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VENDREDI SAINT, 29 MARS 2013...

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1-image0.jpgIl y a 1980 ans, un dossier criminel a été refermé par le Sanhédrin et les Romains occupant la Palestine, comme le disait le célébrant à l'issue du Chemin de Croix aujourd'hui. Celui qui était "l'empêcheur de tourner en rond" des puissances d'argent et des plaisir frelatés a été accroché au bois de la croix et mis à mort.

La mise au tombeau a été faite et la pierre roulée devant. Le petit monde va pouvoir reprendre ses jeux habituels.

1-Juillet Aout 2011 031Cette superbe mise au tombeau de l'église de Moissac rappelle cette scène finale de la mort sur la croix du Sauveur.

Mais cette croix de chemin frappée par la neige permet d'apercevoir sur l'instrument de mort l'éclat de la Résurrection. A part la Mère du supplicié, qui peut bien croire que cette affaire n'est pas terminée ?

Et pourtant il y aura d'autres tentatives dont une, en particulier, entre 1792 et 1797. et certainement les Révoltés ont souffert et douté ; comme d'autres, même à l'époque actuelle.

Mais Qui a le maître mot ?

 

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DE LA RéSONANCE DU CREUX....

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En espérant que ce lien ne salira pas ce Blog de la résistance Chouanne !

Liberté ou MortDécouvert par hasard et ne voulant pas garder égoîstement cette information je m'empresse de vous la faire partager.

C'est du BHL sous un autre nom, le type de penseur qui écrit et parle en ignorant ses dates : oui cette devise est bien de 1793 et non de 1848 !

Vous allez découvrir un texte assez surréaliste lors d'une réunion de nos "amis" de la Franc-maçonnerie.

Il faut leur reconnaître qu'ils sont plus nombreux - donc plus motivés - que pour les réunions du Souvenir Chouan de Bretagne.

Bonne lecture.

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25 mars 1793 : LES REVOLTES ATTAQUENT LAMBALLE

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PHOTOS-DE-lAMBALLE-007.jpgLe soulèvement s'accentue. Après Savenay, Saint Etienne de Montluc, Guérande, Vannes, La Roche Bernard, les diverses échauffourées en plusieurs lieux, après Pluméliau, Pontivy, Guéméné sur Scorff, Josselin, Rochefort en terre, Coëtmieux, Moncontour, Bréhand, Pommeret où les Bleus ont perdu un homme, c'est aujourd'hui l'attaque de Lamballe et le regroupement au pied de l'église ; mais pour peu de temps. Inférieurs en nombre, les Révoltés sont obligés devant 300 Gardes nationales (ou gardes nationaux) de se replier, perdant une douzaine de combattants.

Il ne semble pas que Amateur de Boishardy ait été présent sinon les choses se seraient déroulées autrement.

Les Bleus vont activement rechercher les coupables. Une trentaine de futurs Chouans sont arrêtés et 7 guillotinés.

Cette répression, disproportionnée par rapport aux actes, va apporter un calme momentané. Même maintenant, 220 ans après, personne n'est irrité par la férocité de la répression. 

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LUNDI 25 MARS 1793 : On agrandit et on pense à diminuer.

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1-Debry-INVERSE.jpgLe nouveau président de la Convention depuis le 21 mars est  Jean Antoine Debry - 32 ans ½ - régicide comme il convient, anti-noble mais qui acceptera d'être créé baron sous l'Empire. Royaliste à la Restauration, il sera exilé en 1815 et reviendra en France sous Louis-Philippe

En ce jour de l'Annonciation 1793, les Décrets pleuvent:

