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MARC MENANT LE REVISITEUR DE L'HISTOIRE !

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MARC MENANT LE REVISITEUR DE L'HISTOIRE !

Sacré Marc Menant !

Avec lui nous ne nous ennuyons pas et pratiquement chaque émission nous fait découvrir l'Histoire à sa façon, celle d'un laïcard affirmé qui met un point d'honneur à parlé de "curés" et non de prêtres comme au bon vieux temps du petit père Combes ; qui nous bassine régulièrement avec les valeurs de l'école républicaine amenée par les valeurs de Condorcet et de Jules Ferry (oubliant que la quasi totalité des révolutionnaires et des Conventionnels est passée par l'enseignement catholique - souvent des Oratoriens - parfois protestant). Etc.

Oui chaque émission ou presque est une découverte quand je ne coupe pas le son.

Il est le contributeur, involontaire,  de onze articles sur le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne depuis plus de deux ans. Je n'avais pas noté dès le départ ses dérapages pensant parfois à des lapsus ; puis est venu le temps de noter devant les répétitions : entre le cercueil de Mitruand resté à la porte de l'église de Jarnac, les détails peu amènes sur le falot Louis XVI dont Philippe d'Orléans est un lointain cousin, Louis XVI qui a perdu la tête en 1792,  Charette qui démissionne de la Marine en 1786 (1790), le valeureux Lafayette, ses approximations sur la Chouannerie, son républicanisme chantant avec La Marseillaise, sa façon de tisser des liens entre Giscard et l'amiral d'Estaing au mépris des réalités familiales "il est de la filiation de l'amiral" - ce qui est faux, les origines du pain. Avec l'hugolâtre Marc on ne s'ennuie pas même quand il évoque la mère de son héros Victor proche des Vendéens ayant vécu dans la pensée royaliste ! Je lui ai envoyé le livre de Tanneguy Lehideux ; je n'ai jamais eu de réponse.

Mais hier soir il a encore franchi un palier.

Jeudi 30 mars Cnews face à l'info, entre 19 H et 20 H ; sur la vidéo entre la minute 47 et 49 (exactement 47'53" et 49'). Le chroniqueur nous apprend, dans son ode à Léon Blum, que le journaliste et historien Jacques Bainville a été assassiné en février 1936.

Elu le 28 mars 1935 à l'Académie française où il est reçu le 9 novembre 1935. Jacques Banville décède d'un cancer le 9 février 1936.

Menant nous apprend qu'un jour des "fachistes" camelots du roi entourant la voiture de Léon Blum et cherchent à le tuer. La vérité est tout-autre ; le jour des obsèques de Jacques Bainville, le 13 février, Blum quitte la Chambre des députés et la voiture que conduit son chauffeur cherche à se frayer un chemin dans l'immense cortège funèbre qui accompagne le journaliste-écrivain-académicien à sa dernière demeure. La voiture a sa cocarde et l'occupant vite identifié. Blum c'est le Front populaire la haine de la gauche pour tout ce qui n'est pas de gauche, Droite, Royalistes. Mauvaise rencontre pour lui extrait manu militari de son véhicule frappé, sauvé par des policiers voire par des membres d'Action française. D'après une autre source il fut extrait de sa voiture par un Camelot, Pierre Juhel, pour le mettre à l'abri (témoignage de sa fille) dans un hall d'immeuble. Ce n'est en tous les cas pas la version de l'éditorialiste anti-calotin et approximatif !

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NOTRE-DAME, LANGUE DE BOIS OU SIMPLEMENT MENSONGE REPUBLICAIN ?

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NOTRE-DAME, LANGUE DE BOIS OU SIMPLEMENT MENSONGE REPUBLICAIN ?

Merci à Marc qui, de Paris, m'a envoyé hier soir ce cliché d'un panneau figurant sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame au sujet de la reconstruction de la couverture détruite par un incendie le lundi Saint 2019. Ce qui a attiré le regard de notre perspicace correspondant, qui envoie régulièrement des clichés en particulier les 21 janvier et 16 octobre, c'est la mention sur la destruction des Rois de Judas de la galerie du premier étage de la façade : "

NOTRE-DAME, LANGUE DE BOIS OU SIMPLEMENT MENSONGE REPUBLICAIN ?

