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POUR L'HONNEUR D'UN HONNÊTE HOMME...

Publié le par culture

image0-copie-2Il ne serait ni correct ni honorable pour le Souvenir Chouan de Bretagne de laisser ce mois de décembre se terminer sans rappeler des réactions tardives à la suite de la parution de cet article de Ouest France le 4 décembre 1992, il y a 20 ans.

Les propriétaires du mausolée de Kerléano venaient de céder à la municipalité d'Auray et au Conseil Général du Morbihan le lieu où reposent Georges Cadoudal et son ami Pierre Mercier La Vendée ainsi qu'un certain nombre de Membres de la famille de Cadoudal.

Ce mausolée fut construit, par souscription publique, à partir de 1825. Il ne fut terminé qu'en 1852.

Le 16 juin 1814, cherchant à honorer la mémoire de son frère, Joseph Cadoudal apprit finalement que son squelette était en la possession de Dominique Larrey, Inspecteur du Service de Santé des Armées. Il alla le réclamer.

Le 20 juin 1814:" Je, soussigné, Dominique Larrey, Inspecteur du Service de Santé des Armées, Premier chirurgien de la ci-devant Garde Impériale, déclare être possesseur du squelette (monté en fil de fer) ayant appartenu à la personne de Georges Cadoudal. Je certifie l'avoir remis à Joseph Cadoudal, frère de Georges, De Sol de Grisolles et Charles d'Hozier ses amis, lesquels me l'ont demandé avec insistance". Dominique Larrey demanda à Joseph Cadoudal une forte somme qu'il n'avait pas. Sol de Grisolles en parla à Louis XVIII. La somme fut-elle versée ?

Après une messe solennelle de Requiem, les ossements de Georges sont inhumés dans la chapelle saint Joseph de l'église Saint Paul-Saint Louis à Paris. Le mausolée n'est pas terminé ; Georges est ramené à Auray, déposé en l'église Saint Gildas. Mais l'anti Chouans Louis-Philippe est monté sur le trône ; la boîte contenant les ossements sera cachée dans la chapelle de l'hôpital d'Auray. Enfin en 1853, Georges trouve le repos dans le mausolée achevé.

 Des travaux de consolidation du monument  sont entrepris dès sa cession au Conseil Général du Morbihan en 1991. Pour accéder aux fondations le caveau (fermé par une dalle en granit d'au moins 300 Kg) est ouvert. Le 2 décembre, Louis Bernard Le Port, Maire-adjoint d'Auray, descend dans le caveau en compagnie d'un journaliste de Ouest France qui prend le cliché (en haut de cet article) et rédige son texte:"Louis Bernard Le Port, descendant de Marie-Jeanne (soeur de Georges) découvre les ossements de grande taille reliés par des fils de fer. En effet, après sa mort, le corps du chef chouan fut porté à l'Ecole de médecine* où, pendant quelques années le squelette servit aux cours du Docteur Larrey, ex chirurgien** de Napoléon (légende de la photo).Le mausolée Cadoudal, situé à Kerléano, près d'Auray, a été construit par son frère Joseph pour recevoir les restes de Georges Cadoudal, exécuté le 25 juin 1804. Or, jusqu'à présent, rien ne permettait de confirmer la présence des ossements du chef chouan dans ces lieux. Depuis mercredi matin, le doute n'est plus possible. Les restes de Georges Cadoudal et de son ami, Mercier La Vendée, sont bien dans le caveau du mausolée. A l'occasion de sa réfection on a du ouvrir le caveau au fond duquel les ossements des deux hommes ont été retrouvés et identifiés par les descendants de Georges Cadoudal.

Cet article sera lu dans les chaumières alréennes, sans réactions particulières.

Il faudra attendre le 27 juillet 2008 pour que l'actuel propriétaire de Kerléano, recevant une association de Descendants de Chouans, parlant de l'expédition de  Monsieur Le Port, utilise le terme de "violation de sépulture et de profanation du squelette de Georges auxquels s'est livré L-B Le Port descendant de Marie-Jeanne et alors Premier adjoint au maire de l'époque". Mais pas de réactions des personnes présentes à cette mini réunion.

Un mois plus tard, le cousin du propriétaire de Kerléano renchérit, par Mél, auprès de dix correspondants, "rajoutant une couche": Concernant Le Port la violation de sépulture est manifeste et je lui aurais avec plaisir donnée des suites judiciaires. Dire que ce triste personnage a été membre d'honneur du Souvenir Chouan de Bretagne". Faute d'accord du participe passé comprise, le président de l'Association de Descendants de Chouans se trouvait des vélléités de combattant, SEIZE ans après les faits- Louis-Bernard Le Port étant décédé depuis 1999 - tout en chargeant le Souvenir Chouan de Bretagne qui embaucherait comme Membre d'Honneur n'importe qui !

