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ILLEGALITE DU "PROCES" DE LOUIS XVI.

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ILLEGALITE DU "PROCES" DE LOUIS XVI.

 

Celle illégalité est présentée sous une forme de litote par le site du Ministère de la Justice : " si la nécessité de renforcer la République imposait l’élimination du Roi,  la procédure ne fut pas parfaitement légale au regard des lois de l'époque".

La Convention a violé ses propres lois ! La Convention a modifié les règles du jeu en pleine partie ; sous le prétexte qu’elle est souveraine, cette assemblée se permet tout. Trois cas précis de violation flagrante, par la Convention, des lois de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen, élaborées par l'Assemblée Nationale en 1789. Cette Déclaration est toujours d'actualité en ce 18 janvier 1793:

Article VII. « Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi, doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance ».

Or Louis XVI a été mis en état d'arrestation sans que cela  lui en ait été notifié. S'étant mis sous la protection de l'Assemblée Législative le 10 août 1792, en tant que chef de l'exécutif, après l'attaque des Tuileries par une bande de factieux, lui et sa famille sont incarcérés à la Tour du Temple, sur décision de la Commune Insurrectionnelle de Paris qui n'a aucune existence légale et encore moins juridique. Ladite Commune n'a jamais été punie ; il faut reconnaître qu'elle agissait par la terreur, ce qui n'est pas une excuse pour l'Assemblée Législative

Article VIII « La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée ».

Or, Louis XVI en tant que Roi constitutionnel, va être mis en accusation et condamné par des Lois POSTERIEURES à son "arrestation". Lois établies par la Convention après son "avènement" le 21-22 septembre 1792 ! De plus, honte suprême, sa famille n'a aucun rôle politique, ni ses enfants ni sa sœur Madame Elisabeth. Bel exemple de condamnation totalement arbitraire.

Article IX  « Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la loi ».

La rigueur de l'enfermement au Temple, la présence continuelle des gardes municipaux, y compris dans les lieux mêmes de vie, la privation de linge, d'objets de toilettes ou de table, relèvent plus de la persécution gratuite que de la détention d'un éventuel coupable. Il faut y ajouter toutes les petites "saloperies" de chants injurieux, de propos blasphématoires ou insultants, d'attitudes insolentes et provocantes, toute une accumulation de pitoyables persécutions mentales faciles. La famille royale n'a comme amis que François Hue et le fidèle Cléry. A part deux municipaux, qui paieront de leur vie leur humanité, tout le reste n'est que la lie des caniveaux parisiens.

Sur les 33 chefs d’accusation portés par Barère il n’en reste qu’un : « La Convention nationale déclare Louis Capet, dernier roi des Français, coupable de conspiration contre la liberté de la nation et d'attentat contre la sûreté de l'État ». Rapidement démoli par M. de Malesherbes ; sans succès.

Certains demandent l’appel au peuple mais Robespierre a dénoncé cet appel au peuple « comme un appel aux Royalistes, aux honnêtes gens tous contre-révolutionnaires, à la négation de la Nation, attendu que la vertu est minoritaire sur la terre ». Mais aussi l’ignoble Barère dans un discours à la rhétorique pré stalinienne:

Vendredi 4 janvier 1793 à la Convention, du haut de la tribune dont il est un habitué, Barère, dans son discours de 46 pages, a établi que l'insurrection du 10 août, le décret de suspension du Roi le 11, les pouvoirs illimités de la Convention du 23 septembre 1792 ont détruit l'inviolabilité du roi et ses pouvoirs, qu'il ne détenait pas du peuple, décidés par l'Assemblée constituante, elle-même disparue. Donc l'inviolabilité n'a jamais existé et le roi  constitutionnel non plus.

Il ne reste à juger et condamner qu'un homme seulement pour ce qu'il a été : Roi !