Nous connaissons au Souvenir Chouan de Bretagne tous ces termes mesurés, jésuitiques, édulcorés, pour ne pas appeler les choses par leur nom. L'ignorance et la bêtise des révolutionnaires leur laissaient penser que la galerie des 28 Rois de la cathédrale présentait les rois de France alors qu'il s'agissait des ancêtres de Jésus-Christ et de la Vierge à laquelle l'édifice est dédié. Quand à la dépose le terme est totalement mensongé ; en effet qui dit dépose pense démontage précautionneux alors que là les statues furent descellées et abattues au sol ; retrouvées en 1977 enterrées dans le jardin de l'hôtel Lakanal 21 têtes, que l'on peut admirer au musée de Cluny, portent les traces violentes de leur soi-disant "dépose" !

NOTRE-DAME, LANGUE DE BOIS OU SIMPLEMENT MENSONGE REPUBLICAIN ?

Un autre passage du panneau évoque sous le titre "Une ambition divine" "Elle a été construite pour manifester à travers des prouesses architecturales le rayonnement spirituel de l'Eglise". Une phrase un peu alambiquée (le clergé a-t-il été consulté ?) pour ne pas évoquer, tout bonnement, la dévotion du peuple catholique envers la mère de Dieu et qui voulait pour Elle un édifice superbe, ce qui a été réalisé, et effectivement d'où, de cette église-cathédrale, l'Eglise a manifesté son rayonnement spirituel. Ce qui n'est pas pareil.

Entre mensonges et  demi-vérités, comme le disait le Père Yves-Marie Salem Carrière fondateur de l'association éponyme du Languedoc, ces assertions font penser immanquablement au panneau installé devant la cathédrale de Nantes en 2020 :

NOTRE-DAME, LANGUE DE BOIS OU SIMPLEMENT MENSONGE REPUBLICAIN ?

Dans ce cas l'incendie avait un adjectif "criminel" causé par un réfugié rwandais, Emmanuel Abayisenga, en situation irrégulière (faisant l'objet d'une troisième OQTF en novembre 2019) et accueilli par le clergé, Père Champenois et Mgr James, alors évêque de Nantes, qui demandera au Préfet de faire preuve de bienveillance.

Cet individu assassinera en août 2021 le Père Olivier Maire, supérieur des Pères Monfortains, qui l'avait accueilli dans sa communauté de Saint Laurent sur Sèvre.

Pour la destruction du Grand Orgue de la cathédrale, d'un tableau unique de Saint Clair (premier évêque de Nantes IIIème siècle) guérissant un aveugle, de la console de l'orgue de chœur ainsi que des stalles et de la cathèdre du XIXème, l'incendiaire sera jugé à Nantes demain mercredi 29 mars. Le Grand orgue était une merveille rare du début XVIIème, de 75 jeux, quatre claviers plus pédalier, 6800 tuyaux en étain ou en bois. Il n'en reste rien. Si l'Obligation de Quitter le Territoire Français avait été appliquée en novembre 2019 le Père Olivier Maire serait toujours vivant, la cathédrale n'aurait pas été dévastée et ne serait pas fermée au culte ! Le plus curieux est que cet individu sera assisté demain d'un interprète alors qu'il est en France depuis 2012 et avait été engagé par Champenois pour lire les textes à la messe !

Notre Dame de Paris, un incendie inexpliqué, Cathédrale Saint Pierre et Saint Paul de Nantes, un incendie s'est déclaré.

Comme quoi entre mensonges et demi-vérités !

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ROCHEFORT EN TERRE, 16 MARS - 26 MARS 1793

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ROCHEFORT EN TERRE,  16 MARS - 26 MARS 1793

Il y a 230 ans la partie Est du Morbihan est en effervescence.