- Décret interprétatif du décret du 9 octobre 1792 concernant les Emigrés: Tous les Français émigrés qui ont été ou seront pris dans des rassemblements armés ou non armés, ou ayant fait partie des dits rassemblements et ceux qui auront été pris soit sur les frontières soit dans les pays occupés par les Armées de la République, ceux qui auront été saisis porteurs de congés ou de passeports délivrés par les chefs français émigrés ou les commandants militaires des armées ennemies, sont réputés avoir servi contre la France et compris dans les dispositions du décret du 9 octobre et seront punis par la disposition de l'article 1er dudit décret. Les émigrés qui ne se trouveront pas dans le cas du décret du 9 octobre et du présent  seront renvoyés par les Commissions militaires dans les maisons de justice des tribunaux criminels des départements pour être jugés suivant le mode des jugements décrétés pour les émigrés. (rappel de ce décret: Exécution du décret qui prononce la peine de mort contre les Emigrés pris les armes à la main ; ils seront livrés dans les 24 H à l'exécuteur de la justice et mis à mort, leurs biens confisqués).

-Décret qui réunit à la France le pays de Porentruy (Suisse) sous le nom de "Département du Mont Terrible". Le Conseil exécutif provisoire est chargé de faire procéder au reculement des barrières.

-Décret portant décision du rattachement à la France de 66 communes du Tournaisis (Belgique) à la suite du voeu librement émis par le peuple souverain (qui a perdu sa souveraineté précitée en avril mai 1792 ! ).

-Décret qui accorde deux cent mille livres à la compagnie Wointer (ou Winter) pour fournitures de chevaux. Nous aurons l'occasion de retrouver toute une catégorie de fournisseurs aux armées - vivres, chevaux d'artillerie, fourrages - qui sous le nom de Compagnies ont su s'enrichir sur le dos des armées au bénéfice de certaines personnes de la Convention - les noms de Danton et Barère sont cités.

-Décret relatif aux révoltes dans les départements.

On agrandit le territoire français, on pense aussi à en diminuer la population !


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SAMEDI 23 MARS 2013:LA ROCHE BERNARD 220 ANS.

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Après le Conseil d'Administration pendant lequel furent prises quelques bonnes décisions qui seront communiquées lors de l'Assemblée Générale du samedi 18 mai, et qui étonneront, la dizaine de présents entama une visite de La Roche Bernard, petite cité de caractère, comme le précisent les guides touristiques, mais grande cité d'Histoire.

Juste quelques notes de cette journée qui seront rapportées, en grand, dans La Revue du mois de juin.

D'abord la cité doit son nom aux Vikings qui, en 919, remontant la Vilaine remarquèrent ce bloc rocheux. Le chef de l'expédition, Bern Hart (c'est à dire "Fort comme un ours") lui donna son nom. Avec le temps les roches et le viking ne firent plus qu'un pour devenir Roche-Bernard.

Si, aujourd'hui notre balade fut plus axée sur la bataille du 15 mars 1793 et la prise de la ville par les Révoltés - pas encore appelés Chouans bien que cela relève d'une approche de la Chouannerie - elle fut l'occasion de découvrir cette ville pas assez connue.

Marquée par le protestantisme calviniste de François de Coligny, fils de l'amiral, la cité devint protestante et la chapelle Notre Dame transformée en temple. Les adeptes de la Réfome firent ouvrir une porte de manière à ne pas avoir à y pénétrer en passant sous la statue de la Vierge qui surplombe l'entrée. Lorsque la chapelle redeviendra catholique la porte des protestants sera murée.

1-1-LA ROCHE BERNARD PORTELe passage devant l'ancien donjon du Ruycart, château des Basses Fosses permet d'évoquer l'endroit d'où Joseph Sauveur, procureur-syndic, après y avoir été enfermé au soir du 15 mars 1793 en fut extrait au matin du 16 mars, avant d'être tué quelques heures plus tard. Ce malheureux maire, natif de Rennes, avait appliqué les ordres de la Convention sur les impôts, la conscription, la chasse aux prêtres réfractaires, nombreux dans le pays. Grandes charges contre lui.

1-LA-ROCHE-BERNARD--4-.jpgL'Hôtel du cardinal Odet de Chatillon de Coligny, qui fut archevêque de Toulouse avant de se convertir au calvinisme est un passage de notre visite. Datant du XVIème siècle il sera en 1793 le siège du district et de la Municipalité. C'est dans ce lieu que résidait Sauveur qui ne voulait pas discuter avec les Révoltés s'étant lancés, sous le commandement des frères Bernard de la Mâtinais, à l'attaque de La Roche Bernard en ce vendredi 15 mars 1793. On l'en sortira de force, avant de l'emmener aux halles (place du Bouffay actuel) puis l'enfermer au château des Basses Fosses.

1-LA-ROCHE-BERNARD--1-.jpg

Il sera ensuite, le 16 mars emmené à la Porte Garel, en dehors de la ville, sur la route de Nivillac et exécuté après qu'il se soit obstiné à crier "Vive la Nation" au lieu de "Vive le roi" comme le lui demandaient les Révoltés.

Cette scène d'exécution, souvent dépeinte au pied d'un calvaire, dans les tableaux du XIXème siècle, représente un lieu qui n'existait pas, alors que cette croix ancienne est bordée par une rue qui porte le nom de Sauveur. Il est plus logique que la mise  à mort de cette victime du système révolutionnaire a eu lieu à cet endroit.

1-1-CLICHES-RECENTS-004.jpg1-CLICHES-RECENTS-007.jpg

Après avoir chaussé les bottes, afin de traverser un passage très boueux, plus que boueux, chacun a pu découvrir, avec beaucoup d'émotion, sous la verdure, une croix, sculptée dans la roche, qui marque l'endroit où un prêtre réfractaire a célébré la Sainte Messe pendant ces temps de persécution.

Qui était ce prêtre ? L'excellent ouvrage du Père André Moisan, "Mille prêtres du Morbihan face à la Révolution" ne nous donne pas de réponse. Mais cette gravure dans la roche est bien là. Nous lui avons redonné son importance sacrée en récitant un Pater, un Ave et un Gloria. Nous avons été réunis en un lieu qui reste un témoin de la Foi, témoin d'un engagement au risque de tout perdre, sauf la Vie éternelle.

Cette simple gravure, dans la roche, ce témoignage, a été notre plus longue station en cette belle journée que nous avons achevée avec le cidre de l'amitié, en pleine campagne, entre amis et, comme le disait une personne :"tant pis pour ceux qui ne sont pas venus et ont raté un beau moment".

Bon dimanche des Rameaux à tous.

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SAMEDI 23 MARS 1793 : PRISE DE PORNIC

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Victoire brève mais efficace et hélas de courte durée à Pornic. Le matin, sous la conduite de Louis-Marie, marquis de La Roche Saint André, les Maraîchins prennent la ville défendue par 150 Gardes Nationales (ou Gardes nationaux).

L'euphorie de la victoire, les ripailles consécutives, la visite des caves des bourgeois pornicais, les libations afférentes ? Les vainqueurs ne sont plus en état d'être des défenseurs.

Dans la soirée, les Bleus, au nombre de 85 (d'après Mellinet) sous le commandement du capitaine Coueffé reprennent la ville. Les différents rapports parlent de 210 à 220 insurgés tués ; d'après Lucas de La Championnière trois cents maraîchins, dans l'incapacité de fuir (sans aucun doute pour raison d'alcoolisation) seront fusillés, en particulier devant la croix, en bas du château de Pornic, dite la Croix des Vendéens.

Le jeune chef maraîchin, Flaming, capturé, à la seule déclaration de son identité, fut abattu à bout portant par le capitaine Couffé, sans autre forme  de procès place du Marchix, place connue dans le Pornic actuel, lieu de mémoire.

Les survivants fuient  Pornic et partent vers Machecoul, porteurs des nouvelles de la débâcle et des massacres consécutifs.

Injustes, les paysans accablèrent monsieur de La Roche Saint André de cette sévère défaite, alors que seule leur intempérance en avait été responsable. Avec juste raison le marquis préféra fuir et se réfugier dans l'île de Bouin pour se préserver de leur fureur. Il va, plus tard, rejoindre l'Armée du Centre et y devenir officier. Il fera la Virée de Galerne et sera tué à Savenay le 23 décembre de cette année. Cette famille va payer un très lourd tribut à la révolution.

