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BELLE FÊTE DE LA NOËL 2014 à TOUS

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Belle fête de la Noël à tous les Membres du Souvenir Chouan de Bretagne et à ses amis avec cette crèche de Pluneret, où figure en arrière plan le pont du Bono.

BELLE FÊTE DE LA NOËL 2014 à TOUS

Lors de la messe de la nuit, dans son homélie donnée aux fidèles, l'abbé Yves Chéreau a prononcé une phrase explicite sur le Mystère de l'Incarnation:

"La Nativité, c'est l'Invisible qui se rend Visible"

Dieu, invisible aux yeux humains,  Se rend visible par l'Incarnation de Son Fils.

Par la puissance du Saint Esprit "Qui cum Patre Filioque procedit" qui procède du Père et du Fils.

Quand "on" "range" le christianisme dans les religions monothéistes, "on" commet une sottise sinon une faute grave. Il n'y a aucune corrélation avec les autres, ni avec l'Être suprême ni avec la déesse Raison. C'est une des causes du soulèvement, il y a 220 ans, et de tout ce sang versé par les martyrs et confesseurs de la foi.

Autres temps, autres similitudes en particulier en Irak, en Syrie, en Egypte, en Lybie, en Tunisie, en Algérie, au Mali etc. La liste est longue.

Allez, il ne faut jamais désespérer. Bonne Octave de Noël à tous.

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LE CHOUAN ERIC ZEMMOUR suite...

Publié le par culture

Un lecteur a laissé ce commentaire à la suite de l'article consacré au Chouan Zemmour:

"Eric ZEMMOUR a surement beaucoup de qualités, dont le courage et la lucidité, mais pour en faire un chouan, ne pensez-vous pas qu'il lui manque la foi catholique ? IL est comme Maurras, de ces gens qui considèrent que l'influence sociale et culturelle de l'Eglise est bienfaisante et doit être prépondérante... De là à en faire un chouan, vous allez un peu loin; je ne partage pas votre avis."

Que ce lecteur ne partage pas l'avis du rédacteur de l'article est de son droit le plus strict. Mais le rédacteur de l'article ne partage pas du tout l'opinion de ce lecteur sur le fait qu'il faille être catholique pour avoir droit à l'étiquette Chouan.

Si le Grand Soulèvement de mars 1793 est la résultante d'une exacerbation continue depuis début juillet 1789 dont la persécution anti-catholique est une composante fondamentale certes, il faut se souvenir que la Révolte est déclenchée par la conscription des 300 mille.

Les Révoltés se dressent au nom des atteintes perpétrées contre leurs libertés y compris la liberté religieuse. Il est possible de citer des Révoltés qui n'étaient pas des "piliers" d'église ; d'autres n'étaient pas catholiques tel Louis de Frotté, le grand chef normand Protestant, ainsi que bon nombre de ses officiers. Dans le Midi, l'abbé Jean-Baptiste Pialat fut souvent protégé, pendant sa période cachée de 1792 à 1796, par des protestants des montagnes cévenoles qui n'hésitaient pas éventuellement, à faire le "coup de feu".

En Lozère "le Roi" de Bauzon n'était pas un homme de vertus et pourtant il fut un sacré Chouan.

Eric Zemmour a le mérite de défendre l'honneur de la France et de ses racines chrétiennes ; il défend l'Eglise catholique et ses persécutés montrant ainsi qu'il est plus courageux que la majorité de nos évêques. Il se lève au nom de ses idéaux, au risque de tout perdre, non pas en Don Quichotte mais en opposant intellectuellement armé à la dérive du continent intellectuel, spirituel et moral. Pour nous, au Souvenir Chouan de Bretagne c'est bien de la Chouannerie.

Il est un digne disciple d'Armand Tuffin, marquis de La Rouërie (qui était un peu franc-maçon !), le théoricien du Soulèvement qui a jeté les bases de la Chouannerie ; nous n'allons pas chipoter le titre de "Chouan" à Eric Zemmour !

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Liberticide, Egaliticide, Fraterniticide : ERIC ZEMMOUR viré d'iTélé

Publié le par culture

 

La Chouannerie ce n'est pas des évocations en costume folklorique.

La Chouannerie n'est pas un fond de commerce à buts très lucratifs.

Etre Chouan n'est pas se contenter d'inaugurer des plaques où de déposer des gerbes.