Après l'attaque et la prise de La Roche-Bernard le 15 mars 1793 par les Révoltés, commandés par René Guihéneuf, dit Bodinet, natif de Pontchâteau - Membre de l'Association bretonne fondée par Armand Tuffin de La Rouërie (décédé le 30 janvier précédent) - qui se soldera par la mort de 24 Bleus dont deux exécutés, c'est maintenant Rochefort en Terre qui bouillonne.

Le 15 mars l'abbé Joseph-Marie Monnier, prêtre réfractaire, est là à Malansac,  habillé de castor et d'un vague manteau (garnache), bénissant les Révoltés qui se portent sur Rochefort en Terre.

Le 16 mars sous le commandement de Montméjean (Alexandre du Puy-Montbrun de Montméjean natif de la Lozère) commence l'attaque de Rochefort. Que fait à la tête des Révoltés un natif de la Lozère ? Le 23 mars 1782 il a épousé Anne Gabrielle Le Roy de la Danaye à Carentoir ; lieutenant colonel d'infanterie il a émigré brièvement en 1791 pour ne pas servir la révolution puis est rentré rejoindre sa femme refugiée dans sa famille. C'est là que les paysans sont venus le chercher pour le mettre à leur tête. Parmi les Révoltés Léopold de Cacqueray, natif de Seine-Inférieure, 19 ans, Membre de l'Association Bretonne, nommé en ce lieu par La Rouërie qui sera tué le 14 mars 1795 près de Saint Marcel (canton de Pleucadeuc).

Les Révoltés attaquent d'abord le château où sont réfugiés les administrateurs et les militaires révolutionnaires.

 officier de district

officier de district

Les 1500 Révoltés obtiennent la reddition de la quarantaine d'hommes du 109ème régiment d'Infanterie de Rouen qui n'ont opposé qu'une faible résistance ; les républicains se sont enfuis. Les trois administrateurs cachés, sources de tous les tracas des paysans sont trouvés : Marc-Catherine Duquéro, 40 ans, natif de Vannes, officier public (qui la veille signait encore les actes d'état-civil),  François Denoual, 36 ans, chirurgien, natif de Vannes et l'avocat Félix Théodor Lucas de Bourgerel, 28 ans, administrateur du directoire sont passés par les armes. L'acte de décès porte pour chacun la mention "assassiné par les brigands contre-révolutionnaires". C'est en leur souvenir que dix jours plus tard, et jusqu'en 1804, Rochefort deviendra La Roche des Trois.

Côté Révoltés il semble n'y avoir eu qu'un tué : Mathurin Chastelier, 27 ans, cloutier, "décédé en cette ville le 16 mars 1793, jour de l'invasion des Brigands en cette ville".

Le 26 mars les Bleus attaquent en masse.

ROCHEFORT EN TERRE,  16 MARS - 26 MARS 1793

La défense des Révoltés se fait dans le bourg, autour de ce puits et dans le château que les Bleus envahissent ; ils sont nombreux les hommes du Bataillon du Maine et Loire, du 109ème régiment d'Infanterie et du 1er Bataillon de La Réunion de la 5ème Compagnie. Les Bleus sont sans pitié. Notons parmi les habitants tués alors que c'était un jour de marché : Pierre Dugué, 61 ans, cordonnier, Marc Iniché (?), 64 ans, huissier, Joseph d'Hornas, 33 ans, Marie-Anne Adam (épouse Maury), 42 ans ainsi que son fils Constant, 13 ans, Joseph-Pierre Lévêque, 13 ans. Pour ces morts les actes précisent "Tué lors de la reprise de Rochefort par les soldats de la république".

Mais aussi Jouachim Elain, 46 ans, laboureur, natif de Caden, tué dans son champ. Mais il y avait eu aussi, le 21 mars Joseph Dabo, 33 ans, tisserand, tué et massacré par les soldats dans la forêt de Brambien en Pluherlin.

Les Bleus (et non les Chouans comme je l'ai entendu dire) saccagent, pillent et détruisent par le feu le château dont il ne reste que ces ruines.