Un Membre de la famille a confirmé, s'il en était besoin, l'honneur de Monsieur Le Port, historien du Pays d'Auray, adjoint à la culture, ancien-vrai-résistant.

Dans un dernier texte du président en question, celui-ci parlait même de l'exhumation de Georges Cadoudal.

Le Souvenir Chouan de Bretagne se bat pour la défense de l'honneur des Chouans. Monsieur Louis-Bernard Le Port, décédé en 1999,  entre dans cette catégorie de personnes. Ce soir, le Souvenir Chouan de Bretagne a fait son travail ! Dont acte !


* en réalité l'hôpital de l'Hôtel Dieu (à côté de Notre Dame de Paris)

**Dominique Larrey, chirurgien, a créé les ambulances intervenant sur les  champs de batailles. Il a inventé "la médecine de guerre". Il a, au cours de sa carrière, sauvé des milliers de vies.

Autre article sur le Blog Vendéens et Chouans

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VENDREDI 28 DECEMBRE 1792 ; le régicide est évoqué.

Publié le par culture

 

Journal de la République française, par Marat, L’Ami du peuple,… n° 86. Vendredi 28 décembre 1792.Sarde-espagnol d’origine, né en Suisse, plus précisément dans le lieu de prédilection de Calvin : Genève, Marat va faire des études de médecine – générale bien entendu puisqu’à part la chirurgie il n’existe pas de filières spécialisées – puis se lancer dans le "journalisme" avec le « journal » qu’il va créer : L ‘ami du peuple.

 La Révolution ne va pas lui être "un long fleuve tranquille" : En effet sa destinée sera, dans six mois et demi,  brutalement modifiée par sa rencontre avec Marie Charlotte de Corday d’Armont qui, lors de la discussion qui s’ensuit, oppose à son délire un argument tranchant.

 Mais en ce vendredi 28 décembre 1792, il ne peut encore présager de son avenir. Il se contente simplement d’évoquer – dans son Hara-Kiri de l’époque (ou Charlie Hebdo, au choix) – le procès qui vient d’être imposé à Louis XVI, le tyran, vilipendant le ministre Girondin Roland qu’il accuse, carrément, de vouloir soustraire le despote à un juste châtiment. Marat est un type curieux dont la lecture de certaines de ses apostrophes révèle un individu controversé, psychopathe, capable d’être un vrai dénonciateur. Il est plus élégant, dans ses écrits qu’un Hébert dans son « Père Duchesne » déclarant : « Il est bon, Foutre ! que le peuple souverain s’accoutume à juger les rois ».

Marat, en ce vendredi 28 décembre 1792, répand l’idée, dans le peuple, que le Roi, qui vient d’être jugé dans des formes non légales, peut être exécuté. En effet cette idée de mise à mort, faisant suite à un procès (inimaginable quelques semaines auparavant), auquel a été donnée une allure juridique, n’était jusqu’à la publication du torchon de Marat qu’une idée des Conventionnels. Il suscite une forme de pensée extravagante : Le Roi de France peut être exécuté !!!

 

 

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26 DECEMBRE 1792: UN PROCES INIQUE, SCANDALEUX...

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Mercredi 26 décembre 1792 : Louis XVI est entendu par la Convention qui s'est érigée en tribunal.

La veille mardi 25 décembre, il a rédigé son testament, ayant perdu toute illusion sur le sort qui l’attend. Si pendant quelques années il a été séduit par la philosophie des Lumières, depuis plusieurs années il s'est aperçu de l'inanité de ces philosophies.

En ce 25 décembre, Louis XVI rédige son testament, poignant, réfutant toutes les accusations qui lui ont été faites le 11 décembre devant Barère président de la Convention. Il clame son innocence devant un procès inique, sans base juridique, l’attribuant uniquement à la passion des hommes. Il professe sa foi chrétienne : « Je laisse mon âme à Dieu, mon Créateur, je le prie de la recevoir dans sa miséricorde et de ne pas la juger d'après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui s'est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelques indignes que nous en fussions, et moi le premier. Je recommande mes enfants à ma femme, je n'ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je la prie de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher. Je recommande à mon fils, s'il avait le malheur de devenir roi, de songer qu'il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve, qu’il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant les lois, mais en même temps qu'un roi ne peut les faire respecter et faire le bien qui est dans son coeur qu’autant il a l’autorité nécessaire, et qu'autrement, étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de  respect, il est plus nuisible qu'utile ». Il demande à son fils de ne pas chercher à le venger.