Etre Chouan c'est faire la corrélation entre les événements qui se déroulent à 220 ans d'écart, la seule différence est la façon de tuer du système qui n'est plus - pour l'instant - sanglante.

Etre Chouan c'est se battre et résister à la calomnie, aux insultes, aux diagnostics psychiatriques en privé ou en public (SR).

Eric Zemmour est un Chouan du XXIème siècle désintéressé. Par exemple il a fait deux conférences dans l'Ouest à Rennes et à Nantes : il n'a pris aucun honoraire comme il me l'a affirmé, le prix des entrées partant dans d'autres poches. Il livre son combat, ses idées à la pointe de son stylo.Il est un homme libre, même si sa liberté est surveillée.

Son éviction de iTélé est l'illustration des actions punitives d'un système à bout de souffle qui n'hésite plus entre les mises à mort sociales, économiques, fiscales, ou de la réputation avec le soutien de la veulerie :

Une guillotine sèche plus terrible que l'autre car le supplice se prolonge....

Entretenu par des journalistes aux ordres.

Ah! Ouiche! Elle est belle leur liberté  ! (Les Euménides de Belgique)

On utilise un mot non prononcé pour en faire un procès stalinien comme le dit si bien Eric Zemmour dans la vidéo ci-dessous. Les Vichinsky (terrible procureur des Procès de Moscou) à la (encore) petite pointure ne manquent pas !

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VILLIERS PRÉFÈRE LES CRÊPES AUX GALETTES DE SARRASIN ...

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Un ami m'a envoyé cette vidéo que je ne connaissais pas ; je ne puis la garder égoïstement. Villiers le Puyfolais face aux Sarrasins ! C'est saint Louis qui a du être content et se frotter les mains en voyant son laudateur lever son gonfanon face à la mini horde !

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16 DECEMBRE 1794, CARRIER SUBIT SON JUSTE CHÂTIMENT

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16 DECEMBRE 1794, CARRIER SUBIT SON JUSTE CHÂTIMENT16 DECEMBRE 1794, CARRIER SUBIT SON JUSTE CHÂTIMENT16 DECEMBRE 1794, CARRIER SUBIT SON JUSTE CHÂTIMENT

IL Y A 220 ANS

A cinq heures du matin le Président du Tribunal révolutionnaire Dobsent, les trois Vice-présidents, les 18 juges assistants, l'Accusateur public Leblois, le greffier et les 50 jurés se sont retirés pour délibérer après les quatre heures un quart de l'auto-plaidoirie de Carrier. Personne ne s'est risqué à le défendre.

A ses côtés 32 coaccusés qui ont, eux, au sens propre, du sang sur les mains.

Une heure plus tard, le Président prononça le verdict:

La mort dans les 24 heures pour Carrier (38 ans), Pinard (26 ans) et Moreau-Grandmaison (39 ans).

Les autres accusés : Bachelier, Bollogniel, Boulay, Boursy, Chartier, Chaux, Coron, Crespin, Ducon, Durassier, Forget, Foucaud,  Gauthier, Goullin, Guillet, Héron, Jolly, Lefèvre, Lévêque, Macé, Mainguet, Louis Naud, René Naud, O'Sullivan, Perrochaux, Proust, Richard, Robin

Sont reconnus complices ou auteurs de ces manoeuvres et intelligences (des crimes commis) en ayant participé à l'organisation des noyades ou en donnant des ordres arbitraires, en levant des taxes vexatoires, en faisant régner la terreur, en volant chez les particuliers. Mais ils ne l'ont pas fait dans un but contre-révolutionnaire !!!

Ce gibier de potence, ou plutôt de guillotine, ces bandits furent acquittés ; le Conventionnel Lecointre demanda que ces assassins soient jugés par un tribunal criminel dans leurs départements mais il n'y eut jamais de suite donnée à cette proposition de décret.

Gallon et Vic, au rôle plus obscur et indéfini furent aussi acquittés et mis en liberté.

A 2 heures de l'après-midi, le bourreau Sanson et ses aides vinrent à la Conciergerie chercher les trois condamnés. Si Carrier était d'un grand calme, si le cruel Moreau-Grandmaison le noyeur-sabreur pleurait à chaudes larmes, Pinard était comme fou à tel point qu'après qu'il eut essayer d'étrangler Carrier, il fallut se mettre à plusieurs pour le maîtriser, lui raser la nuque et l'attacher.