« -J'ai prouvé que le peuple ne doit pas être le juge de ses propres offenses et qu'il les jugerait s'il était appelé à infirmer ou à confirmer le jugement de Louis Capet. J'ai prouvé que l'appel au peuple n’existait à Rome que parce qu'il n'y avait que les magistratures et non pas une représentation et que le peuple exerçait sans cesse la souveraineté par lui-même.

-J'ai prouvé que votre décret sur Louis ne sera pas un jugement car vous n’êtes pas un tribunal judiciaire, et  vous n'avez pas suivi rigoureusement les formes employées par les tribunaux.

-J'ai prouvé que ce n'est pas une loi car une loi statue pour tous les citoyens ; il ne s'agit ici que d'un homme.

-J'ai prouvé que l'inviolabilité ne peut fournir un motif de consulter la nation qui s'est déjà prononcée (par la voix de la Convention !).

-J'ai prouvé que sous le rapport des mandats illimités, de la théorie des corps constituants et des mesures de sûreté générale, il ne pouvait y avoir lieu à la ratification par le peuple.

Citoyens, je n'ai pas craint la responsabilité personnelle, en émettant mon opinion ; j'ai rempli mon devoir. Quelle que soit l'opinion qui prévale, je respecterai toujours le vœu de la majorité. On a parlé d'insurrection : c'était légitime et nécessaire, quand il existait un trône et une cour conspiratrice. Des insurrections ! Et contre qui ? Il ne reste plus que la nation et sa puissance. Il n'y a donc plus que des révoltes et des séditions ; c'est à la loi de les punir, c'est à la nation de les réprimer.

Cette phrase vise les soulèvements qui se font un peu partout, déjà, de façon limitée. Observons la dialectique de Barère : les révoltés sont illégaux parce qu’ils restent fidèles à ce qu’ils considèrent comme un système légal et ce sont les illégaux du coup d’Etat du 10 août qui transforment la règle : lors de l’attaque des Tuileries, le Roi et ses défenseurs voulaient protéger la Royauté – système politique légal - des attaquants ; c’est eux qui vont être accusés d’être des criminels.

Au milieu des passions de tous genres qui s'agitent et se froissent dans cette grande affaire, une seule passion a le droit d’être entendue : celle du bien public, de l'intérêt national et de la liberté. C'est avec le jugement du dernier roi des Français que la Convention nationale entre dans le domaine de la postérité.

Je demande que la Convention décrète :

-Qu’elle ira aux voix par appel nominal, à la tribune, sur la question de fait, si Louis Capet est coupable ou non de conspiration contre l'État.

-Qu’elle ira aux voix par appel nominal, à la tribune, sur l'application de la peine portée par le code pénal contre ceux qui attentent à la sûreté intérieure et extérieure de l'État.

Nous découvrons Barère en spécialiste de l’inversion des rôles ; ce renégat, royaliste avéré à ses débuts, va rejoindre les Montagnards. Les Girondins, à l’origine des désordres,  ayant participé à l’exclusion des Royalistes dans la nouvelle assemblée élue le 2 septembre, veulent freiner un courant qu’ils ont engendré. D’où leur intention de faire appel au peuple. Objection que vient de balayer Barère ; cruauté supplémentaire pour les Girondins : pas de vote secret mais à voix haute après appel nominal. Or, le courage a ses limites !

Ultime contorsion du député de Tarbes : le peuple souverain a élu une assemblée qui est souveraine ; donc cette Assemblée n’a aucune raison de faire appel au peuple qui l’a élue. « Il est des questions ou un petit nombre d'hommes voit mieux qu'une majorité ignorante ou séduite (Bertrand Barère de Vieuzac, député macronien avant l’heure !)».

 

 

 

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LOUIS XVI, LE ROI BIENFAISANT. Professeur Jean de Viguerie

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LOUIS XVI, LE ROI BIENFAISANT. Professeur Jean de Viguerie

Dans son excellent ouvrage, paru en 2003, le Professeur Jean de Viguerie qualifie ainsi le souverain maltraité.

