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30 DECEMBRE 1792, NE PAS OUBLIER LOUIS XVI TRAITE DE MANIERE INIQUE

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30 DECEMBRE 1792, NE PAS OUBLIER LOUIS XVI TRAITE DE MANIERE INIQUE

Venu se mettre, avec sa famille, sous la protection de l'Assemblée législative après l'attaque du palais des Tuileries le 10 août, Louis XVI et les siens ont été emmenés au Temple puis emprisonnés dans la tour. Sous la pression de la Commune de Paris l'incarcération n'est même pas annoncée ; elle est réalisée de fait et sans aucun motif soi-disant pour les protéger de la foule malveillante. Ces motifs viendront par la suite au cours d'un "procès" dont l'illégalité va de pair avec le mensonge et les forgeries de toutes sortes.

On lit toujours, de ci de là, les innombrables documents à charge sortis de l'armoire de fer ; il serait plus exact de dire "vomis" tant ils s'écoulent en flots continus des mains de Vergniaud le "ministre" de l'Intérieur qui les transporte des Tuileries jusqu'à la salle du Manège où se tient l'Assemblée. L'armoire de fer installée par le Roi dans une embrasure de porte n'a pas pu loger les 7 à 800 documents "accablants" ; c'est matériellement impossible. Un confusion entretenue avec le gros meuble en fer recouvert de bois qui était à l'usage unique de la Constituante et des ministres depuis 1791 et à laquelle Louis XVI n'avait pas accès. Cela a pourtant été dit, écrit et répété.

Cela me fait penser à une autre fadaise répétée concernant les habits anglais rouges destinés aux Chouans lors du débarquement de Quiberon en 1795 alors que ces habits rouges sont ceux des régiments royaux (français) Du Dresnay ou Loyal Emigrant. Mais rien n'y fait ; c'est le propre d'auteurs peu soucieux qui répètent en boucle les mêmes contre-vérités.

Pour en revenir au malheureux Roi des Français, Louis XVI, séparé de sa famille le 10 décembre, après la pantomime dont il vient d'être l'objet, la plaidoirie acharnée de ses Conseils, après la rédaction de son admirable testament il est dans l'attente du mauvais vouloir de la Convention qui outrepassant son pouvoir législatif s'est érigée en juge tout en étant partie. Jamais un souverain de France n'avait été traité d'une telle façon !

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LA REVUE N° 53, LECTURES FRANCAISES PARLE DE NOUS

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LA REVUE N° 53, LECTURES FRANCAISES PARLE DE NOUS

Dans son numéro 787 de Novembre 2022, reçu il y a quelques jours, Lectures Françaises, dans sa page Journaux, revues, lettres, sous la signature de Mickaël Savigny,  consacre un article à La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne N° 53. "Nous vous en conseillons fortement la lecture. Ne laissons pas sombrer dans l'oubli les grandes figures qui nous ont précédés".

Cette réflexion concernait surtout l'excellent Vincent de Tinténiac, dur labeur,  mais ne signale pas que la recension des victimes de La Chapelle Basse Mer en 1793-1794, que certains font osciller entre 700 et 1000, alors que leur nombre est à peine supérieur à une centaine pour 1794, a demandé un très long travail de recherche et "d'épluchage" des archives pour arriver à un nombre certain.

Merci quand même à Lectures Françaises et à Mickaël Savigny d'avoir signalé l'existence de notre revue et notre recherche dans les archives seules sources de la vérité historique et des horreurs de la révolution.

Lectures Françaises, DPF VAD B.P. 70001, 86190 Chiré en Montreuil

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WAR RAOK PARLE (une nouvelle fois) DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE.

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WAR RAOK PARLE (une nouvelle fois) DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE.