En descendant de charrette au pied de l'échafaud, la foule présente en grand nombre "applaudit cruellement pour témoigner sa satisfaction à les voir mourir" (Comte Fleury, Editions Pays et Terroirs).

Grandmaison se laissa renverser sur la planche à bascule ; il fallut que les quatre aides du bourreau contiennent Pinard écumant et rageant, se servant de ses poings liés et cherchant à mordre. Carrier monta les marches, sans manifester la moindre émotion sauf lorsque retentit, sortant d'un fifre, le ça ira, qui sembla outrager Carrier qui pourtant avait du le siffloter pour ses victimes.

Le Représentant zélé sut mourir avec dignité d'un rapide supplice, celui qu'il avait réservé à ses victimes étant plus terrible par la longue agonie.

Sa mort est une opération de blanchiement de la Convention qui l'a fait mettre en accusation d'où l'explication de sa phrase :"Tout est responsable ici, y compris la clochette du Président" (le "boucher" Legendre).

Il est intéressant de noter, parmi ceux qui l'ont décrété d'arrestation, des députés aux moeurs pures qui auraient été en bonne compagnie, avec lui, aujourd'hui, il y a 220 ans, sur la place de Grève : Billaud-Varenne, Fréron, Lequinio, Bourbotte, Bô.

Non, Carrier n'a pas été exécuté pour ses crimes, mais pour l'activité contre-révolutionnaire qu'il aurait menée afin d'exacerber les réactions des persécutés et les obliger à se révolter. C'est beau comme du Vichinsky (procureur stalinien responsable des purges à Moscou).

Article plus étoffé dans La Revue de décembre.

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NEMOURS : EXPOSITION SUR LA REVOLUTION et hommage à la famille royale.

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NEMOURS : EXPOSITION SUR LA REVOLUTION et hommage à la famille royale.NEMOURS : EXPOSITION SUR LA REVOLUTION et hommage à la famille royale.

Il est toujours utile de s'intéresser aux différentes expositions consacrées à la révolution, aux vues qui lui sont consacrées sous divers aspects.

Ayant lié une relation épistolaire avec le principal organisateur de l'exposition "La révolution est dans l'assiette", c'est avec plaisir que je mets, ci-dessous, son texte en invitant ceux qui verront cette annonce, plus particulièrement nos adhérents de la grande région parisienne à rendre visite à cette exposition. Soulignons que ces expositions constituent les rares occasions de voir des pièces venant souvent de collections privées donc invisibles pour le plus grand nombre.

Le musée est ouvert: Dimanche : 14 H - 18 H, du mercredi au samedi de 10 H - 12 H 30, 14 H - 18H. Le prix de l'entrée est de 3€, 2€ tarif réduit.

« La Révolution est dans l’assiette ».

Riche de notre expérience sur ce « Maestro » de la céramique qu’a été Christophe Potter, le conservateur du musée-château de Nemours, M. Arnaud Valdenaire nous a demandé de concevoir une exposition originale intitulée : « La Révolution est dans l’assiette » qui couvrira la période 1788-1799. Elle se tiendra entre le 13 décembre 2014 et le 19 avril 2015. Elle mettra en valeur la collection du docteur Adolphe Dumée (1844-1914), riche de plus d’une centaine de faïences révolutionnaires nivernaises, léguée en 1911 au musée de Nemours et qui n’était plus sortie des réserves depuis le bicentenaire de 1989.

Pour cette exposition, nous avons souhaité faire, d’une part, un parallèle entre les céramistes traditionnels de Nevers œuvrant au pinceau sur faïence stannifère et les avant-gardistes, comme Potter avec notamment les décors imprimés sur faïence fine ou des porcelaines haut de gamme dont une partie de service réalisé, semblerait-il pour Marie-Antoinette. D’autre-part, afin de rendre cette exposition attrayante pour un public jeune et pour les néophytes, nous nous sommes servis des décors des céramiques pour raconter l’histoire autrement et plus particulièrement celles des nombreuses inventions qui voient le jour à cette période, notamment les montgolfières, le télégraphe Chappe, les assignats et les premiers centimes, le système métrique, la création des départements et bien évidemment la technique du décor imprimé sur faïence fine.