Le 26 décembre 1793 l'ignoble Barère, alors président en exercice de la Convention, notifie à Louis XVI, parmi les plusieurs fausses accusations, qu'il a fait l'aumône aux pauvres "au profit de son parti". Accusation qui disparaîtra à l'ouverture du "procès".

Merci à Pascal de Guillac, Membre chaleureux du Souvenir Chouan de Bretagne, qui m'a rapporté le texte figurant ci-dessous :

21 janvier 1784
Un monument est élevé à Louis XVI, par la reconnaissance des malheureux qu'il avait secourus. L'hiver de 1784, presqu'aussi rigoureux que ceux de 1776 et de 1709, fut également signalé par les bienfaits du roi et de la reine.

Ce fut alors qu'on éleva au roi un monument dans un genre tout à fait nouveau. Tous les malheureux qui lui devaient la vie, se portèrent en foule à la place Louis XV, et là ils élevèrent un obélisque immense avec de la neige, où ils attachèrent cette inscription remarquable, témoignage de leur reconnaissance :

Louis, les indigents que ta bonté protège,
Ne peuvent t'élever qu'un monument de neige ;
Mais il plaît davantage à ton cœur généreux
Que le marbre payé du pain des malheureux
 

Pour compléter cette information voici ce qu’en écrit  Pierre Jean-Baptiste Nougaret (1742-1823) dans Spectacles et tableaux mouvants de Paris, page 169 :

"Les soins paternels du roi, lors de la durée du froid de 1784, excitèrent aussi dans tous les cœurs la plus vive sensibilité. Le peuple du Quartier Saint Honoré imagina d’élever à  l’entrée de la rue du Coq, en face de la porte du Louvre, une pyramide de neige pour consacrer et les bienfaits et la reconnaissance.

Notre auguste souverain obtiendra par la suite des monuments plus durables mais qui ne prouveront point davantage l’amour de ses sujets. Cette pyramide fut couverte d’inscriptions par des poètes anonymes qui n’en étaient que plus sincères. Les vers que la vérité leur dicta  restèrent six semaines sous la sauvegarde publique. Voici trois de ces inscriptions dignes d’être conservées :

Ce faible monument aura faible existence
Tes bontés, Ô mon Roi, dans ces temps de rigueur
Bien moins que sur l’airain, ont mis au fond du cœur,
Un monument certain, c’est la reconnaissance.
 
 
Louis, les indigents que ta bonté protège,
Ne peuvent t'élever qu'un monument de neige ;
Mais il plaît davantage à ton cœur généreux
Que le marbre payé du pain des malheureux 
 
 
Le premier monument  que le peuple éleva
Attesta de mon roi l’auguste bienfaisance.
Dans nos calamités son cœur nous soulagea,
Et dans le seul bienfait trouva sa récompense. "
 
9 ans plus tard c'était le 21 janvier 1793.

 

 

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BELLE ILE EN MER, SON CURE ET SES LACUNES !

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Cliché Ouest-France

Cliché Ouest-France

Dans sa livraison vespérale, le 21 janvier, Ouest-France titrait :

À Belle-Île-en-Mer, le curé choisit de prier pour Lénine plutôt que pour Louis XVI

Jean-Baptiste Barmon, le prêtre de Belle-Île-en-Mer (Morbihan), a prévu une intention de prière pour Vladimir Ilitch Oulianov, dit… Lénine, ce vendredi 21 janvier 2022, 98e anniversaire de sa mort. Une intention déplacée pour certains paroissiens, en ce jour d’un autre anniversaire : celui de la décapitation de Louis XVI.

Lénine ou Louis XVI ? Pour la messe à Sauzon (Morbihan), de ce vendredi 21 janvier 2022, jour anniversaire de la mort de ces deux personnages historiques, Jean-Baptiste Barmon, le prêtre de la paroisse de Belle-Île-en-Mer, a tranché. Le 21 janvier, certains prient Louis XVI, je ne vois pas pourquoi on ne prierait pas Lénine​, explique celui qui a inscrit Vladimir Illitch Oulianov sur le programme de la paroisse.