ROCHEFORT EN TERRE,  16 MARS - 26 MARS 1793

Dans les jours qui suivent, les registres, à la date du 28 avril, portent les noms de René Pédrort, 21 ans, tailleur de Noyal, Yves Gréno, âge inconnu, laboureur de Péaule, Pierre Rio, âge inconnu, laboureur de Caden, sans aucun doute des Révoltés.

Que Notre Dame de La Tronchaye, Sainte Patronne de l'église de Rochefort en Terre, veille sur eux qui se sont levés pour la défense de la religion catholique.

ROCHEFORT EN TERRE,  16 MARS - 26 MARS 1793
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SEIGNEUR SAUVEZ LA FRANCE

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Domine, salvam fac Galliam (ou Britaniam). Et exaudi nos in die qua invocaverimus te. (Seigneur sauvez la France (ou la Bretagne). Et exaucez-nous en ce jour où nous vous invoquerons).

L'interprétation est celle de la chorale de la paroisse Saint Eugène - Sainte Cécile de Paris dont l'abbé Marc Guelfucci  fut le curé durant six ans avant d'en être chassé par son archevêque, le décevant Mgr M. Aupetit pour pseudo raison de non-respect de la dictature sanitaire lors de la Vigile pascale de 2021 ; cabale monté par un pseudo paroissien, se disant catholique qui aurait pu trouver un bel emploi, soixante dix ans plus tôt, sous les touristes allemands !

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ANNONCIATION, CONCEPTION DU CHRISTIANISME.

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ANNONCIATION, CONCEPTION DU CHRISTIANISME.

En ce 25 mars nous fêtons l'Annonce faite à Marie par l'archange Gabriel qu'elle serait la mère du Sauveur. C'est en ce jour qu'est conçu ce qui sera le Christianisme "Et le Verbe s'est fait chair" qui fera, 9 mois plus tard, que Dieu invisible devient visible.

Ce qui était la conviction de l'abbé Cyril Gordien, décédé prématurément à l'aube de ses 49 ans mort d'un cancer fulgurant d'un an (dépisté en mars 2022), un prêtre convaincu, fort de sa foi, portant la soutane, ayant souffert autant de certains de ses "confrères" prêtres que de sa hiérarchie épiscopale surtout durant la dictature sanitaire parce qu'il avait décidé de laisser son église ouverte pour y célébrer la messe et donner les sacrements. Nous savons maintenant combien cette dictature sanito-épiscopale était nulle ! Ce prêtre, fervent de la Sainte Vierge a d'abord pensé à son apostolat alors que d'autres passaient sous les fourches caudines de la dictature politique, qui n'a rien à voir avec la religion qui est là pour réconforter et non pour persécuter. Il avait le tort de vouloir garder au culte catholique sa dignité et sa spiritualité.

Le tableau en illustration est un cliché de l'Annonciation que j'ai réalisé en la cathédrale de Rodez en 2019. Cette sculpture est un moulage de l'œuvre que Pierre Viguier a sculpté dans de la pierre tendre en 1470. L'original a été extrait de la cathédrale de Rodez lors de la révolution lorsque se répandit le vandalisme révolutionnaire et fut installé dans l'église fortifiée de Linières Sainte Radegonde en Aveyron. Le moulage a retrouvé sa place d'origine où l'avait voulu Georges Vigouroux un des architectes de la cathédrale.

Domine, salvam fac Galliam, Domine salvam fac Britaniam. Et exaudi nos in die qua invocaverimus te. (Seigneur sauvez la France, Seigneur sauvez la Bretagne. Et exaucez-nous en ce jour où nous vous invoquerons).

Un peu de retard dans cette publication car je suis allé à Rochefort en Terre effectuer un reportage photographique pour un article demain.

