roi de Phrygie (ancien royaume dans l'actuelle Turquie d'Asie mineure), qui transformait en or tout ce qu'il touchait. Midas pour elle c'est le marchand de pots d'échappement (Vidéo trouvée sur le site de Valeurs Actuelles).

Pour elle Carrefour doit être l'épicerie qui se trouve au carrefour près de chez elle !

Comment peut-on être aussi sotte !

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >>