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MIEUX VAUT UN CHERCHEUR-DECOUVREUR QU'UN POLITICIEN VANITEUX AIGRI

Publié le par culture

Le Blog Réseau Voltaire a publié un billet de Gabrielle Cluzel concernant le Corona virus et les travaux du Professeur agrégé Didier Raoult. La vidéo qui précède cet article, qui n'a rien à voir avec la Chouannerie, nous intéresse pourtant car, ainsi que pour l’enseignement de l'Histoire, il y a beaucoup de n’importe quoi dans ce qui est dit sur ce virus et ce que dit ce jeune professeur sur les travaux de son "patron" remet les pendules à l'heure. Le Souvenir Chouan de Bretagne met son grain de sel !

Ce que Gabrielle Cluzel semble ignorer, dans son exposé sur le nombre de cas, c'est que pour ceux classés graves (comme le cancer ou certaines épidémiologies) les protocoles d’expérimentation sont modifiés à cause de l'urgence et que l'on vise plus l'efficacité que la toxicité. Le rapport bénéfice/risque est évalué de même le protocole sur le nombre de patients inclus est moins exigeant le calcul du X2 (Chi 2) étant en fonction de la différence entre la population sous principe actif et la population témoin (avec ou sans placebo). Dans le cas de l'étude du Pr Raoult l'écart est hautement significatif.

De plus le Professeur Raoult utilise une molécule dont déjà, point positif, la toxicité est connue grâce au plus ancien nom commercial de ce médicament : la Nivaquine (1947 Spécia Rhône-Poulenc), antipaludéen de référence qui a soigné des millions de voyageurs. Gabrielle Cluzel semble ignorer que par sa composition chimique, aux doses thérapeutiques la Chloroquine n'est pas toxique. Mais c'est une question de dose ! Elle est mortelle (par arrêt cardiaque) si non respect de la posologie. Il suffit simplement de dépasser la dose prescrite ; comme l'insuline elle aussi mortelle et indétectable quelques minutes seulement après la mort.
Tout est question de dosage ; est-ce que les candidats aux interventions chirurgicales savent qu'une faible proportion de curare est utilisée pour l'anesthésie, que le cyanure est utilisée ou était utilisé en cardiologie, l'insuline traitement incontournable des diabètes sévères, etc..

Et un truc anodin mais un petit dada lorsque je travaillais : le jus de pamplemousse, utilisé par milliers de litres, sait-on qu'il est redoutable lorsqu'il est bu avec certains médicaments (en particulier de cardiologie ou d'oncologie) dont il bloque les effets ? Pourtant un de ses composants (la naragénine) bloque le Cytochrome P450 responsable de la métabolisation hépatique et annihile les effets bénéfiques du médicament ; et il se consomme chaque année des wagons de jus de pamplemousse dans le monde !

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A VERSAILLES IL Y A NEUF ANS

Publié le par culture

A VERSAILLES IL Y A NEUF ANS

Cherchant ce matin un article sur le Blog du Souvenir Chouan de Bretagne j'ai retrouvé avec plaisir des articles publiés au moment de la magnifique exposition consacrée Aux Sciences et Curiosités à la Cour de Versailles. Je les remets pour ceux qui ne les connaissent pas.

 

VERSAILLES NOUS EST CONTE...............

Publié le 13 janvier 2011 par culture

VERSAILLES nous est conté et un nouvel emplâtre posé sur l'histoire enseignée s'effondre dans la poussière !!!!! Après le roi petit et gros, le Louis XVI  ignare passant son temps à construire des serrures, pendant que sa femme, la Reine, passait son temps avec des mignons à envoyer ses jupons par dessus les moulins, nous avons eu droit à l'incompétent sur le plan politique, puis au traître fuyant son pays et arrêté à Varennes.

On a rendu justice tardivement - 1993 - de sa grande taille, ses plus de 1 M 90 ayant été décisifs lors de l'exhumation de son squelette en 1815. Qu'il ait été bedonnant, c'était plutôt la tendance de l'époque qui vivait très bien sans aérobic.

On connaît le scientifique passionné, ordonnateur du voyage de La Pérouse dont il demandera, au pied de l'échafaud, si l'on a de ses nouvelles ; petite phrase qui démontre la qualité de la personne à l'ultime moment. On sait que, outre la serrure (qui était un art compliqué à cette époque où n'existaient pas les chambres fortes et autres systèmes électroniques) il se débrouillait plutôt bien en horlogerie. Pour l'expédition de La Pérouse il avait fait embarquer tout un matériel dont on aperçoit une partie du double au Musée de la Marine au Trocadéro.

