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18ème COMMÉMORATION des NOYADES de NANTES...

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18ème COMMÉMORATION des NOYADES de NANTES...18ème COMMÉMORATION des NOYADES de NANTES...

Faire mémoire de ceux qui sont allés au bout de leurs convictions jusqu'à en perdre la vie : notre réunion a rassemblé peu de monde alors qu'après les crimes commis à Paris l'occasion était donnée de rappeler que les premiers crimes commis en masse furent le fait des Jacobins révolutionnaires de Paris dans une optique de bouleversement d'une société établie respectant ses membres avec ses différences et allant à son rythme. L'islamisme de l'époque fut le jacobinisme maçonnique ; comme l'écrivait Peillon : la révolution n'est pas terminée.

Les victimes d'aujourd'hui sont les victimes d'un pays ou d'une ville qui seraient marqués de l'onction catholique ; les fous d'Allah sont en retard de plusieurs siècles, au moins de 200 ans ! Si la France avait encore été catholique et soucieuse de la mémoire de ses martyrs tombés en haine de la Foi, nous n'aurions pas été trente sur le pont Anne de Bretagne dimanche 15 novembre pour notre hommage mais des milliers !

Alors que l'on arrête de trépigner chez soi devant les écrans d'ordinateurs et de télé : il faut montrer que nous sommes debout ! Les Chouans l'ont fait bien avant nous au risque de leur vie !

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18ème COMMÉMORATION des ATTENTATS JACOBINS à NANTES

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18ème COMMÉMORATION des ATTENTATS JACOBINS à NANTES

En 1792, l'invasion jacobine, dans nos provinces calmes, prospères et religieusement tranquilles, vint semer le crime, la mort, le viol, les massacres et le désordre.

Le Catholiscisme fut premièrement attaqué, dans ses biens puis dans ses personnes avec le tragique épisode des massacres de Lyon, Toulon, Orange, Bédoin et bien sûr Nantes où le mépris de la vie se trouva conjugué avec l'horreur des Noyades. Malgré tout, personne n'a battu sa coulpe et, faisant partie du "Bloc" de la révolution cher à Clémenceau, ces atrocités font donc partie du fond de commerce de la république et de ses valeurs revendiquées par les locataires de l'Elysée ; et ce matin encore après les crimes barbares de la nuit dernière.

Il n'est pas possible de comprendre ce qui se passe, non pas avec quelques exaltés mais dans un plan établi de domination. Le même phénomène s'était déjà produit avec le renversement du Shah d'Iran en 1979. Les descendants des Jacobins de 1792-1795 sont bien placés pour le savoir, qui utilisent alternativement la Terreur, non sanglante certes mais  sous des formes diverses : physique, psychologique, pécuniaire, arrestations arbitraires, gazages lacrymogènes etc.

PROGRAMME du DIMANCHE 15 NOVEMBRE:

- 10 H 30 Messe à Notre dame de Bon Port

-Après la messe (vers 11 H 30 - 45) départ en procession du 2 rue Général de La Moricière (ancien Zouave Pontifical et ancien des troupes du Comte de Bourmont qui allèrent nettoyer la Barbarie en 1830) là où se dressait le "Conzentration läger" Entrepôt des cafés d'où les personnes partaient pour la noyade ou la fusillade, avec drapeaux et biniou pour se rendre au pont Anne de Bretagne pour un parachutage de gerbe dans la Loire - le torrent révolutionnaire de Carrier.

Après le déjeuner nous ferons le tour, vers 15 H, des sites des anciennes prisons révolutionnaires : Le Bouffay mais aussi la maison Saint Clément, La Visitation, L'Eperonnière, les Saintes Claires, le Château, Les Carmes, les Carmélites, le Bon Pasteur, Luzançay.

Vers 17 H fin de cette journée d'hommage aux victimes de la révolution, celles qui furent guillotinées, noyées, sabrées, fusillées ou mortes du typhus.

L'occasion de dire non à la soumission !

18ème COMMÉMORATION des ATTENTATS JACOBINS à NANTES
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15 NOVEMBRE 2015, NANTES : 18ème HOMMAGE AUX VICTIMES DES NOYADES 1793-1794...