Depuis que l'on a accepté de lui donner un troisième avocat conseil,  pour étudier l'ensemble des reproches et accusations qui sont faits, Tronchet, de Sèze, M. de Malesherbes, ont fait le maximum dans le peu de temps qui leur était octroyé. Quatre nuits et cinq jours, et les dernières pièces présentées le dimanche 23 décembre ! Quelle défense bâtir en si peu de temps ?  Pour les assassins nazis, des mois, pour les assassins cambodgiens avérés, des années, pour les assassins staliniens avérés: absolution éternelle !

Louis-XVI-jugement.jpg

Ce mercredi 26, à 10 Heures du matin  Louis XVI quitte sa prison du Temple ; à 11 H 30, il est conduit pour la seconde fois à la barre de la Convention. Le président de séance est Defermont  des Chapelières, représentant de l'Ille-et-Vilaine, natif de Loire-Atlantique (près d'Ancenis). Defermont interdit aux députés toute espèce de murmure ou d'approbation. On a redonné à Louis XVI de quoi se raser, il a donc une meilleure mine que lors de sa comparution le 11 décembre.

Defermont : « Louis ( à noter que Defermont ne dit pas Louis Capet), il a été décrété que vous seriez entendu une seconde fois et de façon définitive ».

Dans le silence, Raymond de Sèze commença sa plaidoirie : « Louis, accusé au nom du peuple français n’est plus qu'un homme, il n'a plus l'autorité, il ne peut susciter ni crainte ni espérance. C'est donc le moment où vous lui devez non seulement le plus de justice mais, j’oserais dire, le plus de faveur ».

Raymond de Sèze s'interroge sur la validité de la procédure en faisant une méticuleuse analyse de la constitution de 1791 à laquelle le roi de France a prêté serment, concluant à son inviolabilité absolue: "Il ne peut donc en aucun cas être accusé des actes commis pendant son règne. On ne peut juger quelqu'un en décrétant la rétroactivité des lois pénales." D'autre part comment la Convention peut-elle à la fois instruire et juger:" Citoyens, je vous parlerais ici avec la franchise d’un homme libre : je cherche parmi vous des juges, et je ne vois que des accusateurs. Louis sera donc le seul français pour lequel il n'existera aucune loi ni aucune forme ! Il n’aura ni les droits de citoyens, ni les prérogatives du roi ! Il ne jouira ni de son ancienne condition, ni de la nouvelle ! Quelle étrange et inconcevable destinée ! »

Pendant 3 heures, Raymond de Sèze va étayer son discours de défense sur une procédure juridiquement illégale et un tribunal légalement incompétent. Si le Roi avait été coupable, au moment des faits qui lui sont antérieurement reprochés, il fallait le forcer à l’abdication, or, cette peine n’a pas été appliquée. D’autre part l’Assemblée prive l’accusé des garanties accordées à tout citoyen (nous sommes encore en 1792). Le fait que les papiers secrets trouvés aux Tuileries dans le domicile envahi du roi, les armoires forcées, les papiers dispersés, récupérés sans ordre, tous ces documents ont très bien pu être falsifiés ou tronqués puisqu’aucun inventaire n'a été fait sur place ni en présence du Roi. Un jury lui a été refusé. « Où sont les preuves du complot, où est la trace du complot de Louis contre le peuple? Vous avez parlé de préparatifs pour le 10 août : je vois bien de la part de Louis des préparatifs de défense du palais des Tuileries, mais où sont les préparatifs d'attaque ? Qu’a fait Louis pour être convaincu d'agression ? » De même, l'avocat réfute tout appel à l'étranger, rappelant que le roi de France qu’est Louis XVI à l'époque n’a cherché qu’à préserver le royaume de France de toute agression intérieure pour assurer la pérennité de son règne. Aucune accusation n'est étayée sur son éventuel appel à l'étranger. Le 14 juillet 1789, les troupes avaient reçu l’ordre de ne pas s’opposer à la résistance du peuple ; le Roi a toujours désavoué et condamné l’émigration : n’a-t-il pas demandé à ses frères émigrés de rentrer en France ?

Raymond de Sèze termine sa plaidoirie par cette phrase célèbre : « Citoyens, je n'achève pas. Je m'arrête devant l'histoire ; songez qu'elle jugera votre jugement, et que le sien sera celui des siècles ».

Louis XVI conclut : « En vous parlant peut-être pour la dernière fois, je vous déclare que ma conscience ne reproche rien et que mes défenseurs ne vous en dit que la vérité. Je n'ai jamais craint que ma conduite fut examinée publiquement, mais mon coeur est déchiré de trouver dans l'acte d'accusation l'impression d'avoir voulu faire répandre le sang du peuple, et surtout que les malheurs du 10 août me soit attribués. J'avoue que les preuves multipliées que j'avais données dans tous les temps de mon amour pour le peuple, et la manière dont je m'étais toujours conduit me paraissaient devoir prouver que je ne craignais pas de m’exposer pour épargner son sang et éloigner à jamais de moi pareille impression. »

Defermont : « vous n'avez pas autre chose à ajouter pour votre défense ? »

Louis XVI : « non ».