Quand à la Reine, son épouse, il a suffi de contempler la superbe exposition qui lui fut consacrée au Grand Palais en 2008 pour se rendre compte que les rumeurs répandues sur son honneur venaient de son cercle rapproché, son beau-frère Valois - futur Charles X ,  son cousin Philippe d'Orléans (futur Egalité, égalisé en novembre 1793, véritable fripouille luttant contre son cousin et Roi, en particulier en achetant le blé stocké dans les entrepôts parisiens pour le revendre aux Anglais et provoquer ainsi la disette )- attifés d' épouses dont la grâce et la beauté étaient fort loin de celles de la Reine. Ils feront répandre pamphlets et autres dessins pornographiques, dont un, vraiment choquant, était montré dans une vitrine du Grand Palais   mais ne figure pas dans le très beau catalogue de l'exposition.

Allez vite regarder cette superbe vidéo, sur le Roi qui s'intéressait à l'agriculture, c'est frais et c'est beau.

SCIENCES ET CURIOSITES, CHATEAU DE VERSAILLES

Publié le 12 mars 2011 par culture

Nous en avons déjà parlé sur ce Blog, mais la haute qualité de l'exposition consacrée aux Sciences et Curiosités à la Cour de Versailles mérite d'être soulignée une nouvelle fois. Les responsables de l'exposition ont décidé de la prolonger jusqu'au 3 avril, ce qui démontre  bien le vif intérêt manifesté à son endroit. Conseil alors à tous ceux qui vont aller se promener en région parisienne d'aller faire une visite au Château de Versailles et de constater ainsi que nous sommes très éloignés des mensonges enseignés, et toujours répandus, sur une Cour artificielle qui se vautrait essentiellement dans le luxe, la débauche, le superficiel et autres fredaines.

Un démenti cinglant pour des gens se prétendant historiens, un démenti cinglant pour Jules (Michelet).

Merci aux organisateurs de ce superbe moment d'enseignement, en particulier à Madame Béatrix Saule, Commissaire de l'exposition, Madame Catherine Arminjon, Conservateur du Patrimoine  et Mademoiselle Hélène Delalex, Commissaire-adjoint de l'exposition. Merci à elles d'avoir remis en lumière la vérité sur les recherches scientifiques durant "l'obscurantisme du dit Ancien Régime".

Il est amusant de faire le rapprochement entre cette magnifique exposition, à la gloire de la monarchie de France, réalisée sous la présidence de Monsieur Aillagon Président de l’Établissement du Château de Versailles, et le fait que c'est ce dernier qui avait organisé les ridicules défilés, avec les tout autant ridicules "marionnettes", et autres pantalonnades pour la commémoration de la Révolution en 1989, sous le régime mitterrandien.

Le film que vous pouvez découvrir ci-dessous est celui qui nous accueille dans la rotonde à partir de laquelle s'effectue la découverte, juste après le passage des expériences électriques.

Ce film est remarquablement réalisé et mérite d'être "dégusté" plus d'une fois.

MAIS EN CE MOMENT, LE CHÂTEAU DE VERSAILLES EST AUSSI UN ECRIN montrant une superbe collection des œuvres diverses qui naquirent sous la monarchie dont cette superbe horloge astronomique due à l'ingénieur Passemant, programmée jusqu'à l'an 9999, qui en un fonctionnement de soixante roues et pignons autour d'un axe central, indique outre l'heure et les jours (banal !), les mois, les années -y compris bissextiles- mais aussi la position de la lune et des astres, les signes du Zodiaque.

Il y a aussi cette jolie joueuse de tympanon (L'androïde) - évoquant Marie-Antoinette qui acheta cette machine, l'estimant plus qu'un jouet, et l'offrira à l'Académie des Sciences en 1785- dont le mécanisme compliqué, dissimulé sous la robe, est l'ancêtre des robots et des ordinateurs. On peut découvrir que l'on  est loin des clichés à la Jules (Michelet et Ferry) sur la frivolité des lieux : Le Château de Versailles était un vrai centre de recherche scientifique, où les savants, souvent pauvres, étaient logés et rémunérés par le Roi, pouvant ainsi poursuivre leurs recherches mathématiques, physiques ou chimiques ; qu'il s'agisse de l'électricité, des couleurs des feux d'artifice, la dissection d'animaux, de l'ancêtre de l'ascenseur, ou bien  le spécialiste des serrures et de la mécanique se faisant inoculer la variole, Louis XVI, inventeur en somme du vaccin....

Quel magnifique revirement dans l'enseignement de l'Histoire nous devons coup sur coup à la Réunion des Musées Nationaux ; Marie-Antoinette revue et corrigée par l'exposition au Grand Palais, la Monarchie obscurantiste et retardataire revue et corrigée par l'exposition Sciences et Curiosités à la Cour de Versailles. Merci à celles  et à ceux qui ont élégamment œuvré pour cette exposition qui signe sa réussite par une prolongation jusqu'au 3 avril 2011 (au lieu du 27 février). Après ce genre d'exposition, et les informations amenées, seuls resteront les sots, les imbéciles, les historiens malhonnêtes  bornés et irrécupérables pour continuer à parler comme Barère de Vieuzac, il y a 218 ans !

A VERSAILLES IL Y A NEUF ANS

LE CHÂTEAU DE VERSAILLES EST ARCHITECTURALEMENT UNE SPLENDEUR.

Magnifiquement restauré, le Portail Royal recréé, les balcons, les faitières et autres épis de toiture redorés, c'est un bonheur de le contempler en un si bel état où le remettent des entreprises privées qui sont les mécènes de cette superbe restauration qui, grâce à eux, durera largement plus de quinze ans, mieux que la précédente Restauration (mauvais jeu de mot, tant pis!). Merci à Vinci (Autoroutes du Sud de la France, Cofiroute etc..parcs de stationnement, tramway, aéroports etc,etc,etc..), et à Monnoyeur (les éoliennes qui égaient nos campagnes, les engins de travaux publiques, locations de véhicules etc, etc, etc..), merci à eux, donc merci à nous, puisque ces deux énormes groupes n'existent que grâce à nous, consommateurs de leurs services et productions. Nous sommes donc fiers de nos travaux de restauration de notre patrimoine.

Contempler cette œuvre d'art, qui pour sa partie originelle et centrale fêtera dans douze ans ses 500 ans - (quid de la Grande Arche, Opéra Bastille et autres pyramides de Peï architecte spécialisé dans l'éphémère ?)- est un vrai bonheur et un chant de louange pour le roi Louis XIV qui nous laisse un magnifique trésor qui, lui, ne sera pas dilapidé par les mauvais gestionnaires de la République. En effet, si pour essayer d'éponger une partie de cette abyssale dette (voir page précédente de ce Blog) certains édifices royaux-tel le Ministère de la Marine place de la Concorde (témoin de la mort de Louis XVI et de Marie-Antoinette) - risquent de partir en pays étranger, ce ne sera pas dans leur état. En effet, si  cela est arrivé au XXème siècle, en conséquence des dégradations dues à la Révolution (biens du clergé vendus et utilisés comme carrières de pierres) aux magnifiques cloîtres de Saint-Guilhem-le-Désert (34), Saint-Michel-de-Cuxa (66), Trie sur Baïse (65), Froville ( 54 ) et qui sont maintenant aux Etats-Unis, ce déménagement ne se fera pas au sens visuel- cela ferait du tapage- mais dans leur propriété.

Espérons, enfin, que les nouveaux acquéreurs resteront soucieux de ce patrimoine historique construit par la Monarchie, patrimoine dans lequel, tel un coucou, la République a installé son insuffisance économique (Voir la page de ce Blog consacrée à l'infâme dette sous la monarchie). Espérons aussi que ces mêmes acquéreurs ne démonteront pas les intérieurs pour les revendre comme le firent certains japonais dans des châteaux tourangeaux ou bordelais laissés à l'état de squelettes.

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C'EST LA GUERRE, C'EST LA GUERRE, C'EST LA GUERRE

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C'EST LA GUERRE, C'EST LA GUERRE, C'EST LA GUERRE

Par six fois, ce lundi soir, le locataire de l’Élysée, Chef désarmé, a clamé, comme une incantation Sioux "C'est la guerre". Il ne manquait que la danse du scalp !

Manifestement comme pour beaucoup d'autres choses, il ne sait pas l'importance des mots qu'il prononce en lisant son texte sur le téléprompteur. C'est un état sanitaire, ce n'est pas un état de guerre. Il devrait d'ailleurs se souvenir des manifestations du corps de santé (médecins et infirmières) qu'il a faites réprimer par les sbires de Castagneur.

J'ai trouvé curieuse sa référence à l'Histoire de la France, lui qui n'a jamais eu de mots assez durs pour la fustiger.