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15 NOVEMBRE 2015, NANTES : 18ème HOMMAGE AUX VICTIMES DES NOYADES 1793-1794...

Programme:

- 10 H 30 Messe en l'église de Notre Dame de Bon Port (construite sur l'emplacement de l'hôpital du Sanitat qui servit de prison)

- 11 H45 (après la messe) réunion devant le 2 rue général de La Moricière (emplacement de l'ancien Entrepôt des cafés, le Dachau nantais),

- Départ pour le pont Anne de Bretagne afin de procéder au parachutage de la gerbe dans la Loire.

- 13 H déjeuner au restaurant "La Taverne du Château",

- 15 H Les prisons de Nantes pendant la révolution: L'Hôtel de Belisle (qui ne fut pas une prison mais le siège de la Commission Lenoir) la maison Saint Clément, La Visitation, L'Eperonnière, Le Bon Pasteur, Les Saintes Claires, Le Bouffay, Luzançais (domaine de La Hautière), les Petits Capucins.

17 H Fin de l'hommage aux Victimes des Noyades de Nantes, sous le règne de la "bienheureuse" révolution.

La participation demandée de 24 € comprend le prix du repas et la participation à la gerbe.

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ATTAQUE D'ELVEN PAR LES CHOUANS DE GEORGES CADOUDAL...

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Le 6 novembre 1795, le général Lemoine adresse cette lettre au général Rey, en charge du commandemant de l'Armée des Côtes de Brest, après le départ de Louis-Lazare Hoche le 24 juillet 1795, au sujet de l'attaque d'Elven par les Chouans de Georges Cadoudal le mercredi 4 novembre :

Le poste d'Elven, composé de cent cinquante grenadiers du second bataillon de l'Ain et des sapeurs du deuxième bataillon, a été attaqué, le 4 de ce mois, par un rassemblement des communes voisines, que l'on porte au nombre de sept à huit mille hommes.

La sentinelle du poste avancé, voyant des hommes armés s'avancer, crie : Qui vive ? On répond : Républicains français. Le caporal, qui se présente pour reconnaître, est tué. Au même instant, les Chouans pénètrent de toutes parts dans le village, en criant vive le roi, en avant les chasseurs du roi.

Toutes les rues étaient encombrées de cette foule avant que la troupe eût eu le temps de sortir de ses casernes pour se réunir. Alors un feu très-vif se fait entendre. Les grenadiers, bloqués dans leur caserne et décidés à s'y défendre vaillamment, occupent toutes les fenêtres. On les somme de se rendre et de livrer leur commandant, avec la promesse de ne leur faire aucun mal et même de les récompenser généreusement. Ils répondent à cette proposition, qui les indigne, par un feu très-vif qui met beaucoup de Chouans hors de combat. Le feu se soutient longtemps avec la même activité.

Les brigands font une seconde sommation, demandant toujours qu'on leur livre le commandant ; le feu redouble. Alors ils essaient de mettre le feu à la caserne. Un de leurs chefs s'avance avec une botte de paille enflammée, il est tué...

Cependant le capitaine était dans une maison à côté de la caserne, il ne pouvait en sortir sans courir le risque d'être égorgé. Il avait dans sa chambre quatre-vingt paquets de cartouches. Quinze grenadiers, voyant les brigands ébranlés, font une sortie, la baïonnette en avant, pour aller le délivrer. Sept sont tués ; le reste blessé est obligé de rentrer dans la caserne.

Dans ce moment, un chef de brigands s'approche de la caserne, un grenadier l'ajuste et le tue. La perte de ce chef, qui sans doute était un homme de marque, jette la consternation parmi les brigands qui s'empressent de l'enlever et de faire leur retraite.

Nous avons à regretter dans cette affaire treize hommes tués et vingt-huit blessés. On ne peut donner trop d'éloges à la brave compagnie des grenadiers et au capitaine Cerdon qui la commande. Le poste d'Elven est toujours resté en notre pouvoir. »

Cette attaque confirme le fait que malgré le désastre de Quiberon le moral des Chouans n'est pas abattu. Bien au contraire !