Defermont : « vous pouvez vous retirer. »

Lanjuinais, député d'Ille et Viliaine affirma que les conspirateurs du 10 août ne pouvaient s’ériger en juges. Ce furent des hurlements qui s’élevèrent de l’assemblée des députés.

Louis XVI demanda une chemise sèche pour Raymond de Sèze en sueur. Ramené au Temple, il dit à ses conseils qui l'ont accompagné:"Ma mort a été jurée".

Effectivement, dès l'intervention du petit Saint-Just à la tribune de la Convention, en novembre, le sort du Roi de France est décidé.

Ce procès, qui n'en est pas un, est un pur déni de justice ! Un procès hitlérien ou stalinien avant l'heure. Une honte !

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SAMEDI 22 DECEMBRE 2012, UN CHOUAN reçoit la prêtrise...

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Superbe cérémonie que fut celle de l’ordination  sacerdotale de notre ami l'Abbé Frédéric Fagot, reçue, par l’imposition des mains de l'évêque de Vannes Mgr Raymond Centène, et l’invocation du Saint Esprit en la basilique de Sainte Anne d’Auray.

Cérémonie de 2 H 15, qui fait entrer Frédéric dans le monde des prêtres catholiques au service de Dieu et de sa Parole.

Pour une seule ordination, la basilique de Sainte-Anne-D’auray était entièrement emplie d'une foule de fervents participants, chantant avec Foi et Joie l'engagement de Frédéric Fagot, pardon, de l'Abbé Frédéric Fagot, accompagnés par l'excellent organiste, bombarde et biniou.

Un parcours atypique : touché par l'appel de Dieu à l'âge de 38 ans, celui qui aurait pu continuer une carrière comblée d'honneurs et de rémunérations, répond simplement, à l'appel de Dieu : "me voici ".

Parcours incompréhensible dans un monde matérialiste à la recherche d'honneurs, de gloires, et d'avantages pécuniaires.

Comme le disait dans son discours de remerciement l'Abbé Frédéric Fagot, il a répondu à l'Appel auquel n'avait su répondre le jeune homme riche de l'Évangile : « viens, abandonnes tous tes biens, et suis-moi ».

Un homme heureux qui devient un prêtre au service des autres.

Comme le disait Mgr Centène dans son homélie : « nous sommes des hommes comme les autres, nous avons simplement répondu à l'Appel du Seigneur pour son  service: Nous sommes des serviteurs de la Parole de Dieu ».

L'abbé Fagot n'a pas choisi la facilité ; universitaire, docteur d'État en Histoire, plus de nombreux autres titres, on ne peut pas dire qu'à 43 ans, il ait choisi la facilité. Spécialisé en Histoire de la Chouannerie, je l'ai entendu, par deux fois, être justement virulent contre les inepties racontées. On peut lui faire confiance pour avoir la même inflexibilité dans la défense de la Foi catholique.

Il continue un chemin de Vérité.

MGR DE HERCE II

En communion avec les Saints et avec cette période de la Chouannerie, Mgr Centène, par une extrême délicatesse, portait la croix pectorale de Monseigneur Urbain de Hercé fusillé le 28 juillet 1795 sur le plateau de La Garenne, à Vannes, après qu'il ait refusé de ré embarquer sur les bateaux anglais suite à l'échec du débarquement de Quiberon. Monseigneur de Hercé voulait rester avec son peuple catholique.

Monseigneur de Hercé avait remis cette Croix à une pieuse personne, qui venait le visiter à la Tour Prison où il était enfermé, lui demandant de la remettre à l'évêque de Vannes. Il est certain que cette personne ne remit pas cette croix  à l’évêque constitutionnel Le Masle, mais plutôt à l’évêque concordataire Monseigneur de Pancemont.

Cette consigne ayant été respectée dans le temps, c'est ainsi que Monseigneur Centène a pu porter cette croix, mémoire de l'Histoire, pour l'ordination d'un docteur en Histoire, spécialiste de la Chouannerie, ayant répondu à l'appel de Dieu : «Adsum, me voici ».

Nous consacrerons un bon article dans La Revue de juin 2013 à cet événement.

Noël Stassinet

Président du Souvenir Chouan de Bretagne dont de nombreux Membres, abandonnant préparatifs de Noël et famille, étaient présents.