C'est un peu n'importe quoi que nous entendons actuellement. J'ai entendu un parallèle fait avec le virus du Sida ; c'est un peu osé car on sait qu'il touche des populations à risque et non le sujet qui se promène benoîtement dans la rue ou dans les commerces et que pour le transmettre, hors ces populations spécifiques, il faut qu'il y ait l'incurie de Dufoix (responsable pas coupable), Fabius ou Hervé (Edmond) (qui eux ne savaient pas, ben tiens !) qui laissent transfuser, par radinerie, du sang contaminé.

Enfin il ne faut pas oublier les responsabilités des politiques dans le manque d'effectifs du corps médical du au freinage à l'entrée des portes des facultés de médecine, commencé sous Giscaing des Stars et qui s'est aggravé avec Mitruand (on est passé de 8 mille avant Giscaing à 4 mille avec Tonton). On en paie les fruits ; un personnel médical surchargé avec les catastrophiques 35 heures du pilier de bistrot de Lille. Le nain de l'Elysée peut faire de beaux effets de masques dramatiques : il a sa part de responsabilités et c'est la population qui en paie le prix en étant obligé de rester cloîtrée !

Ce n'est pas de la Chouannerie ? Non, mais ça fait du bien de rappeler certaines choses.

Enfin dernière pique il ne faut pas oublier les deux cent mille enfants aspirés vivants dans le ventre de leur mère, chaque année, et dans la seule France. Soit aux alentours de 10 millions d'enfants victimes de cette loi mise en place par le trio Giscaing-Chirac-Veil depuis 45 ans ; cela veut dire aussi que ceux qui seraient nés il y a 40 - 45 ans auraient donné des enfants à la France ; et là on arrive à pas loin de 14 millions de personnes absentes.

Enfin retour à la Chouannerie car, à cause de ces irresponsables, je suis obligé d'annuler le Conseil d'Administration que j'avais préparé (540 Km faits vendredi) pour samedi.

C'EST LA GUERRE, C'EST LA GUERRE, C'EST LA GUERRE
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PARCE DOMINE, PARCE POPULO TUO

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Hier après-midi, Dimanche, l'abbé Amaury Brillet est monté dans le clocher de l'église dont il est le vicaire, Saint Patern, pour donner la bénédiction du Saint Sacrement à la ville de Vannes. Selon l'antique formule il a chanté l'hymne de pénitence :

Parce Domine, Parce populo tuo, ne in aeternum irascaris nobis,  Pardonnez Seigneur, pardonnez à votre peuple, et ne vous fâchez pas contre nous pour l'éternité.

L’Épiscopat suit à la lettre les ordres du gouvernement interdisant les rassemblements de plus de 100 personnes comme si les assemblées de fidèles dans les églises étaient identiques à des rassemblements d'individus comme dans un hall de gare ou dans une discothèque.
J'ai honte d'être involontairement complice quand on pense à ceux dont nous honorons toujours le souvenir du martyr jusqu'à l'ultime sacrifice et qui n'ont pas eu peur des virus maladifs ou idéologiques.

A-t-on signalé, depuis vingt siècles, un cas de contamination par la Sainte Communion ?

Comme on pouvait voir, hier après-midi à Lourdes, l'esplanade de la Grotte de Massabielle totalement déserte pour la récitation du chapelet dont les deux orants n'osaient même pas lever les yeux vers la statue de l'Immaculée. Sauf pour les invocations.

Lourdes, la Cité des miracles dont les sanctuaires sont inaccessibles (comme les bains) à ceux qui viennent demander une guérison.

A se taper la tête contre le rocher !

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UN EVEQUE DE COMBAT....MAIS C'ETAIT IL Y A 232 ANS

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UN EVEQUE DE COMBAT....MAIS C'ETAIT IL Y A  232 ANS

Par ces temps bizarres où l’épiscopat français file doux devant les directives ministérielles sans tenir aucun compte du caractère spécifique de la religion catholique qui n’est pas fille d’un gourou mais une création du Fils de Dieu (n’ayons pas peur des mots) il est bon de rappeler la valeur de la conduite d’un évêque qui est allé jusqu’au bout de ses convictions jusqu’à en mourir.

Monseigneur Urbain de Hercé, évêque de Dol, n’est pas un modèle de béni oui-oui mais un responsable de son diocèse mais aussi Membre des Etats de Bretagne. Il n’a pas sa foi et ses convictions dans sa poche de soutane.

Natif du Maine (près de Mayenne) nommé à Dol sa première tâche sera d’apprendre le breton.