Venant de la région de Plaudren et de Lizio, où Georges a un Q.G. situé au château de Beauchesne, renforcés par les Chouans de Pierre Guillemot - celui-ci étant toujours hors de combat après l'explosion de poudre noire mise à sécher dans une poêle (22 morts) - les Chouans traversant le ruisseau de Kerbiler ont emprunté ce chemin creux (encore très bien conservé) et ont attaqué le bourg par le bas de l'église cernant le bâtiment qui servait de poste de gendarmerie et de caserne - l'actuel Lion d'Or - faisant des pertes chez les Bleus mais la perte d'un chef leur fit quitter le terrain.

Dans le combat les Chouans perdirent 11 tués et plusieurs blessés ; les Bleus 13 tués, dont le capitaine Cerdon,  et 28 blessés. Les Chouans étaient pourtant 400 - d'après Jean Rohu - et les Bleus seulement 150. Malgré sa bravoure, le combat n'en finissant pas, Georges décida le retrait craignant l'envoi de renfort du général Rey, depuis Vannes.

Il faut noter le côté marseillais - au sens galéjade - du général Louis Lemoine, pourtant né le 23 novembre 1764 à Saumur, département du Maine et Loire, qui parle de 7 à 8.000 Chouans ! Lemoine, plus tard, recevra de Napoléon la Légion d'Honneur.

Lors de sa défense de la place de Lunéville en 1814, pour l'Empereur, apprenant la destitution de celui-ci, il se mettra au service de la Restauration, rendra la place  et, peu après, sera fait Chevalier de Saint Louis par le roi Louis XVIII, oublieux ou mal informé de la conduite de Lemoine en 1795 dans l'après Quiberon et des plusieurs centaines d'exécutions.

Sic transit gloria mundi, ainsi passe la gloire du monde comme disaient les Latins !

ATTAQUE D'ELVEN PAR LES CHOUANS DE GEORGES CADOUDAL...
ATTAQUE D'ELVEN PAR LES CHOUANS DE GEORGES CADOUDAL...
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LONDRES, MERCREDI 4 NOVEMBRE 1795, MORT de LOUIS-CHARLES d'HERVILLY

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Ce mercredi 4 novembre 1795, il y a 220 ans, Louis Charles Le Cat, comte d’Hervilly meurt de la blessure reçue le 16 juillet dans l’attaque de Sainte Barbe en Plouharnel.

Embarqué sur un vaisseau anglais qui est au mouillage dans la baie de Quiberon, il sera rapatrié avec les restes du corps expéditionnaire, réduit à quelques rescapés, le 20 juillet.

Soldat déconcertant, au palmarès respectable il sert au régiment Royal-Infanterie, et participe à la guerre aux Amériques d’où il revient en 1783 avec le grade de colonel.

Il est mis à la tête du régiment Rohan-Soubise stationné à Rennes. En 1791 ce Régiment deviendra le 84ème régiment d’Infanterie de Ligne.

Lorsqu’éclatent des troubles à Nantes le 25 mai 1790 (contre les Droits d’Octroi) puis le 10 avril 1791 c’est Charles d’Hervilly, avec son Régiment Rohan-Soubise qui est appelé par le Maire, Kervegant, pour ramener le calme. L’opération achevée, refusant de saluer et d’acclamer le drapeau tricolore, le maire de la ville le fera partir.

Il quitte Rennes et vient s’établir à Paris ; nommé Maréchal de camp et commandant de la cavalerie de la Garde constitutionnelle du Roi, il n’émigre pas quand la situation se dégrade sous la pression des mercenaires de la Commune de Paris et reste fidèle au roi ; il participe activement à la défense du Palais des Tuileries le 20 juin 1792 lors de l’attaque par des émeutiers du faubourg Saint Antoine. Il assure la protection rapprochée du Roi, de la famille royale et de ceux qui n’ont pas abandonné le Roi.

Le 10 août, il est toujours là et demande à Louis XVI d’aller chercher des armes à l’arsenal. Le Roi qui n’a pas appréhendé la gravité de la situation refuse. Nous connaissons la suite.

Est-ce lui qui a porté l’ordre de cessez-le-feu, mortifère pour eux, aux fidèles Gardes suisses ? La question reste posée, aussi, de l’authenticité de l’ordre qu’aurait écrit Louis XVI.

Louis-Charles d’Hervilly quitte alors la France pour la Grande-Bretagne.