Triste épisode que ces batailles dont les résultats paraissent incompréhensibles : vainqueurs le matin, défaits et vaincus le soir. Que d'occasions ratées !


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JEAN-CLEMENT MARTIN EQUILIBRISTE : DU TRES GRAND ART !

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1-Detail-inutile-les-peaux-tannees.jpgPauvre Jean-Clément Martin ; ses arguments contre Reynald Secher retournent,  petit à petit, à leur origine: de la poussière. Après avoir reconnu que les lois et "petits papiers" exploités par Secher dans son dernier ouvrage étaient connus depuis longtemps des historiens, alors qu'il avait nié ses thèses pendant 25 ans, Martin vient maintenant d'écrire sur un sujet qu'il avait nié, les tanneries de peau humaine.

La conversion ne se fait pas brutalement ; nous sommes encore dans le catéchuménat et Martin manie parfaitement le conditionnel: "Durant la révolution, dans le bocage vendéen, des hommes auraient été capturés, exécutés puis écorchés et leur peau, tannée, aurait servi à la confection d'objets ou à la reliure de livres. Actes isolés ou entreprise d'Etat ? J-C. Martin examine les pièces du dossier et analyse la question des rumeurs, accusations et dénonciations recensées dans les années révolutionnaires".

On imagine aisément notre Sherlock Holmes de l'Histoire, scrutant, derrière sa loupe, avec le sérieux d'un entomologiste étudiant la mise bas d'un éléphanteau les documents démontrant que c'était la reprise d'une antique coutume qui déjà sous les rois ....D'où mon rapprochement avec l'entomologiste habitué à l'étude des insectes devant l'accouchement d'une éléphante : cela ne peut pas exister puisque ce n'est pas dans ses connaissances.

1-Copie-de-tannerie-peau-humaine---Ouest-France-mai-2003.jpg

Reliure-peau-humaine.jpg

Pauvre Jean-Clément Martin qui ignore l'existence, dans les réserves du Muséum de Sciences naturelles de Nantes, d'une peau tannée, qui présente l'orifice de la balle, qui a tué, à hauteur du coeur (à gauche sur la photo, le tannage se faisant par écorchement à partir du devant de la personne), qui ignore l'existence du Musée Carnavalet et son exemplaire de la Constitution de 1793 reliée en peau humaine.

"Quelques uns citent l'écorchement de 32 hommes sur l'ordre du chirurgien Pecquerel. Bavure isolée ou, comme une légende noire le laisse entendre depuis deux siècles, véritable entreprise d'Etat ?". Et c'est là que l'on retrouve le prestidigitateur Martin:"..qui entreprend ici d'examiner les pièces du dossier afin de rendre compte des rumeurs, des accusations ou des faits. Mais au delà, il inscrit ces éléments dans la perspective plus large de l'histoire de l'écorchement, supplice ou pratique chirurgicale, voire sociale, repérable de l'Antiquité à nos jours". Fermez le ban ! Finalement la barbarie des tanneries de peau humaine ne se place que dans un  contexte culturel, voire socio-économique. Comme quoi, il n'y a pas que les chats qui, tombant de haut, retombent toujours sur leurs pattes !

Et la critique de l'ouvrage du ci-devant historien par ses amis de l'Institut d'Histoire de la Révolution:

"Parmi les légendes de la Révolution, celle des peaux tannées des adversaires vendéens reste la plus noire. Saint-Juste portait-il des culottes de peau humaine lors de la fête de l’Être suprême ? Des exemplaires de la Constitution ont-ils été reliés dans le cuire de l’ennemi ? Au-delà de cette visite cauchemardesque dans la grande fantasmagorie qui entoure la Révolution, Jean-Clément Martin nous offre un petit livre dense, incisif, qui nous entraîne aux confins de l’humanité. C’est la qualité des bons livres d’offrir des lectures multiples, on peut aussi le prendre comme un essai sur la fascination délétère pour les corps vils et la monstruosité. Une réussite !"