Le 3 janvier 1788 il est à Versailles pour présenter à Louis XVI le Cahier des Remontrances de Bretagne devant Loménie de Brienne (Premier) Ministre du Roi. Il présente les doléances de sa province et l’évêque prend le dessus sur  le député des États de Bretagne : « C’est ici, Sire, que se bornent les représentations que nous avions à faire  à votre Majesté en faveur de la Province dont les intérêts nous ont été confiés. Il en est de plus chers encore et de plus sacrés sur lesquels il n’est pas permis à un évêque de garder le silence lorsque les voûtes du sanctuaire s’ébranlent et que la religion est menacée du plus grand des malheurs. Une nouvelle législation nous est annoncée en faveur des Protestants […] vous répondrez, Sire devant Dieu et devant les hommes des malheurs qu’entraînera le rétablissement des Protestants. Madame Louise (fille de Louis XV, tante de Louis XVI en religion Mère Thérèse de Saint Augustin –béatification en cours) du haut du ciel où ses vertus l’ont placée voit votre conduite et la désapprouve ».

Le mécontentement se lisait sur le visage de Louis XVI ; Brienne « bouillait » de rage dans son coin. Dans son rôle de prophète Nathan Urbain de Hercé délivre son prône tel que son devoir l’y obligeait.

Le soir même le Roi faisait savoir à Monseigneur de Hercé qu’il devait rejoindre son diocèse et ne plus en sortir. Quant à Loménie de Brienne il convoqua l’évêque de Dol pour le réprimander : « De quel droit avez-vous tenu un tel langage au Roi ? » « Du droit que me confère cette croix » en lui montrant sa croix pectorale (que porte parfois l’évêque de Vannes). Puis : « Je ne sais pas, Monseigneur, quelle théologie vous avez étudiée ; pour moi j’ai étudié pendant neuf ans en Sorbonne mais jamais on ne m’a enseigné qu’un évêque, Ministre de son Roi, pouvait être protecteur des hérétiques ».

Monseigneur de Hercé, contraint à l’exil, ira se réfugier en Angleterre. Ironie de l’Histoire : le fondateur du diocèse de Dol, Saint Sanson, avait fui la persécution en Angleterre et était venu se réfugier à Dol. Son lointain successeur persécuté par les révolutionnaires fera le chemin inverse ! Il débarquera à Carnac le 27 juin 1795 pour assister les Émigrés et sera fusillé à Vannes, sur le plateau de La Garenne, le 28 juillet jour anniversaire de la mort de Saint Sanson.

Loménie de Brienne, fait cardinal à la fin de l’année 1788,  prêtera serment le 30 janvier 1791, devra renoncer à son cardinalat sur injonction de Pie VI en septembre, apostasiera le 15 novembre 1793, sera emprisonné à La Conciergerie le 18 février 1794 et sera retrouvé mort dans sa  cellule le lendemain.

Quelle comparaison avec maintenant ?

Un prélat vrai, soucieux  de ses responsabilités à l’égard des âmes qui lui sont confiées (c’est pour cela qu’il refusera de rembarquer à Port Haliguen le 20 juillet 1795) les soutenant et les assistant alors que nous avons maintenant un épiscopat qui suit, voire anticipe, les décisions gouvernementales qui fait des églises un lieu d’exclusion alors qu’elle furent toujours, pendant les grandes et vraies épidémies, un lieu d’accueil et de réconfort. Un épiscopat qui accepte que les catholiques soient privés de leur sacrement essentiel : l’Eucharistie ! Et aucun pour expliquer que jamais des miasmes viraux n’ont été transmis par la communion. J’ai assisté hier soir à cette scène incongrue d’un couple allant communier l’épouse déposant du gel hydroalcoolisé dans les mains de son mari. Je me fis cette réflexion amusée « pense–t-elle que Jésus Hostie ne s’est pas lavé ou que le célébrant a les mains sales ? ».

Et aucun prélat digne de ce nom pour donner une leçon de catéchisme aux membres pagano-maçonniques du gouvernement.

Oui, pauvre France !

UN EVEQUE DE COMBAT....MAIS C'ETAIT IL Y A  232 ANS
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COMMUNIQUE DE MONSEIGNEUR CENTENE EVEQUE DE VANNES

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COMMUNIQUE DE MONSEIGNEUR CENTENE EVEQUE DE VANNES

IL Y A UNE HEURE:

DANS LE DIOCÈSE DE VANNES SAUF POUR LE DOYENNE (OU CANTON) D'AURAY

Reprise normale de l’activité pastorale et liturgique.