Trois ans plus tard il est à bord de La Pomone, frégate de construction française capturée par les Anglais lors de la Bataille au large de l’île de Batz le 23 avril 1794 et devenue depuis le HMS Pomone. Le commandant de l’escadre, capitaine de la frégate Flora qui captura La Pomone, était John Warren.

Aujourd’hui le commandant de l’Escadre qui vogue – croit-on – vers Jersey est le Commodore (Capitaine de vaisseau) John Warren qui commande sur la frégate qu’il a capturée 14 mois plus tôt. Est-ce parce qu’il apprécie les constructions françaises ou par dérision envers les révolutionnaires auxquels il l’a prise ? 

Au large, les consignes données par Windham, Ministre de la guerre, faisaient du comte d’Hervilly le commandant des forces embarquées ; une fois débarquées ces forces passaient sous le commandement du comte de Puisaye. La destination était Quiberon.

Ce commandement à double chefs va entraîner un quiproquo mortel pour l’expédition et son échec final. D’Hervilly ne faisant pas confiance à la reconnaissance effectuée à terre par Tinténiac et Bois-Berthelot, La Pomone arrivée à destination il se fera débarquer, afin d’aller inspecter par lui-même le terrain que pourtant Tinténiac, avec sa chemise blanche au bout d’une perche lui avait signalé comme libre depuis le tumulus Saint Michel de Carnac.

Deux jours perdus !

S’irritant contre l’euphorie et la joie des Chouans accueillant leurs libérateurs, son attitude méprisante avait fait sur les Bretons l’effet d’une douche froide. Suivront ensuite une série de vexations stupides, en commençant par la messe pour les nobles dans l’église Saint Cornély de Carnac, en ne reconnaissant pas l’aptitude au combat des guerriers Chouans, en retardant bêtement l’avancée dans les terres pour protéger leur site de débarquement et les nombreuses armes (et nourriture) débarquées.

Court-circuitant Puisaye, à l’autorité insuffisante voire inexistante, lançant des attaques pour décider du repli immédiat – en particulier dans l’attaque de Sainte Barbe – refusant parfois d’associer les Chouans à son Régiment D’Hervilly – ancien Royal-Louis- toutes ces stupidités et cet orgueil déplacé engendrent une cacophonie qui entraîne inéluctablement la ruine de ce qui aurait pu être une belle entreprise : le cours de l’Histoire en eut été changé.

Touché par un biscayen (mousquet utilisant des balles en fer ou en fonte) à la poitrine – un témoin parle du haut de la hanche – d’Hervilly fut évacué sur La Pomone, Puisaye en profita pour y amener ses papiers personnels et « oublia » de retourner au combat. Le marquis de Sombreuil récupéra cette affaire devenue faisandée et en paya le prix.

Ce mercredi 4 novembre 1795, Louis-Charles le Cat, comte d’Hervilly, est inhumé dans le cimetière St Pancras Old Church de Londres, le seul cimetière où puissent être enterrés les catholiques.

En 1860 les travaux du Chemin de fer pour la gare de Londres virent la disparition d’une partie du cimetière et des tombes. Les ossements furent rassemblés dans un ossuaire sur lequel Angela, baronne Burdett-Coutts, une richissime bienfaitrice, fit construire un monument. Sur la plaque de l’une des faces figure le nom de Louis-Charles d’Hervilly ; au dessus de son nom figure le nom du Chevalier d’Eon et en bas de la plaque celui de Monseigneur de La Marche, dernier évêque de Saint Pol de Léon.

Oui, vraiment, s’il n’y avait pas eu ces petites vanités et ces erreurs répétées, la face de l’Histoire eut été changée !

 

 

 

 

LONDRES, MERCREDI 4 NOVEMBRE 1795, MORT de LOUIS-CHARLES d'HERVILLY
LONDRES, MERCREDI 4 NOVEMBRE 1795, MORT de LOUIS-CHARLES d'HERVILLY
LONDRES, MERCREDI 4 NOVEMBRE 1795, MORT de LOUIS-CHARLES d'HERVILLY
LONDRES, MERCREDI 4 NOVEMBRE 1795, MORT de LOUIS-CHARLES d'HERVILLY
LONDRES, MERCREDI 4 NOVEMBRE 1795, MORT de LOUIS-CHARLES d'HERVILLY
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SAINTE ANNE d'AURAY : NUIT de la TERRE SAINTE...