Pas mal, non ?

Rappelons, just for the fun, l'analyse du Livre Noir de la Révolution par l'oeil Clémento-Martinien :

« Une France coupée en deux avec les catholiques d’un côté, les révolutionnaires athées le couteau entre les dents de l’autre : le Livre noir de la révolution française donne une vision totalement faussée » affirme Jean-Clément Martin, professeur d’histoire de la Révolution française à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne et directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française (CNRS). La publication provoque l’indignation des historiens, qui dénoncent « l’absurdité » de certains chapitres. « On peut faire de l’idéologie, certes, mais on ne peut pas expliquer le passé avec ça, souligne Jean-Clément Martin. On est clairement en présence d’une critique catholique de la Révolution, proche de l’intégrisme même. »

 

C'est vrai qu'ils sont énervants ces catholiques d'avoir encore cherché à se faire remarquer en étant les plus nombreux parmi les victimes de la bienheureuse révolution, du bonheur pour tous !

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1793-2013: LE CALENDRIER DE LA MEMOIRE du S.C.B.

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LE SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE VOUS PRIE DE NOTER DANS VOS AGENDAS LE CALENDRIER DE LA MEMOIRE:

- Samedi 23 mars: La prise de La Roche Bernard (Morbihan). Les Révoltés ont le courage de se soulever. R.V. Restaurant "Les deux magots" à 12 H 30. Après le déjeuner balade culturelle. Prévoir des bottes pour visite en lieux actuellement boueux. Participation, déjeuner compris, 25 € pour les adhérents SCB, 30 € non adhérents.

- Jeudi 11 avril à Nantes dans les salons de l'Horticulture, 7 quai Henri Barbusse (quai de Versailles), conférence avec Reynald Secher - du Génocide au Mémoricide - et Noël Stassinet (Président du Souvenir Chouan de Bretagne) - "du 14 juillet 1790 aux Noyades de Nantes, comment en est-on arrivé là"- soirée organisée par la branche féminine du Rotary "Inner Wheel Club de Nantes".

-Vendredi 12 avril à Rennes, Reynald Secher et Philippe de Villiers et la participation du SCB.

-Vendredi 17 avril, soirée d'Histoire avec Reynald Secher et Philippe de Villiers dans un superbe show à Grand Champ, dans le Morbihan. Un moment rare, émouvant et superbe.

- Vendredi 19 avril : A Saint Florent le Vieil, La Virée d'Outre Loire, Reynald Secher et Noël Stassinet pour "La Nouvelle Revue d'Histoire".

-Samedi 18 mai : Assemblée Générale du Souvenir Chouan de Bretagne sur les pas d'Armand Tuffin, marquis de La Rouërie, pour les 220 ans de sa mort, dans les Côtes d'Armor, autour de La Guyomarais .

-Samedi 29 juin : commémoration de l'attaque de Nantes, au jour précis. Rendez-vous à Nort sur Erdre à 14 H 30.

-Samedi 6 juillet : Le Souvenir Chouan de Bretagne fête son 20ème anniversaire à Grand Champ dans le Morbihan. Belle journée annoncée et déjà préparée.

- Dimanche 14 juillet sur les pas de Jacques Cathelineau.Messe à 10 H 30 à la chapelle Saint Pierre ès Liens selon la forme traditionnelle, déjeuner à l'Auberge des Brigands à La Boissière du Doré, recueillement à Saint Florent sur la tombe de Jacques Cathelineau et balade surprise.

- Samedi 21 septembre, journée du Souvenir Catholique en Languedoc à Saussines près de Nîmes.

- Samedi 19 octobre, anticipation du regroupement des Vendéens et Chouans (le 18 octobre 1793) à Candé avec inauguration d'une croix du souvenir.

- Samedi 2 novembre, Messe en la chapelle du Champ des Martyr à Brec'h - Auray, célébrée par l'abbé Frédéric Fagot, docteur en Histoire et conseiller du SCB.