Dans le passé, confrontés à des situations similaires ou pires, nos pères se sont tournés avec confiance vers la Très Sainte Vierge Marie, invoquée sous les noms de Notre-Dame-du-Vœu à Hennebont ou Notre-Dame-de-Joie à Pontivy. C’est pourquoi une messe solennelle aura lieu dimanche 8 mars à 11 h à la Basilique Notre-Dame-de-Joie à Pontivy, présidée par Monseigneur CENTÈNE afin d’intercéder pour tous les malades, pour les fidèles qui ne pourront pas se rendre

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CLERGE CONSTITUTIONNEL

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CLERGE CONSTITUTIONNEL

Un prêtre quitte le Souvenir Chouan de Bretagne dont il était adhérent depuis 2013. Il est en désaccord avec mon article d'hier, c'est son droit, pour rester en état d'obéissance avec son évêque ; peut-être que le légitime droit des catholiques est aussi de pouvoir recevoir la communion, de donner leur avis et  d'exprimer leurs critiques.

Ci-dessous le Mél reçu ce matin:

Monsieur le Président du Souvenir Chouan de Bretagne,

Clerc, le jour de mon ordination, j'ai promis obéissance à mon évêque et à ses successeurs. C'est pourquoi, il m'est impossible , de rester dans une association, pourtant qui m'apporte beaucoup, dans laquelle le président critiquant ouvertement nos évêques et le Président de la Conférence Episcopale de France.

En conséquence, je quitte dès aujourd'hui votre association.

En vous assurant de ma Prière.

MA RÉPONSE (une remarque : le Souvenir Chouan de Bretagne n'est pas MON association, je n'en suis que le Président, avec mes opinions dont je ne veux pas qu'elles soient un robinet d'eau tiède)

Ce qui me surprend dans votre décision c'est votre incompréhension de mon propos et de la situation catastrophique actuelle de l’Église par la faute de certains de ses responsables épiscopaux.
Situation catastrophique spirituelle qui se traduira par le fait que les fidèles catholiques attachés au respect envers le corps du Christ ne pourront pas faire leurs Pâques et ne peuvent pas, actuellement communier par la faute de l'asservissement  des épiscopes à la pensée politique anticatholique et leur crainte de la  justice des hommes.
 
Avec un raisonnement tiédasse comme le vôtre il n'y aurait pas eu de prêtres réfractaires, pas de Bienheureux Pierre-René Rogue (martyr de l'Eucharistie) pas de Bienheureux et saints martyrs des Carmes, des pontons de Rochefort, des Noyades en Loire, assassinés au bord des chemins, pour avoir désobéi à l'autorité des évêques constitutionnels ! (J'ajoute que sans eux il n'y aurait plus d'Eglise).
 
Vous semblez oublier que l’Église n'est pas une secte et que les fidèles ont le droit de donner leur avis,  d'exprimer leur désaccord avec des décisions dangereuses pour Elle et pour eux! Je crois que cela se trouve dans le Droit Canon.
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2020 : NOUVELLE ERE DE PERSECUTION MAIS SACRAMENTELLE

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2020 : NOUVELLE  ERE  DE PERSECUTION MAIS SACRAMENTELLE

Le 10 mai est le jour où le Diocèse de Vannes fait mémoire du Bienheureux Pierre-René Rogue, béatifié le 10 mai 1934, en pleine période de gauchisme athéiste qui va amener la catastrophe du Front Populaire, pendant que commencent en Espagne les persécutions religieuses. Il a été martyrisé le 3 mars 1796.

Le 24 décembre 1795, vers les 10 H du soir, alors qu'il allait porter la Sainte Communion à un malade, le Père Pierre-René Rogue, Lazariste, est intercepté dans le couloir de la maison au 9 rue Emile Burgault (rue qui va de la cathédrale à la Mairie de Vannes). Il est arrêté par deux individus et emmené à la maison commune. L'un et sa famille sont les protégés de madame Rogue ! Belle reconnaissance de la générosité de la maman du Père Rogue.

L’évêque constitutionnel du moment est Charles Le Masle qui ne lèvera pas le petit doigt pour défendre son prêtre.

« Il n’a prêté aucun des serments, et n'a point promis soumission et obéissance aux lois de la République. Il ne s’est pas déporté, n’a pas quitté le territoire français, qu'il est toujours demeuré à Vannes, qu’il a été arrêté 9 rue de l’hôtel de ville (actuelle rue Emile Burgault note SCB). Interrogé sur les personnes qui l’ont hébergé le prêtre répond qu’il n’a rien à répondre et qu’il a toujours exercé son sacerdoce. Il s’est caché pour éviter d’être déporté ».