La photo de la croix pectorale de Monseigneur de Hercé a été réalisée en 2007 ; cette photo est propriété du SCB. Par un phénomène curieux, cette croix, en son coeur, est auréolée, ce qui n'apparaît pas sur l'épreuve originelle.

Grâce aux Catholiques de Vannes, vous pouvez mieux connaître l'abbé Frédéric Fagot qui, dans son discours de remerciements, a eu un clin d'oeil pour le SCB en citant sa devise:"Doue ha mem Bro" (Dieu et mon pays).

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UN CHOUAN VA ETRE ORDONNE PRÊTRE, SAMEDI 22.

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ORDINATIONS-A-STE-ANNE.jpgTout le monde ayant reçu La Revue N° 34 du Souvenir Chouan de Bretagne, il est loisible d'annoncer aux lecteurs de ce Blog, qui se contentent de sa seule lecture (alors que le SCB n'est pas une association virtuelle) un évènement pour notre Association: Frédéric Fagot, notre ancien conseiller en Histoire, avant Reynald Secher, recevra des mains de Monseigneur Centène, évêque de Vannes, l'ordination sacerdotale, samedi 22 décembre 2012 en la Basilique Sainte Anne d'Auray.

La cérémonie commencera à 15 H.

L'abbé Frédéric Fagot a reçu l'ordination diaconale, en la même basilique, le 24 juin dernier. Il célébrera la messe le samedi 2 novembre en la chapelle du Champ des Martyrs à Brec'h, lors de cette cérémonie du Souvenir restaurée en 2000.

Avant de recevoir l'Appel au sacerdoce, Frédéric a eu un trajet humain normal ; il sait qu'il ne se fourvoie pas dans cette nouvelle Voie. Auteur de Bandes dessinées, créateur de spectacles (Plouharnel Jean Rohu, Un peuple en armes - Ars sur le saint Curé d'Ars), professeur dans l'enseignement supérieur, Chevalier de l'ordre équestre du Saint Sépulcre de Jérusalem, l'abbé Frédéric Fagot possède un doctorat d'état en Histoire ; il s'est spécialisé en chouannerie ; cela nous promet de belles homélies sur le combat pour la foi !

Nous pouvons nous retrouver pour déjeuner, à 12 H 30 à notre Q.G, restaurant "La Boule d'Or) à côté de la basilique. Prévoir une vingtaine d'€ par personne. C'est seul endroit où il est possible de déguster les "Moule Francillon" spécialité de la maison.

Vous pouvez vous inscrire par le mode contact (sous le portrait de Georges, à droite de cette page).

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LUNDI 17 DECEMBRE 1792, IL Y A 220 ANS...

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La Convention décrète:"Louis XVI est autorisé à prendre un troisième conseil".

Tronchet, François Denis,De Seze

MalesherbesCe troisième conseil, autorisé par la Convention à assister Louis XVI est Romain de Sèze, âgé de 34 ans ; il est communément appelé ainsi alors que son nom est Raymond, comte de Sèze. Bordelais d'origine, il connaît bien la Famille royale puisqu'il a été le Conseil de Marie-Antoinette dans l'affaire du "Collier de la Reine" scabreuse affaire dûe à ce pauvre cardinal de Rohan, qui s'y croyant, pensait obtenir les faveurs de la Reine de France. Pauvre sot. Nous aurons l'occasion de traiter ce sujet dans La Revue de juin 2013 ; en effet, ce scandaleux montage est responsable du dénigrement de Marie-Antoinette dans l'esprit des français. Les Loges ne sont d'ailleurs pas étrangères à cette affaire.

En ce lundi 17 décembre 1792, Romain de Sèze va commencer à prendre connaissance d'un dossier d'accusation, incomplet, à charge, et, avec ses collègues François-Denis Tronchet et Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, il ne lui reste plus que moins de six jours pour étayer son dossier de défense du Roi de France déchu.

Dans son Histoire de la Révolution française, François Furet étrille les défenseurs de Louis XVI: "Ses avocats, de Sèze, Tronchet, le vieux Malesherbes, plaideront si étroits...enfermés dans un système de défense étriqué "! C'est une sottise ! Que pouvaient construire comme plaidoyer les Conseils de Louis XVI, en SIX jours, avec un dossier incomplet et mensonger aux trois quarts, d'après Cléry: Cent Cinquante huit pièces !

A titre d'exemple, il a fallu plus de quinze ans pour dresser un dossier sur de vraies preuves contre un ancien maire et ancien Président de la République, vrai prévaricateur...sans qu'il soit condamné ! Il a fallu plus de trente ans pour engager une procédure contre un révolutionnaire cambodgien assassin du tiers de son peuple ; sans grand résultat sur son évidente responsabilité. Il faut parfois plusieurs mois contre un petit malfrat aux manigances bien connues !