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19-20 MARS 1793, AURAY, COMBAT DE MANE-COROHAN

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19-20 MARS 1793, AURAY, COMBAT DE MANE-COROHAN

Mané-Corohan se situe entre Auray - dans ce qui correspond à l'emplacement de la gare, de l'actuelle Chartreuse - et Brech (Brec'h) un peu plus vers le nord ; ce qui correspond aussi, à peu près, au lieu de la Bataille d'Auray le 29 septembre 1364 qui opposa les troupes Brito-françaises de Charles de Blois aux Brito-anglais de Jean de Montfort lors de la guerre de Succession de Bretagne. Charles de Blois est tué au combat à l'endroit où se dresse, depuis la construction de la Chartreuse, le Maître-autel de sa chapelle.

Mané-Corohan surplombe aussi les marais de Kerzo où seront fusillés de juillet à septembre 1795 les Emigrés et les Chouans après l'échec de la Bataille de Quiberon.

Il y a déjà eu des soulèvements, dispersés, depuis le 10 mars 1793 contre la conscription des 300 mille hommes pour aller se battre aux frontières combats par lesquels les Révoltés ne se sentent pas concernés. Dès le 10 mars Landaul puis Pluvigner, Carnac, Crach puis Plouharnel ont manifesté leur mécontentement. Un grand rassemblement se fait au matin du 19 mars à Grand Champ ; 3000 à 3500 révoltés que l'on n'appelle pas encore des Chouans se regroupent à Mané-Corohan pour attaquer Auray. Il n'y a pas de grand chef central mais il est logique de penser que ceux qui dans quelques mois émergeront sont là ; Georges Cadoudal, Alexis Le Louer, le marin Jean-Marie Hemery dit Hermely, Jean Rohu, les frères Gambert. Comme armes ils ont essentiellement des instruments agricoles, des faux emmanchées à l'envers, de rares fusils et le fameux Penn-Bazh (le redoutable bâton breton).

A Auray les Bleus sont environ 400 équipés de fusils et de deux pierriers.

Le Juge de paix Louis-Julien Morau recense le 20 mars les morts qui sont tous dans le grand chemin d'Auray à Landévant (la route de l'époque d'Auray à Lorient où sera assassiné Julien Cadoudal, frère de Georges, en février 1801) - cliché d'illustration - qui se situe à l'Ouest de la ville "dans l'insurrection des campagnes du district contre la ville d'Auray". Morau communiquera son procès verbal à l'officier public de l'état civil, Louis Bréard qui en fait l'inscription dans ses registres le 29 mars. Il s'agit de :

Julien Daniel, 40 ans, sans aucun doute un Révolté, natif de Brech,  trouvé percé de coups de feu entre 4 et 5 heures.

Alexandre Bandé, 40-45 ans, marchand natif d'Argentan (Orne) Garde national du 2ème Bataillon de Nantes, trouvé assassiné de plusieurs coups de feu entre 4 et 5 heures de l'après-midi.

Thomas Rousse, 51 ans, natif de Saint Lo (Manche), domicilié à Pluneret, "trouvé assassiné par des instruments contondans (sic), piquants et armes à feu entre 4 et 5 heures" (certainement un Bleu puisqu'il bénéficie du terme assassiné !).

Notons aussi François-Marie Le Bohec, 10 mois, percé d'un coup de feu, chez ses parents à Auray le 23.

Mais aussi Charles Helec, 25 ans, poissonnier, mort à l'hôpital de l'Hôtel Dieu d'Auray le 27 mars, peut-être un révolté mort de ses blessures.

Les Révoltés finissent par rentrer chez eux dans la soirée.

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JEUNES ET ENTHOUSIASTES CHOUANS DU XXIème SIECLE. LE FILM.

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Merci à Véronique F-M qui m'a fait découvrir ce film de 10 minutes tourné par de jeunes acteurs, emballés par leur rôle, dans le Pays de Grand Champ et alentours ; ce secteur fut un des cœurs de la chouannerie de Georges Cadoudal, le chef insurgé qui tint le plus longtemps non seulement dans le Pays d'Auray mais sur tout le Morbihan. Chef exigeant, la hantise des révolutionnaires, des Directeurs (le Directoire), du Consulat et de Napoléon qui mirent sur ses traces des bandes de Faux-chouans chargés de démolir la réputation des Chouans ; phénomène propre à la Chouannerie du Morbihan et qui n'eut lieu nulle part ailleurs et pas en Vendée. On enverra même sous le Consulat deux individus, Becdelièvre et Lainé, chargés de l'empoisonner alors que Georges est du côté de Sarzeau, vers Le Tour du Parc ; découverts ils sont exécutés et inhumés quelque part, on ne sait trop où.