Dimanche 17 novembre, sous la Présidence de Monsieur Philippe de Villiers, Commémoration des Noyades de Nantes, parcours d'Histoire et jet de gerbe en Loire. Le programme précis sera présenté ici, et par courrier aux Membres du SCB dès septembre.

- Dimanche 22 décembre, une belle journée du Souvenir de la bataille de Savenay (23 décembre 1793), à Savenay et aux alentours.

Ce programme peut-être éventuellement élargi ; les manifestations, autres que les conférences, sont accompagnées par les "Brigands du Bocage". Merci à eux. Notez cet agenda afin que nous soyons nombreux, pour démontrer aux négationnistes de l'histoire que nous avons conservé le sens de l'HISTOIRE VRAIE.

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IL Y A 220 ANS, DECRET DES 19-20 MARS 1793: MEURTRE LEGAL DES OPPOSANTS.

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Décret concernant la punition de ceux qui sont ou seront prévenus d'avoir pris part à des révoltes ou émeutes contre-révolutionnaires qui ont eu ou auraient eu lieu à l'époque du recrutement.

Art. 1er: Ceux qui sont ou seront prévenus d'avoir pris part aux révoltes ou émeutes contre-révolutionnaires qui ont éclaté ou qui éclateraient à l'époque du recrutement dans les différents départements de la République et ceux qui auraient pris ou prendraient la cocarde blanche ou tout autre signe de rébellion sont hors la loi ; en conséquence ils ne peuvent disposer des décrets concernant la procédure criminelle et l'institution des jurés.

Art. 2: S'ils sont pris ou arrêtés les armes à ma main, ils seront dans les vingt quatre heures livrés à l'exécuteur des jugements criminels et mis à mort après que le fait aura été reconnu ou déclaré constant par une commission militaire formée par les officiers de chaque division employée contre les révoltés. Chaque commission sera composée de cinq personnes prises dans les différents grades de la division  soldée ou non soldée.

Art. 3: Le fait demeurera constant, soit par un procès verbal revêtu de deux signatures soit par un procès verbal revêtu d'une seule signature, confirmée par la signature d'un témoin soit par la déposition orale et uniforme de deux témoins.

Art. 4: Ceux qui, ayant porté les armes ou ayant pris part à la révolte et aux attroupements, auront été arrêtés portant des armes ou après avoir  posé les armes seront envoyés à la maison de justice du tribunal criminel du département ; et après avoir subi un interrogatoire dont il sera retenu note, ils seront, dans les vingt quatre heures, livrés à l'exécuteur des jugements criminels et mis à mort après que les juges auront déclaré que les détenus sont convaincus d'avoir porté les armes parmi les révoltés, ou d'avoir pris part à la révolte ; le tout sauf la distinction expliquée dans l'article 6.

Art. 5: Les moyens de convictions contre les coupables seront les mêmes pour les tribunaux que pour les commissions militaires.

ART. 6: Les prêtres, les ci-devants nobles, les ci-devants seigneurs, les émigrés, les agents et domestiques de toutes ces personnes, les étrangers, ceux qui auront eu des emplois  ou exercé des fonctions publiques dans l'ancien gouvernement ou depuis la révolution ; ceux qui auront maintenu ou provoqué des attroupements des révoltés, les chefs, les instigateurs, ceux qui auront des grades dans ces attroupements et ceux qui seraient convaincus de meurtre, d'incendie ou de pillage subiront la peine de mort.

Art. 8 : Leurs biens seront confisqués et acquis à la République.

Voilà comment s'applique la démocratie à l'époque. On tue les opposants qui, pourtant, en majorité, avaient eu le tort de rêver d'un monde meilleur, dont la présentation frelatée avait fait imaginer des lendemains qui chantent. 220 ans après, rien n'a changé. Ce système de gouvernement, issu d'un coup d'Etat que fut la prise des Tuileries et le renversement de la Royauté, sans aucune légitimité populaire, nie maintenant au peuple sa capacité d'exprimer son désaccord. Intrinsèquement, la révolution portait en elle les germes du fascisme.