WAR RAOK  La voix de la Nation Bretonne revue consacrée à la Bretagne et à son identité propre et qui se bat pour cela, dans son numéro de décembre souligne à propos de La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne N° 53 : "un grand nombre d'articles d'une qualité exceptionnelle. Un travail d'archives, un travail minutieux pour des articles concernant notre histoire ou plus précisément une page de notre histoire de Bretagne" "Le massacre à La Chapelle-Basse-Mer" "Monteneuf se souvient de ses prêtres" et "surtout ce travail de recherches dans le long article de référence consacré au grand chef chouan Vincent de Tinténiac. Il faut saluer l'engagement de cette noblesse bretonne refusant la disparition du Duché de Bretagne voulue par l'abolition des  privilèges lors de la nuit du 4 août, donc des lois du gouvernement du Duché, Etat indépendant".

Merci à Padrig Montauzier, Directeur de la publication, pour ce bel article bien sympathique qui reconnaît le sérieux de notre revue. 

             War Raok, 37 bis avenue du Maréchal Leclerc,35310 Mordelles

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FEZ E BREIZH NOZ 16-17 DECEMBRE 2022.

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FEZ E BREIZH NOZ 16-17 DECEMBRE 2022.

Pour la première fois depuis sa création l'Association Fez E Breizh qui a eu une belle réussite lors de sa 5ème marche priante du 21 septembre propose une marche nocturne dans la nuit du 16 au 17 décembre, le premier week end des vacances scolaires de la Fête de Noël.

Sur le site de Fez E Breizh tous les renseignements utiles ; on ne précise pas s'il y aura du vin chaud. Belle réussite pour eux !

Prières pour les prêtres et les vocations.

Il est bon de rappeler, sur le  Blog d'une Association dédiée à la Chouannerie Bretonne, le combat des Chouans pour leurs libertés y compris la liberté religieuse et leur attachement au bon Pape du Vatican (de l'époque) et l'attachement de Georges Cadoudal au catholicisme, aux bons prêtres et au célibat des non mariés pendant l'époque de la Révolte, même si dans ses troupes il n'y avait pas que des "piliers d'Eglise".

Da Fez on tadou koz. A la Foi de nos ancêtres.

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BLAD, L'AFFAIRE DE QUIBERON, MEURT IL Y A 220 ANS

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BLAD, L'AFFAIRE DE QUIBERON, MEURT IL Y A 220 ANS

Né à Brest le 20 août 1764, Claude-Antoine BLAD décède le 18 Frimaire An XI, en français le 9 décembre 1802, à 8 heures du soir. Ses amis et voisins Boissier, Commissaire de marine, et Brunellière, Garde-magasin de marine, en font la déclaration le 19 Frimaire, 10 décembre, au matin, il y a donc 220 ans. Décès le 9 et non le 8 ou le 10 à l'âge de 38 ans.

En septembre 1792 le département du Finistère l'a élu député à la Convention et il siège avec les Girondins. Lors du "procès" du Roi il vote pour l'appel au peuple ; cette notion est refusée par la Convention qui, se déclarant élue par le peuple souverain, est donc celle qui possède le pouvoir souverain. Il vote alors pour la mort mais avec sursis lequel sera refusé par la même Convention.

Il est scandalisé par la suspension des députés Girondins à la suite de leur rébellion durant les journées du 31 mai au 2 juin ; il sera incarcéré pour cela en octobre 1792 et ne sera libéré que début décembre 1794 et retrouvera son siège de député le 8 . Il est envoyé Représentant en mission à l'Armée de l'Ouest  et des Côtes de Brest accompagné de Tallien et de Rouget dit de L'Isle. Ils couvrent l'après défaite de la Bataille  de Quiberon. Rappelons, encore une fois, que le débarquement n'a pas eu lieu à Quiberon mais à Carnac (plage de Légenèse), le 27 juin 1795,  que ce débarquement fut une réussite et que c'est l'opération qui fut un échec à cause de la défaite de la Bataille de Quiberon par la faute d'Hervilly, le 21 juillet.