Pierre-René Rogue sera guillotiné, après une caricature de procès, le jeudi 3 mars 1796 ; il avait 37 ans et inhumé au cimetière de Boismoreau. Une croix est mise par sa maman ; quelques temps plus tard c'est un joli monument associant le granit et le tuffeau qui sera érigé sur sa tombe où repose aussi son ami, l'abbé Alain Robin exécuté en même temps que lui.

Monseigneur Gouraud, évêque de Vannes, en 1907 s'intéresse au cas de ce prêtre, qui est déjà déclaré comme martyr de l'Eucharistie, Confesseur de la Foi et quasiment canonisé par la population qui honore sa mémoire par le dépôt d'ex-voto dont certains sont adressés à saint Rogue !

Samedi 19 mars 2016, à 14 H 30, le Souvenir Chouan de Bretagne  a organisé une promenade pèlerinage sur les pas du Bienheureux avec une vingtaine de personnes, en partant de la cathédrale de Vannes. Présentation de la maison où il habita avec sa maman (veuve de bonne heure), arrêt devant la maison où il fut arrêté alors qu’il allait porter la communion à un malade (il ne dira jamais à qui). Une plaque apposée rappelle ce fait. Ce fut ensuite le passage par la porte-prison où il fut enfermé ; de là nous allâmes au cimetière d’où il fut exhumé le 4 mai 1934, sous l’épiscopat de Monseigneur Hyppolite Tréhiou.

Nous avons remonté la rue du Méné, qui fut la Via Dolorosa de Pierre-René Rogue et de l’abbé Alain Robin, puis nous avons fait un arrêt devant l'ancien Séminaire, actuel Foyer du travailleur, évoquant  la belle église XVIIIème Notre Dame du Méné, chapelle du Séminaire rasée par la bêtise humaine (et la complicité de l’évêque Pierre Boussard)  en 1968 et remplacée par un Prisunic ; nous arrivâmes ensuite sur le lieu où se dressait la guillotine qui fit des ravages dans les populations religieuses ou laïques qui voulaient simplement le respect de leurs libertés, y compris la Liberté religieuse. Enfin, ce fut le retour à la cathédrale où à 16 H 30 précises l'abbé Amaury Brillet, vicaire de Saint Patern, célébra la messe, la même que disait le Bienheureux sur l’autel surmontant la châsse du Bienheureux. L'Archiprêtre de la cathédrale avait sorti du coffre le calice de Pierre-René Rogue pour la messe.

2020 : NOUVELLE  ERE  DE PERSECUTION MAIS SACRAMENTELLE

Nos effectifs s'étaient grossis et nous étions une bonne soixantaine de personnes pour cette messe d'action de grâce au cours de laquelle l'abbé Amaury Brillet nous donna une homélie d'élévation, de courage et de résistance, demandant l'intercession du martyr pour nous donner de bons prêtres, n'oubliant pas de remercier le Souvenir Chouan de Bretagne sans lequel il n'y aurait pas eu d'évocation du Souvenir du martyre de Pierre-René Rogue qui, parmi les centaines de prêtres et de religieux martyrisés en Bretagne, est le seul à avoir été béatifié.

Rien que pour le Morbihan 25 prêtres furent guillotinés, 12 moururent sur les pontons de Rochefort, 8 en Guyane, 2 dans le bagne de l'ile de Ré, 37 furent assassinés sur les chemins du département et 16 moururent en prison.

Le sacrifice de ce prêtre, soucieux de son sacerdoce et du salut des âmes est digne d’être rappelé à une époque bizarre où l’évêque de Vannes, obéissant au diktat pagano-préfectoral, interdit le culte catholique dans les églises ; allons-nous revenir au temps des catacombes, risquer l’emprisonnement pour pratiquer notre foi et recevoir la sainte communion, grâce sacramentelle dont nous sommes privés par décision de l’épiscopat aux garde à vous devant les successeurs athées des saint-just, robespierre, marat et autres gibiers de guillotine ?

 

Et comme je l’écrivais dans une lettre au Président de la Circonférence des évêques de France « nous empêcher de faire nos Pâques » et nous priver des grâces sacramentelles de la Semaine Sainte ce qui mettrait tous ces épiscopes dans de drôles de drap au moment de rendre des comptes au Tribunal de Dieu. Episcopat sourd et muet lors des crimes de l’euthanasie et devant les 200 mille enfants tués annuellement, rien qu’en France, dans le ventre de leurs mères. J’attends la réponse de l’évêque de Reims. Quoique je n’attende pas grand chose de lui ; lorsqu’il était curé de Saint Paul Saint Louis de Paris il avait refusé que nous ayons un prêtre (l’excellent abbé Christian-Philippe Chanut hélas décédé en aout 2013) qui célèbre la messe du temps de Georges Cadoudal lors de l’anniversaire de son exécution en juin 2004.