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GUERANDE, 19-20 MARS 1793, IL Y A 220 ANS EXACTEMENT...

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1-GUERANDE--13-.jpg     1-1-GUERANDE
Les Révoltés, qui ne sont pas encore appelés "Chouans" sont réunis, au nombre de trois à quatre mille, autour du moulin de Crémeur*, dit le moulin du Diable mais aussi dans la chapelle Saint Michel et alentours. La chapelle Saint Michel fut autrefois l'église paroissiale de Guérande ; elle en a perdu le bénéfice au profit de l'église Saint Aubin. Les Révoltés sont là pour manifester leur refus de la conscription, de la chasse aux "Bons prêtres" et surtout de l'augmentation inconsidérée des impôts qui touche de plein fouet leurs revenus, devenus depuis les débuts de la Révolution, leurs maigres revenus.

Sous les ordres de François Guérif de Lanouan, qui a pris deux canons aux Bleus, a été du nombre des Membres de l'Association Bretonne du marquis de La Rouërie, la ville est investie le 19 mars 1793 grâce, il faut le souligner, à l'aide des1-GUERANDE (22)

 Gardes Nationales (ou gardes nationaux) qui ont ouvert l'accès de la porte de Saillé. Le premier geste des "rebelles" est de brûler les papiers de l'administration républicaine afin de soustraire les noms des hommes en âge d'être requis mais aussi ceux qui seraient frappés par les nouveaux impôts. En effet, les paludiers depuis le Traité d'Union de la Bretagne à la France, en 1532, ont des droits héréditaires, inaliénables, qui ont été supprimés par les nouvelles lois de la République.
1-GUERANDE--6-.jpgL'autre chef est Thomas de Caradeuc qui va occuper la ville pendant douze jours ; celle-ci deviendra la capitale du "Royaume de Guérande" Gwenn Ran en Breton (le Pays Blanc) qui n'a rien à voir avec une option politique mais fait référence au blanc du sel, principale source de richesse de ce pays breton.
Dans la foulée, la poussée des Révooltés se fait vers Le Croisic dont la municipalité émet un vote favorable à la reddition. David de Drézigné accepte d'être élu procureur Syndic (maire) de la commune devenue libre ; un engagement qui va lui coûter cher.
Pendant douze jours, douze jours seulement, Guérande, Le Pouliguen, la presqu'île du Croisic avec Batz sur mer, vont retrouver une atmosphère paisible.
*Le moulin de Crémeur porte aussi le nom de Moulin du diable. Ce moulin aurait été, il y a très longtemps, dans un vallon, à l'abri, donc, du vent. Le meunier se désespérait car il n'avait pas de grains à moudre. Un individu se présenta un jour et lui proposa de déplacer son moulin en un meilleur site, en échange de l'âme de son futur nouveau-né. En détresse, le meunier accepta : le contrat prévoyait que l'accord serait annulé s'il manquait une pierre avant que le coq ait chanté. La meunière fit avouer à son mari les termes du contrat. Avant le bout de la nuit, elle pris des braises dans la cheminée et mit le feu à une meule de paille. La lumière réveilla le vieux coq qui se mit à chanter, réveillant ses congénères qui menèrent un joyeux sabbat. Il manquait une pierre au moulin , le contrat fut donc annulé à la grande fureur du diable.Le fils du meunier garda son âme, le meunier put travailler et cela fit une belle histoire ; est-ce une légende ou une histoire vraie ? Il manque toujours une pierre dans le moulin de Trémeur.
Dans La Revue de Juin, l'excellent Josick Lancien, président de la Société des amis de Guérande, nous signera un article sur la Révolution à Guérande. On doit à Josick Lancien la pose d'une plaque à la mémoire du Formidable guérandais que fut Louis-Charles de Sol de Grisolles, lieutenant de Georges Cadoudal.1-IMG_1271_edited.JPG
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