Des paroissiens choqués

Un des paroissiens, visiblement mécontent, se dit choqué par cette initiative, dans une lettre adressée à la rédaction Ouest-France : Quand on pense aux atrocités commises sous le communisme… Plusieurs personnes en sont choquées, et il y a de quoi​, écrit-il.

Un reproche auquel répond Jean-Baptiste Barmon, 54 ans : Il a donc d’autant plus besoin qu’on prie pour lui et ce ne sont pas les communistes qui vont le faire ! Je rappelle que la religion catholique veut sauver tous les Hommes et pas seulement ceux du sérail.

« Prier pour toutes les détresses »

Le prêtre, arrivé à Belle-Île-en-Mer en août 2020, a l’habitude d’innover question intentions de prière : Freddie Mercury, Joséphine Baker, les frères Bogdanov ou encore Desmond Tutu… C’est important que la religion vive avec son temps, avec le monde actuel, et nous devons prier pour toutes les détresses et difficultés. ​La messe est dite.

REFLEXIONS DU SOUVENIR CHOUAN DE BRETAGNE :

D'abord merci à Isabelle de Quiberon qui m'a fait découvrir cette anthologie de la bêtise et de l'inculture. Ce  pauvre Curé de Belle Ile en mer, pratiquant l'angélisme, semble ignorer que Lénine est un chrétien orthodoxe qui a apostasié sa foi en Dieu ; c'est la pire des fautes pour laquelle il n'y a pas de rémission ! Il est donc inutile de prier pour lui  malgré le jaspinage chrétien du Clerc en charge d'âmes :"Je rappelle que la religion catholique veut sauver tous les hommes et pas seulement ceux du sérail" ! Tout faux Jean-Baptiste de Barmon !

Le Père Jean-Baptiste Barmon (de Barmon pour l'état-civil et pour sa famille qui remonte au XVIIIème - siècle et non arrondissement) semble présenter quelques lacunes gravissimes pour son état de prêtre. La confusion entre les deux défunts est l'une des nombreuses : Louis XVI exécuté après un "procès" inique n'avait pas une goutte de sang sur les mains, même si quelques morts auraient pu lui sauver la vie ainsi que celles de sa famille et de centaines de milliers de personnes par la suite ; lénine, mort dans un état pitoyable le 21 janvier 1924, fut un théoricien du crime bolchévique organisé et responsable de millions de morts.

Le père de Barmon n'avait-il pas avoué, devant des paroissiens lorsqu'il était curé de Rochefort en Terre (paroisse chère au soulèvement des Chouans pour la sauvegarde de leur Foi), que le dimanche matin il préfèrerait aller faire du vélo plutôt que de célébrer la messe ? Etonnant, non ?

Il semblerait qu'il y ait quand même un problème de recrutement dans le diocèse de Vannes. Jean-Baptiste de Barmon mais aussi Emile Bigumira qui, en 2015, alors Curé-doyen du doyenné d'Auray, était allé s'associer, à la mosquée de ladite ville, à la prière de l'imam Fatik Ozturk et qui avait fait cette hallucinante déclaration :""Beaucoup de gens, dont nous faisons partie, nous catholiques et vous musulmans, veulent construire une humanité nouvelle. Nous sommes différents. Notre religion n'est pas la même, mais d'un autre côté nous partageons beaucoup de points communs, comme la fraternité et l'amour de notre prochain. Et surtout nous croyons en un même Dieu.".

Déclaration qui étalait les limites des connaissances théologiques de l'individu qui est depuis 2017 curé de Gourin. Pauvres paroissiens. Enfin, dans ces erreurs de recrutement, ayons une pensée pour Maurice Roger qui avait été nommé Vicaire général et qui  a détourné 670 mille € de  dons diocésains (dont 175 mille d'honoraires de messe) pour satisfaire de bas instincts avec de jeunes hommes en Colombie (alors que cela aurait coûté moins cher dans le Bois de Boulogne )!