Blad et Tallien allèrent rendre compte à La Convention ; Tallien, qui avait contre lui des accusations de modérantisme dont il voulait se laver, fit la demande de l'exécution des prisonniers alors qu'il aurait voulu, au départ, demander leur grâce. Blad demanda la grâce pour ceux qui avaient moins de 16 ans lors de leur émigration ; elle fut refusée. Ils revinrent à Auray et Tallien imposa au général Lemoine, le second de Hoche parti le 23 juillet pour les Côtes du Nord, d'instaurer des Commissions militaires qui commencèrent leur sinistre tâche à partir du 27 juillet. 750 hommes, Emigrés et Chouans seront fusillés, au Champ des martyrs (207), à Saint Pierre Quiberon, à Vannes ou à Port Louis (1).

Il est injuste, et mensonger, d'accabler Hoche qui n'est pour rien dans la création de ces Commissions militaires due aux politiques Tallien et Blad et au militaire Lemoine. 

Blad est mort à Toulon le 9 décembre 1802 dans la maison qu'il occupait au 123 rue Maringo (sic) à 8 heures du soir, âgé de 38 ans. Faisaient-ils la fête tous les trois ? L'acte de décès ne le mentionne pas.

 

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8 DECEMBRE, FÊTE DE L'IMMACULEE CONCEPTION.

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8 DECEMBRE, FÊTE DE L'IMMACULEE CONCEPTION.

Messe, ce matin, en l'honneur de la Sainte patronne principale de la France en son Immaculée Conception à l'abbatiale de Saint Gildas de Rhuys dans le Morbihan. Messe selon la forme traditionnelle dans cette belle église romane du XIème siècle retouchée au XIVème puis au XVIIème. Dans son homélie le célébrant insiste sur l'importance de se tourner vers Marie qui seule peut sauver la France de l'état catastrophique où elle se trouve en ce moment et ne cesse de s'enfoncer. Il rappelle aussi que le Dogme prononcé par le pape Pie IX le 8 décembre 1854 concerne la grâce de sa propre conception immaculée et non par  la grâce de son Fils en sa résurrection comme le racontent certains clercs.

Véronique Jacquier, chroniqueuse sur C News, avait parlé de même sur cette chaîne hier soir à l'occasion de la messe retransmise depuis le sanctuaire de Cotignac, Var, célébrée par Monseigneur Dominique Rey évêque de Fréjus-Toulon.

Le célébrant rappelle aussi l'anecdote de l'apparition de la Belle Dame à Bernadette Soubirous en 1858 dans la grotte de Massabielle à Lourdes et du compte-rendu qu'elle va faire à son curé, l'abbé Peyramale qui, sceptique, dit à Bernadette "demande donc son nom à ta belle dame". Ce que fait Bernadette lors de l'apparition suivante. Elle revint en courant en se répétant la phrase en patois bigourdan que la Belle Dame lui avait dise et dont elle ne comprenait pas le sens. Elle arrive au presbytère et dit à l'abbé Peyramale "Que soy era immaculada conceciou, Que soy era immaculada councepciou". Irritation du Curé qui tance Bernadette car il sait ce que veut dire ce terme Immaculada Councepciou dont le clergé connaît bien cette phrase qui a fait l'objet du Dogme prononcé quatre ans plus tôt et dont la famille Soubirous, comme beaucoup d'autres n'a pas forcément entendu parler et qui ne peut s'appliquer à Bernadette. C'est là qu'il sera convaincu de l'identité de la Belle Dame.

La photo qui illustre cet article montre la Sainte Vierge en majesté, statue, très endommagée, retrouvée dans le grenier de la sacristie où elle avait été reléguée sans ménagement. Le prêtre de la paroisse l'a faite restaurer à ses frais et habillée de feuilles d'or au lieu de la peinture dorée. Œuvre de 1840 superbement restaurée.

Elle sera installée dans l'abbatiale ce soir après avoir été bénite, la bénédiction étant suivie de la messe solennelle.