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A la demande de l'abbé Frédéric Fagot, Docteur d'Etat en Histoire, ancien conseiller en Histoire du Souvenir Chouan de Bretagne, Chevalier de l'Ordre équestre du Saint Sépulcre cette annonce d'une soirée et nuit de conférences et prières cansacrées à la Terre Sainte.

Du samedi 14 NOVEMBRE 18 h 30 au dimanche matin.

SAINTE ANNE d'AURAY : NUIT de la TERRE SAINTE...
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BROUAGE 1795 : TOUSSAINT et JOUR DES MORTS...

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Après l'évacuation des pontons de Rochefort, la délivrance vint lentement et ne vint pas pour tous. C'est grâce à des libérations presque individuelles qu'un certain nombre, à partir de février jusqu'en avril 1795, fut acheminé sur Saintes, la bonne ville qui leur fut hospitalière et vraiment maternelle ; et puis certains obtinrent peu à peu d'être rapatriés en leur pays. Mais ils en laissaient derrière eux cent-cinquante qui furent, pendant de longs mois, emprisonnés, oubliés à Brouage.

Soit que certains fussent plus compromis que leurs confrères, soit que les listes eussent été faites avec précipitation, il en restait, après l'appel des libérés et les ravages des épidémies, encore cent quarante-sept, presque tous appartenant aux diocèses du Midi et venus par les prisons  de Bordeaux (Fort du Hâ, hôpital Saint André, forteresse de Blaye, Fort Pâté) envoyés à Brouage, la ville de Richelieu, à moitié en ruine.

Comme ils étaient pour la plupart rongés du scorbut et qu'on craignait la contagion, sauf sept moribonds qu'on porta à l'hôpital de la marine à Rochefort, on poussa le lamentable troupeau vers la vieille citadelle abandonnée où il n'y avait rien de prêt pour les recevoir, ni médecins, ni remèdes, ni lits, ni paille, pas de réserves de nourriture, Rien ! On les enferma dans l'ancien couvent des Récollets et dans l'église paroissiale. Six mois après on en était encore à demander pour eux un officier de santé, des matelas et des couvertures l

Et les lettres du juge de paix de Marennes, celles de deux officiers de santé de passage à Brouage, les montrent « presque nus, couchant dans des locaux immondes, souvent sur des planches, n'ayant pas seulement paille (et l'on est en novembre), atteints de fièvres tenaces, ou de dysenterie violente. Ces derniers jours, huit ont succombé et dans ce moment le nombre de ceux qui se portent passablement suffit à peine pour porter les défunts en terre.

(Une partie de ce texte est inspiré ou repris des ouvrages de Gabriel Audiat plus connu sous son nom d'écrivain, Gabriel Auray, Agrégé de Lettres, licencié en Droit, Professeur de Rhétorique).

En ce jour de la Fête de tous les Saints ont rendu leur âme à Dieu:

-Abbé Jean-Baptiste Dur, curé de Roussy dans le diocèse de Rodez, décédé en cette fête de Toussaint à l'âge de 51 ans.

- Père Antoine Régis Rey, Cordelier du monastère de Rodez, à l'âge de 54 ans. Il s'est éteint, sans plainte, sans haine contre ses geôliers.

En ce jour de la fête des morts:

-Père Antoine Brast, Capucin de Villefranche dans le diocèse de Rodez. Il était âgé de 45 ans. Il a mené, comme ses confrères prêtres ou religieux, une humble vie au service des autres. Il est mort dans des conditions épouvantables de maladie et d'humiliations de la part de ses geôliers. Comme ses frères persécutés il est parti vers Dieu sans haine pour ceux qui l'avaient traité plus bas que l'on traiterait un chien.

A quand une reconnaissnce de ces crimes abjects par la république ? Car quels crimes ont commis ces persécutés ? Etre restés fidèles à leur sacerdoce, être restés fidèles en obéissance au Pape, avoir refusé le viol de leur état de prêtres et religieux par un pouvoir politique incompétent dans les affaires religieuses et hérétique par ses positions. Ils n'ont pas tué, ils n'ont pas volé ils ont subi !

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