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21 JANVIER 2022, DES FLEURS POUR LOUIS XVI

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21 JANVIER 2022, DES FLEURS POUR LOUIS XVI

Comme depuis des années notre fidèle adhérent, Marc, s'est rendu place de la Concorde pour y  rendre hommage à Louis XVI par un dépôt de fleurs au nom du Souvenir Chouan de Bretagne ; à son grand étonnement il s'étonna de l'absence de la foule habituelle. Pour la première fois depuis l'occupation allemande la république micronienne avait interdit tout rassemblement en ce jour mémoriel du 21 janvier. Malgré tout, Marc a déposé, à l'heure dite, ses fleurs à l'emplacement où se  dressait la guillotine le 21 janvier 1793 pour l'exécution d'un "procès" inique. Il m'a communiqué :

Je me suis rendu en ce gris matin parisien de janvier place de la Concorde pour y déposer quelques fleurs, des roses blanches cette fois.

Peu de monde cette année mais présence policière notable sur place et aux abords, une première depuis des années...

J'ai alors appris que la Préfecture de Police n'avait pas autorisé ce "rassemblement" place de la Concorde et avait demandé son déplacement devant l'église Saint Germain l'Auxerrois à 10 heures ce matin.

Le lieu et l'heure étant essentiels, j'ai déposé les fleurs sur le lieu du martyre du Roi ; la photographie jointe à été prise à 10 h 22.

Il me semble pourtant avoir entendu l'actuel locataire de l'Elysée se déclarer défenseur des libertés ? D'autant que ceux qui se réunissent là en ce jour de mémoire ne viennent rien casser.

 

 

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LE CALICE DE LA DERNIERE MESSE DE LOUIS XVI, 21 JANVIER 1793.

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Sur son site Aleteia propose, le 20 janvier 2022, un article sur le calice utilisé par l'abbé Edgeworh de Firmont pour la dernière messe de Louis XVI au matin du 21 janvier 1793 ; article auquel j'ai apporté ma contribution. Il est  bon de lire mon commentaire à la suite de ce très bon article. Voir éventuellement celui que j'avais rédigé dans La Revue N° 43 de juin 2017.

https://fr.aleteia.org/2022/01/20/les-peripeties-du-calice-de-la-derniere-messe-de-louis-xvi/

Je reviens sur mon entretien téléphonique avec Caroline. Il est matériellement impossible que l'abbé Edgeworth de Firmont ait pu partir du Temple avec les vases sacrés. Dans ses mémoires, rédigées par son frère, il raconte comment après l'exécution de Louis XVI il a du s'enfuir de la place de la révolution en se faisant le plus discret possible. Il ne pouvait donc pas partir avec les vases sacrés ; d'autre part les "gardes chiourmes" ne l'aurait certainement pas permis ayant des comptes à rendre sur la restitution des objets prêtés pour cette dernière messe (et éviter l'utilisation de "reliques"). Et pourquoi aussi ne pas partir avec les vêtements liturgiques ? L' archiviste de Notre Dame des Victoires raconte une belle histoire mais, matériellement, totalement improbable d'autant que les vases sacrés étaient, sans aucun doute, dans un écrin d'un certain volume et que ce coffret suspect aurait été source d'ennuis sévères pour l'abbé et aurait entraîné son arrestation.

Noël Stassinet

Souvenir Chouan de Bretagne

 

 

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REPUBLIQUE MENTEUSE ET PARJURE. 20 JANVIER 1793

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REPUBLIQUE MENTEUSE ET PARJURE. 20 JANVIER 1793

Décrets des 18/19/20 janvier 1793 de la Convention nationale :

Décret quelque peu oublié: La Convention s'engage a prendre soin de la famille de Louis XVI.

Décret du 20 janvier 1793: Décret de la Convention autorisant le Conseil exécutif provisoire à répondre à Louis « que la Nation française, aussi grande dans sa bienfaisance que rigoureuse dans sa justice, prendra soin de sa famille et lui assurera un sort convenable ».