Alors, contre un dossier vide, six jours...... Quel ténor du barreau, actuellement ??????

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SAMEDI 15 DECEMBRE 1792...

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Tronchet, François Denis,

Malesherbes

Arguant de son âge et de sa santé fragile, Target s’est finalement désisté de la défense de Louis XVI.

François Denis Tronchet se retrouvait seul devant un dossier d’une épaisseur telle que la tâche était surhumaine. Heureusement, le 14, monsieur Lamoignon de Malesherbes s’est proposé à Louis XVI. Pourtant les rapports de cet ancien ministre avaient été parfois difficiles avec le Roi de France, entraînant même son exil temporaire en province. Mais Malesherbes est au dessus de ces éventuelles basses rancœurs. Le 14, la Convention : « Décrète que Lamoignon-Malesherbes, conseil de Louis XVI, communiquera librement au Temple avec lui ».

Le 15, il y a 220 ans : « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de  la commission des vingt et un, décrète ce qui suit : Article 1er/ Quatre commissaires, nommés par la commission des Vingt et un, et pris dans son sein, se transporteront sur le champ au Temple, remettront à Louis XVI les copies collationnées des pièces probantes de ses crimes et en dresseront procès verbal. Article 2/ Les mêmes commissaires mettront sous les yeux de Louis XVI les originaux des pièces qui ne lui ont point été présentées à la barre et constateront s’il les a reconnues ».

Le 15 : « La Conventionnationale décrète qu’elle fixera le délai dans lequel Louis XVI sera jugé ».

Le 15, toujours, décret relatif à Louis XVI : « La Conventionnationale décrète que Louis XVI sera entendu définitivement mercredi 26 du présent mois ».

Le 15, encore : « La Conventionnationale décrète que Louis XVI pourra voir ses enfants, lesquels ne pourront communiquer, jusqu’à son jugement définitif, ni avec leur mère ni avec leur tante ».

Les deux conseils de Louis XVI ont ONZE jours pour étudier un dossier construit sur des bruits et des suppositions, sans aucun recours possibles à d'éventuels témoins à décharge: ils ont tous été exécutés. Le dossier de ce procés est uniquement à charge. Le temps manque pour construire une défense détruisant les arguments avancés. De toute les façons, il est loisible de constater que ce procès est purement fictif, monté par la Convention pour donner au verdict, déjà fixé, un semblant de légalité. Louis XVI doit mourir à cause de ce qu'il est.

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LA REVUE N° 34 du Souvenir Chouan de Bretagne.

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image0-copie-1.jpgLa Revue de décembre du Souvenir Chouan de Bretagne doit être arrivée chez la plupart des adhérents.

Sinon, elle va arriver.

Le Sacré-Coeur a été enlevé de l'adresse d'expédition ; non que nous renions le Fils de Dieu, mais il y a dans les organismes publiques, ou semi-publiques, des individus qui font passer leur bêtise avant la conscience professionnelle et qui sont dans l'ignorance la plus crasse de ce qu'est cette image. Devant un nombre de retours qui devenaient importants, ou de revues qui n'arrivaient jamais, la décision a été prise de retirer ce symbole glorieux. Pour la dernière Revue de décembre 2011, dans la Sarthe, La Poste nous indemnisait de 3€ pour une perte de 50 €. Que nous avons refusés. 

60 pages de lecture, illustrées de clichés en couleur:

-La désintégration d'un système de plus de mille ans, par Noël Stassinet Président du SCB,

-Le "Casse" du millénaire ( Vol des Joyaux de la Couronne) par Olivier Blanc,

-Les derniers jours du comte de Sombreuil par Fabian de Monjoye

-Mémoires inédits, par Tanneguy Lehideux

-Le coin du bibliophile

-Le Prix Combourg-Chateaubriand à Reynald Secher (le meilleur compte-rendu qui ait été écrit, rédigé par un témoin sur place, la secrétaire du SCB)

-Les nombreuses activités du Souvenir Chouan de Bretagne, qui n'est pas une association virtuelle,

-Le calendrier des (nombreuses) manifestations de 2013.

Cette Revue exprime le dynamisme du Souvenir Chouan de Bretagne, pour honorer la mémoire de ceux qui, il y a 220 ans, se sont levés, au risque de TOUT perdre,  pour leurs libertés, y compris leur liberté religieuse, au lieu de rester, comme maintenant, dans un conformisme douillet, à se suffire du moins pire !

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12-12-12 / 12-12 MILLE SEPT CENT QUATRE VINGT12

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12 décembre 1792 : La Convention nationale décrète que Louis XVI pourra prendre un conseil.