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3 DECEMBRE 1792 LA CONVENTION SE DECLARE TRIBUNAL DU ROI DE FRANCE

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3 DECEMBRE 1792 LA CONVENTION SE DECLARE TRIBUNAL DU ROI DE FRANCE

En ce lundi 3 décembre 1792, il y a exactement 230 ans, Bertrand Barère présidant la Convention, après les propos révolutionnaires  et d'anti royalisme de Valazé, Mailhe, le sort du Roi est scellé avant même qu'il ne soit jugé.

Ce sont surtout ceux de Saint-Just le 13 novembre qui ont fixé les règles de l'exécution programmée: "Louis XVI doit être jugé comme un ennemi étranger. J'ajoute qu'il n'est pas nécessaire que son jugement à mort soit soumis à la sanction du peuple: le peuple peut bien imposer des lois par sa volonté car ces lois importent à son bonheur ; mais le peuple même ne pouvant effacer le crime de la tyrannie, le droit des hommes contre la tyrannie est personnel. Il n'est pas d'acte de la souveraineté qui puisse obliger véritablement un seul citoyen à lui pardonner. C'est donc à vous (la Convention) de décider si Louis est l'ennemi du peuple français. Si votre majorité venait à l'absoudre, ce serait alors que ce jugement devrait être sanctionner par le peuple. Car si un seul citoyen ne pouvait être légitimement contraint par un acte de la souveraineté à pardonner au roi, à plus forte raison un acte de magistrature ne serait point obligatoire pour le souverain. Louis a combattu le peuple: il est vaincu. C'est un barbare, un étranger au peuple, prisonnier de guerre. Vous avez vu ses desseins perfides, vous avez vu son armée ; le roi n'était pas le roi des français, c'était le roi de quelques conjurés. Il est le meurtrier de la Bastille, de Nancy, du Champ de Mars, de Tournai, des Tuileries: quel ennemi, quel étranger nous a fait plus de mal ? Il doit être jugé promptement. Peuple, si le roi est absout, souviens-toi que nous ne serons plus dignes de ta confiance et tu pourras nous accuser de perfidie".

La curiosité du texte de Saint-Just réside dans ce paradoxe: on ne fait pas appel au  peuple souverain sur la culpabilité de Louis XVI car cela est du ressort de la souveraineté de la magistrature. Mais si celle-ci venait à l'absoudre il serait alors fait appel au peuple ! 

Robespierre prend la parole:" Citoyens, si un monarque est parmi vous plus difficile à punir qu'un citoyen coupable, si votre sévérité est en raison inverse de la grandeur du crime et de la faiblesse de celui qui l'a commis, vous êtes aussi loin de la liberté que jamais ; vous avez l'âme et les idées des esclaves!" "La loi atteint sans peine les coupables sans appuis ; à peine dans la durée des siècles a-t-elle pu frapper un roi. Et pourtant ce sont les crimes des rois qui enfantent tous les autres crimes et la misère".

Il a fallu de longues discussions juridiques, interminables, pour que Louis XVI soit déclaré jugeable malgré son inviolabilité constitutionnelle et malgré les grands réserves des Girondins et des modérés. Ce sont les Montagnards qui vont faire la décision, rejoints par Robespierre et Barère, royalistes en 1789 mais révolutionnaires de très fraîche date.

Alea jacta est, en ce lundi 3 décembre 1792: Décret du 3 décembre 1792, l'An premier de la république Française,  la Convention déclare que Louis XVI sera jugé par elle. Signé par Lebrun ( Pierre-Henri-Hélène Tondu dit Lebrun) ministre de la guerre et contresigné par Garat ministre de la justice.

Il faut souligner qu'un certain nombre de députés refusent que la Convention s'érige en tribunal ; ce sont majoritairement ceux qui voteront pour la rétention et le bannissement ou se réfugieront dans l'abstention comme nous le verrons dans La Revue N° 54 du Souvenir Chouan de Bretagne principalement consacrée aux juristes de la Convention et leur rôle régicide par l'orientation antiroyaliste de leurs déclamations et soutenus par l'atmosphère de peur entretenue par les Montagnards.

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