Les prêtres et évêques n’ont eu de cesse d’exercer leur sacerdoce pendant les temps d’épidémies. Ceux de maintenant se cloîtrent et nous privent à cause d’un virus surtout médiatique.

Bienheureux Pierre-René Rogue, confesseur de la Foi, martyr de l'Eucharistie veillez sur les catholiques, en Bretagne, en France et dans le monde.

 

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"L'INVASION D'UN PAYS PAR UN SEUL HOMME"

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Cette citation célèbre de François-René de Chateaubriand (in De Buonaparte aux Bourbons) rappelle le débarquement de Napoléon en mars 1815 reprenant sa parole d'abdication de Fontainebleau dont il avait dit qu'elle était inviolable (on voit là que beaucoup de politiques actuels sont bonapartistes dans l'âme).

"L'INVASION D'UN PAYS PAR UN SEUL HOMME"

IL Y  205 ANS.

Rappelée récemment par Marc Menant sur C.News  l’épopée de l’empereur déchu a commencé le 1er mars en fin d'après-midi à Golfe Jouan (Juan), simple plage de la Méditerranée proche de Cannes où il a débarqué venant de l’ile d’Elbe.

 

Le Jeudi 26 février 1815 profitant du léger brouillard entourant son l'île de résidence forcée où il a été exilé après son abdication du 12 avril 1814, et sa destitution par le Sénat, Napoléon a pris la poudre d'escampette avec quelques hommes (entre 900 et 1200) répartis sur 7 bateaux (Menant parle de 16 mais l’excellent conteur prend parfois des libertés), à la tombée de la nuit.

Le bivouac est établi dans un proche bois d'olivier. Heureusement pour ces hommes, il n'y avait pas d'espace Natura 2000 ! Cela permet au chef de bande d'envoyer des estafettes effectuer quelques sondages (pour connaître la popularité de l'arrivant).

2 mars, bivouac dans la petite ville de Cannes. Le soir, bivouac pour la troupe à Séranon : le Chef des aventuriers dort chez le maire de Grasse, au château de Brondet

3 mars, bivouac à Barrême, en montagne. Le chef de bande loge chez le juge Tartanson où Cambronne, arrivé à 18 heures, après une étape de 46 km, a fait préparer le logement. Napoléon arrive à 20 heures, les rues sont illuminées et toute la population l'attend. Le Maire M.Béraud vient au-devant de lui et le mène à la maison du juge. Napoléon s'entretient longuement avec le Juge, le Maire et ses Conseillers et ils repartirent tous «pleins d'enthousiasme et de dévouement pour sa cause».

Pendant ce temps, Cambronne s'occupe du repas de Napoléon. Cambronne fait fonction de maître d'hôtel, et pour compléter le menu familial, soupe de légumes et plat de morue, commande à l'Auberge du Cheval-Blanc, tenue par Joseph Abbès, un rôti de chevreau ainsi que des fruits et des confitures.

Voulant dédommager le juge Tartanson des frais occasionnés, celui-ci répondra: «Je ne suis pas aubergiste, je ne fais pas de note !». Pierre Cambronne laisse cinq napoléons sur la table avec un papier spécifiant de donner dix francs aux domestiques.

La maison du juge Tartanson existe toujours. Il y a une petite plaque sur le pignon pour rappeler cette nuit.

4 mars, parti de bonne heure la troupe arrive à Digne, Napoléon se repose, tout le monde repart en milieu d'après-midi pour Malijai (Alpes de Haute-Provence).

5 mars, arrivée à Sisteron d'où tout le monde repart vers 15 H. Arrivée à Gap  à 22 H. La remontée vers Grenoble se passe bien. Il y avait quelques craintes envers les Impériaux ayant viré légitimistes ; Masséna, à Marseille n'a pas bougé. Dans un cas comme dans l'autre il ne sera pas considéré comme félon. Par ailleurs, jusque là, la versatilité fonctionne bien.

6 mars, départ tardif de Gap où Napoléon abandonne le fanion des Tirailleurs corses qu'il arborait depuis son départ de l'île d'Elbe. Le chef des aventuriers reprend le drapeau tricolore. Arrivée tardive à Corps.

 

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