La Convention nationale décrète que quatre commissaires se transporteront à l'instant au Temple, donneront connaissance à Louis XVI du décret qui lui accorde la faculté d'obtenir un conseil, l'interpelleront de déclarer dans l’heure quel est le citoyen auquel il donne sa confiance et, à cet effet, nomme Cambacérès, Thuriot, Dubois-Crancé et Dupont de Bigorre qui dresseront procès-verbal.

" Nous, commissaires de la Convention nationale, en exécution du décret ci-dessus et de ce jour 12 décembre de l'an I de la république, nous sommes transportés au Temple, ou, ayant été introduits par les officiers municipaux dans l’appartement occupé par Louis XVI, nous lui avons donné connaissance du décret par la Convention nationale, qui porte qu'il pourra avoir un conseil ; avons interpellé Louis XVI de déclarer quel est le citoyen à qui il donne sa confiance. Il a répondu qu'il choisissait Target, à son défaut Tronchet ; tous deux, si la Convention y consentait, observant qu'il pensait que la loi l'autorisait d'en demander deux et a signé avec nous après que lecture lui ait été faite de la présente".

Tronchet-_Francois_Denis-.jpgTarget-Guy-Jean-Baptiste.jpg

12 décembre, la convention nationale décrète que le ministre de la justice fera sur le champ à Target et à Tronchet expédition du décret qui porte que Louis XVI aura la faculté de choisir un conseil. Ordonne que les officiers municipaux de la commune de Paris laisseront librement communiquer Target et Tronchet avec Louis XVI, et que les officiers municipaux fourniront à Louis XVI des plumes, de l'encre et du papier. (source : Lois et décrets de la Convention 1792)

Il faut se souvenir que le samedi 29 septembre, alors que la  Famille royale et Cléry étaient enfermés dans la petite Tour du Temple, les gardes municipaux étaient venus enlever papier, encre, plumes, crayons et même les papiers écrits, tant sur les personnes que dans les meubles. C’était ce soir là que le Roi avait été emmené dans la grande Tour.

Nous retrouverons Thuriot (du nombre des quatre commissaires envoyés à Louis XVI) lorsque nous évoquerons l'arrestation de Georges Cadoudal en mars 1804 ; en effet passé entre toutes les gouttes -de sang - de la révolution, Thuriot sera le juge d'instruction du procès de Georges et de ses amis. Durant toute l'Instruction, Georges, sans lui donner aucun titre, l'appellera TUEROI.

Notons un changement dans les écrits de la Convention: ils parlent de Louis XVI et non de Louis Capet ou de Louis tout court.


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MARDI 11 DECEMBRE 1792, l'audace mortelle de la Convention

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Ce mardi 11 décembre 1792, la « générale » battant dans tout Paris réveille le roi dès 5 h du matin. À 9 h le roi et le dauphin, qui loge dans la chambre de son père, montent pour le déjeuner rejoindre la reine et princesse. Un peu plus d'une heure après ils redescendent dans leur appartement ; le dauphin joue avec son père au « siam », jeu de société où le dauphin fait remarquer qu'il perd toutes les parties parce qu'il ne peut aller au-delà du nombre 16. A 11h,  on vint chercher le dauphin pour le conduire chez  sa mère.

À 1h, Cambon, maire de Paris, accompagné de Chaumette, procureur de la commune, de Colombeau, secrétaire greffier, de plusieurs officiers municipaux et de Santerre, commandant de la garde nationale, entrèrent dans l'appartement du Roi ; le maire dit au Roi qu'il venait le chercher pour le conduire à la Convention.

Le secrétaire greffier Colombeau fit lecture du décret suivant : « Louis Capet sera traduit à la barre de la Convention nationale ».

Le Roi répliqua : « Capet n'est pas mon nom ; c'est le nom d’un mes ancêtres (effectivement le surnom de Capet ne fut porté que par Hugues les autres ayant été surnommé Fort, Hardi etc D’après François Hue, sans aucun doute pour avilir une royauté renommée -1814ë). J'aurais désiré que les commissaires me laissent mon fils pendant les 2:00 que j'ai passées à les attendre. Je vais vous suivre, non pour obéir à la convention, mais parce que mes ennemis en la force en main ».

Copie--2--de-445px-Barere_edited-copie-1.jpg 

Louis XVI inversé

Le roi arriva à la barre de la Convention; un fauteuil avait été disposé, le fauteuil qu'il avait eu lors de son serment à la Constitutionle 3 septembre 1791.