Je remercie le jeune auteur, scénariste, acteur et étudiant, Benjamin Lheureux, de m'avoir autorisé à partager avec les lecteurs de ce Blog son film, bien monté, bien joué avec un sérieux quasi professionnel. Les Chouans du SCB reconnaîtront la chapelle Notre Dame de Burgo, en bordure du camp militaire de Meucon qui, alors que ce camp était un camp d'artillerie, vit un imbécile pointer son canon sur le clocher et le "descendre" de deux coups au but  entraînant la ruine du transept de la chapelle. Ce clocher dominait tout le paysage jusqu'en 1934 ; il avait servi de poste d'observation à Georges lors de la victorieuse Bataille du Pont du Loc'h le 25 janvier 1800.

La Vendée est un lieu et une époque dont l'histoire est racontée depuis 1814,et filmée depuis près de 50 ans. La Chouannerie est méconnue depuis 1815 et la dernière épopée des Chouans, particulièrement les Ecoliers vannetais (Ecole Saint Yves actuel Jules Simon), "flanquant la pile" aux troupes impériales lors de la bataille de Pen-Mur à Muzillac (Boug Paul) en juin 1815 et le 18 juin dans le Pays d'Auray sous le commandement de l'extraordinaire Louis-Charles de Sol de Grisolles. Les écrits, les vrais, sont peu nombreux et les films encore plus rares quand ils ne sont pas odieux comme "Chouans" de Philippe de Broca qui donne de ces valeureux combattants une image fausse d'ultra dévots, éventuellement portés sur la gaudriole, toujours sanguinaires voire dilettantes ; bien loin des hommes de Georges, pieux sans plus, valeureux, auxquels toute relation féminine était interdite (pour ne pas faire d'éventuelles malheureuses voire des otages) durant la période de conflit.

Sur le plan strict de la chouannerie, ils sont nombreux ceux qui pourraient être le sujet de films ; Georges d'abord, Vincent de Tinténiac, Jean Jan et son ami "L'Invincible", Pierre Mercier La Vendée (dont Georges fit la connaissance lors de son passage dans la Compagnie bretonne de Charles-Arthus Melchior de Bonchamps en 1793), Alexis Le Louer, Jean Rohu, Pierre Guillemot, Sébastien de Silz etc.

Félicitations à Benjamin Lheureux et à toute l'équipe (acteurs, vidéaste, musicien, monteur, animaliers) qui ont fait là un heureux film. Ils ont tant à raconter sur la seule chouannerie !

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8 MARS, JOURNEE DE LA FEMME.

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8 MARS, JOURNEE DE LA FEMME.
"J’entends dire que la religion catholique est misogyne. Ce n’est pas sérieux ! Une religion qui agenouille les hommes devant une femme couronnée manifeste une misogynie suspecte". André Malraux (qui n'était pas un pilier d'Eglise !).

Eglise qui, aussi, honore, révère, prie, met sur les autels, propose à la dévotion et à leur intercession Sainte Marie-Madeleine, Sainte Jeanne d'Arc, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (Docteur de l'Eglise), Sainte Bernadette, Sainte Catherine de Sienne (Docteur de l'Eglise), Sainte Thérèse d'Avila (Docteur de l'Eglise), Sainte Clotilde, Sainte Blandine, Sainte Catherine Labouré, Sainte Louise de Marillac, Sainte Odile, Sainte Jeanne de Chantal, Sainte Marguerite-Marie Alacoque, Sainte Jeanne Jugan, Bienheureuse Marguerite Rutan (Martyre de la révolution à Dax le 9 avril 1794) etc.

Religion misogyne ?Quelle religion dit mieux ?

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