A l’étage, nous trouverons une très grande maquette de la Bastille puis à droite se trouve la tour oratoire qui sera dévolue à la monarchie et à l’incarcération de Louis XVI et sa famille, à la prison du temple. Cette période sera relatée grâce à des miniatures, certaines sur ivoire, un rare buste du Dauphin Louis XVII réalisé à la manufacture royale de Sèvres, des dessins, gravures et aussi des assiettes en faïence. Dans une autre partie de l’étage sera évoqué, la guerre fratricide de Vendée et aussi les personnages importants de cette période grâce à des céramiques et des gravures, puis nous terminerons cette grande page d’Histoire par la tour nord-ouest de la forteresse où sera montrée, pièces à l’appui, l’irrésistible ascension du jeune Buonaparte.

Nous vous invitons chaleureusement à venir voir cette exposition temporaire au château-musée de Nemours, et vous promener ainsi au cœur de la Révolution de 1789 avec notamment une maquette géante de la Bastille et aussi celle d’une montgolfière. Vous pourrez aussi y découvrir de nombreuses pièces de grande qualité issues de grands musées et de collections privées qui vont être montrées pour la première fois au public.

Je profite de cette occasion qui m’est donnée pour remercier les collectionneurs qui nous ont fait confiance en n’hésitant pas à prêter des pièces remarquables, à savoir Messieurs Porte, Heude, Garric et moi-même ainsi que Madame Hamann. Remercions également les musées, tel que le musée Carnavalet, le musée des Arts de la Table de Belleperche ou encore le Mount Vernon museum des Etats-Unis qui nous a fait l’honneur de nous prêter le tasse fabriquée par Potter et qu’utilisait quotidiennement le premier président américain, George Washington.

Patrice Valfré

"La révolution est dans l'assiette"

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"Je suis l'Immaculée Conception"

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A une époque où seule la Sainte Patronne de la France peut sauver notre pays, il est utile de rappeler cette grande fête du Dogme (Expression d'Eglise) énoncé et défini par le Pape Pie IX le 8 décembre 1854, définissant la naissance de Marie sans la tache du péché originel (certaines personnes confondant avec la naissance virginale de Jésus), la marque depuis la désobéissance d'Eve. Ce qui explique l'appellation donnée à Marie "La nouvelle Eve" de conception identique à celle de la création et qui, elle, n'a pas failli.

Il faut se souvenir qu'il y a 220 ans, les Révoltés s'ils avaient en main le fusil, la fourche, le pennbaz, ou le dail emmanché à l'envers, avaient aussi, dans une poche, accroché à la ceinture ou pendu autour du cou, leur chapelet. Non par superstition ou par goût folklorique, mais comme un objet de prière qui les protégeait, non des aléas terrestres mais pour l'au delà.

Que soy era immaculada councepciou, Que soy era immaculada councepciou, Que soy era immaculada councepciou répète, en courant à en perdre haleine, de la grotte de Massabielle jusqu'au presbytère de Lourdes une jeune fille de 14 ans, en ce 25 mars 1858. "Tu n'as pas le droit de prononcer ces mots", la tance vertement le curé Peyramale. "Mais c'est vous qui m'avez dit de demander à la Dame de la grotte de me dire son nom. C'est celui qu'elle m'a donné".

Dans cette famille Soubirous, la petite Bernarde, dite Bernadette pour éviter la confusion avec une parente, ne peut pas savoir la signification de ce nom étrange. Le clergé connaît ce dogme qui reste assez peu connu et qui a coûté la vie à Monseigneur Dominique Sibour, Archevêque de Paris, le 15 janvier 1857, assassiné par le prêtre Verger qui récusait cette définition papale.

La presse n'est guère favorable à la retransmission des événements catholiques, bien tenue en main par les francs-maçons et les athées. Et puis il y a les "Libres Penseurs" en réalité esclaves de la pensée. Si maintenant ils s'en prennent aux crèches, au XXIème, asservis aux Loges, ils sont vigilants contre le catholicisme

Le clergé , encore marqué par la grande révolution et celle de 1848, est prudent. Il n'y a pas la radio, ni le téléphone et encore moins Internet. Et ce dogme demande à être bien expliqué. Pour une petite fille qui, vu la situation familiale et son rôle d'aînée de neuf enfants (quatre mourront en bas âge), la fréquentation de la messe, du Catéchisme ou de l'école n'est pas de stricte observance. Il n'a pas été possible à Bernadette de comprendre ce que la Dame a dit.