 Barère préside la séance : « Louis, la Nation française vous accuse. La Conventionnationale a décrété, le 3 décembre, que vous seriez jugé par elle, et, le six, que vous seriez traduit à sa barre. On va vous lire l'acte énonciatif des délits qui sont imputés. Vous pouvez vous asseoir ». L'acte d'accusation, en trente points ayant été lu, Barère interpella le roi sur chaque article :

 -Barère : Vous êtes accusé d'avoir attenté à la souveraineté du peuple, le 20 juin 1789.

- Louis XVI : Aucune loi ne me défendait alors de faire ce que je fis à cette époque.

- Barère : Le 14 juillet 1789, la veille de la prise de la Bastille, vous avez fait marcher des troupes contre Paris ; vous avez fait répandre le sang des citoyens.

- Louis XVI : J'étais le maître de faire marcher des troupes où je voulais. Jamais mon intention n'a été de faire couler le sang.

- Barère : Vous avez longtemps éludé de faire exécuter les décrets du 4 août. Vous avez permis que, dans des orgies faites sous vos yeux, la cocarde tricolore ait été foulée aux pieds.

- Louis XVI : J'ai fait les observations que j'ai cru justes et nécessaires sur les décrets qui m'ont été présentés. Le fait est faux pour la cocarde ; jamais il ne s'est passé devant moi.

- Barère: Vous avez répandu de l'argent parmi les ouvriers du faubourg Saint-Antoine, pour les mettre dans votre parti.

- Louis XVI : Je n'avais pas de plus grand plaisir que celui de donner à ceux qui avaient besoin ; il n'y avait rien en cela qui tînt à quelque projet. (Louis XVI était connu pour sa charité).

- Barère: Le 17 juillet, vous avez fait verser le sang des citoyens au Champ de Mars.

- Louis XVI : Ce qui s'est passé le 17 juillet ne peut m'être imputé. (Effectivement l’intéressé est Lafayette).

- Barère: Vous avez payé vos gardes du corps à Coblentz ; les registres de Septeuil en font foi.

- Louis XVI : Dès que j'ai su que les gardes du corps se formaient de l'autre côté du Rhin, j'ai défendu qu'ils reçussent aucun paiement.

- Barère: Vous vous êtes tu sur le traité de Pilnitz, par lequel des rois étrangers s'étaient engagés à rétablir en France la monarchie absolue.

- Louis XVI : Je l'ai fait connaître sitôt qu'il est venu à ma connaissance. Au reste, c'est une affaire qui, d'après la Constitution, regarde les ministres.

- Barère: Vous avez fait couler le sang au 10 août.

- Louis XVI : Non, monsieur ; ce n'est pas moi ! (C’est la Commune qui a attaqué le Pouvoir royal installé dans le château des Tuileries. Le Prieur, de la section de Grenelle, pousse l’outrance en déclarant :"Le 10 août, c’est le château qui a assiégé la Nation et non la Nation qui a assiégé le Château" ).

Le roi prononça ces mots avec une véhémente indignation.

L'interrogatoire fut terminé (n'ont été gardées que quelques accusations, les moins nulles)

-Barère :« Louis, avez-vous quelque chose à ajouter ? ».

-Louis XVI :« Je demande communication des accusations que je viens d'entendre et des pièces qui y sont jointes et la facilité de choisir un conseil pour me défendre ».

On lui présenta les pièces produites à l'appui de l'acte énonciatif d'accusation.

-Louis XVI : « Je ne les reconnais pas ». Il ne reconnut pas davantage sa signature et son cachet aux armes de France au bas d'une lettre à l'évêque de Clermont, et affirma ignorer l'existence de  "l’armoire de fer" aux Tuileries. L'audience fut terminée.

On parle et on parlera souvent, durant ce procès, de la fameuse armoire de fer, qui sera même présentée, de façon « abracadabrantesquement »ridicule, dans des libelles, comme un vaste coffre-fort, confusion volontaire faite avec l’Armoire de Fer – la vraie celle-là – forgée en 1790 pour les différents documents de la Constituante, installée ensuite au Palais des Tuileries en 1793 et qui est maintenant installée aux Archives Nationales. Elle contient les différents exemplaires de la Constitution (dont celui de l’An I relié en peau humaine) les sceaux etc…. Dans son ouvrage imprimé en 1814, François Hue ancien serviteur de Louis XVI en donne les dimensions :22 pouces de haut sur 16 de largeur . 1 pouce=2,54 Cm soit une armoire de 56 X 40 Cm !

Le Ministère de la Justice, sur son site,  reconnaît : "Si la nécessité de renforcer la République imposait l’élimination du Roi, la procédure ne fut pas parfaitement légale au regard des lois de l’époque "Et au regard des lois d’aujourd’hui, totalement illégale ? Taubira va nous arranger cela, elle, tellement imprégnée de justice, vrai « chevalier blanc »de la Justice !

 

 

 

 

 

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