Ce sera un des éléments qui décidera l'abbé Peyramale à s'intéresser à ce que dit cette gamine, quasiment illettrée en français, ne comprenant et parlant pratiquement que le bigourdan, langue en laquelle se fait comprendre la Dame de la grotte.

Le vœu de la Dame sera réalisé, malgré le scepticisme ou la persécution. Désirant une chapelle, c'est une basilique en triple sanctuaire qui sera construite en l'honneur de la Vierge Marie.

N'ayons pas peur de le dire :

Bénie soit sa Sainte et Immaculée Conception.

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Carrier, LE procès, 1794, il y a 220 ans...

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Cela fait une semaine que Carrier est confronté à ses juges pour un procès dont on sait, 220 ans plus tard qu'il est totalement faisandé.

Oh ! Il ne s'agit pas de lui trouver des excuses qu'il ne mériterait en aucun cas. Omnipotentat révolutionnaire, Représentant en mission de la Convention, à laquelle il rend des comptes régulièrement, il est un fonctionnaire zélé, couvert par son mandat officiel, qui a agi sous couverture de ses Mandants (le Comité de sûreté générale et la Convention), il n'est pas un électron libre, il applique les directives. Sans trop se poser de questions.

Baptisé le jour de sa naissance en l'église de son village, Yolet dans le Cantal, il a, par conviction ou idéalisme, rejeté la foi de son baptême et toute l'éducation religieuse qu'il a reçue par son apostasie officielle, le 16 novembre 1793, du haut de la chaire du local du Club Vincent La Montagne à Nantes (actuelle église Sainte Croix), après que l'évêque constitutionnel, Julien Minée ait abjuré, sans inquiétude, son épiscopat, son sacerdoce,  et sa foi.

Fou ? Non, ce serait une explication médicale et "absolutrice". Taré, comme le dit le Professeur P.T. sans aucun doute, comme l'ensemble de ceux qui mènent une Terreur salvatrice de régénération de la race humaine par les bienfaits de la révolution. Taré, c'est à dire muni d'un grave défaut nuisible à un groupe et à la société, un psychopathe qui s'ignore. Carrier va faire sa thérapie avec la répression de ceux qui, de par leur bon sens et leur saine éducation, sont en contradiction.

Dans ses certitudes il a toutefois commis une erreur qui va se révéler fatale : la haine des riches et des possédants nantais qui ont tous applaudis la révolution, la condamnation du Roi et son exécution, les 132 nantais qui ont été envoyés à Paris pous qu'ils soient jugés par le Tribunal révolutionnaire ; ils ne seront que 94 à arriver à destination. Carrier recevra d'ailleurs cette remarque:

Le Comité de Salut Public à Carrier, Représentant dans la Loire Inférieure

Paris 2 Pluviôse An II, 21 janvier 1794

Cent dix prisonniers, citoyen collègue, ont été envoyés de Nantes dans les prisons de Paris pour satisfaire à la justice nationale.

Le Tribunal révolutionnaire allait instruire l'affaire; mais les pièces, les renseignements, lui manquent.

Hâte-toi donc d'adresser sur-le-champ les éclaircissements nécessaires.

Le glaive de la loi est suspendu ; impatient, il attend les coupables, qu'il eût peut-être mieux valu faire punir sur les lieux pour donner à l'exemple des effets plus utiles. 

Si d'autres accusés vont lui être adjoints, une trentaine, c'est, en réalité, l'ensemble de la Convention, qui a applaudi à ses "exploits" qui aurait du être à ses côtés.

La vérité est que Carrier ne sent pas bon dans une société révolutionnaire qui pue. On va donc lui anticiper un slogan du XXème siècle : une grande claque aux mauvaises petites odeurs.

Il va assister au long défilé de 220 témoins à charge. Les 20 témoins à décharge ne vont pas oser se présenter : ils tiennent à la posture de leurs têtes sur leurs corps!

Le Président du "Tribunal" est Dobsent.

Le plus écoeurant dans sa conduite va être le serve François-Anne-Louis Phélippes de Coatgoureden de Tronjolly  dit Phélippes-Tronjolly qui, en tant que Président du Tribunal révolutionnaire et criminel  de Nantes, fut la créature de Carrier.

 

A suivre, ce feuilleton sur la veulerie des gens.

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