On sait ce qu'il adviendra de la promesse de la Convention !

ARTICLE PREMIER La Convention nationale déclare Louis Capet, dernier roi des Français, coupable de conspiration contre la liberté de la nation et d'attentat contre la sûreté de l'État.

ARTICLE DEUXIÈME La Convention nationale décrète que Louis Capet subira la peine de mort.

ARTICLE TROISIÈME  La Convention nationale déclare nul l'acte de Louis Capet apporté à la barre par ses conseils, qualifié d'appel à la nation du jugement contre lui rendu par la Convention ; défend à qui que ce soit d'y donner aucune suite, à peine d'être poursuivi et puni comme coupable d'attentat contre la sûreté générale de l'État.

ARTICLE QUATRIÈME Le Conseil exécutif provisoire notifiera le présent décret dans le jour à Louis Capet, et prendra les mesures de police et de sûreté nécessaires pour en assurer l'exécution dans les vingt-quatre heures (*), à compter de sa notification, et rendra compte du tout à la Convention nationale immédiatement après qu'il aura été exécuté.

Comme on peut le lire sur le site du Ministère de la Justice : "la procédure ne fut pas parfaitement légale au regard des lois de l'époque".

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LA REVUE N°52 du Souvenir Chouan de Bretagne est parue.

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LA REVUE N°52 du Souvenir Chouan de Bretagne est parue.

La Revue a été postée hier. 68 pages de lecture dont 43 consacrées à Jean-Baptiste Carrier le Représentant en mission de la Convention qui a sévi à Nantes (en particulier) du 16 novembre 1793 au 12 février 1794. Dans son article Tanneguy Lehideux traite de la disparition pour le moins curieuse des papiers que Carrier sera dans l'impossibilité de présenter à la Cour lors de son "procès". Papiers sur lesquels il aurait pu s'appuyer pour se disculper. Les deux articles, complémentaires, qui lui sont consacrés démontrent que, finalement, il fut plus un fonctionnaire zélé se réfugiant derrière l'impunité de son mandat qu'un fou furieux. La chute de Robespierre et de toute sa clique va le transformer en bouc émissaire chargé de tous les crimes commis par la Convention et le Comité de Salut public.

Un article de 10 pages est consacré aux prêtres et clercs du Doyenné de Guer victimes et martyrs de la révolution et du Directoire.

Ma balade dans le pays de Cerizay sous la conduite de Marie-Laure et de Richard nous fait découvrir cette partie des Deux-Sèvres qui a fortement souffert des Colonnes Infernales. C'est le retable (1750) de l'église de Courlay qui a été retenu par notre maquettiste pour illustrer la couverture de La Revue.

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MACRON EPANDEUR LISIEREN ( du lisier, parfum porcin).

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MACRON EPANDEUR LISIEREN ( du lisier, parfum porcin).

UN PRESIDENT RESPECTUEUX DE SON PEUPLE ?

Cet adolescent à l'immaturité prolongée, arrivé au pouvoir par accident, qui n'a eu de cesse de rabaisser la France et son Histoire qu'il méprise, n'a même pas conscience de la dignité de sa fonction !

Le Premier Ministre Georges Pompidou disait en1966 à Chirac "arrêtez-donc d'emmerder les Français" et il disait cela pour le bien de la totalité de la population.

Hier, autres temps et autre absence de mœurs citoyennes, l'artefact élyséen déclarait à propos des citoyens qui refusent les "bienfaits" du "vaccin" :" Une toute petite minorité qui est réfractaire, on la réduit en l'emmerdant encore davantage" " les non-vaccinés, j'ai bien envie de les emmerder donc on va continuer à le faire". Les traitant d'irresponsables il pousse même l'odieux de l'exclusion ce qu'il ne propose pas pour des populations autrement dangereuses "un irresponsable n'est plus un citoyen" ! Passons sur la vulgarité des propos d'un individu qui est Président de la république !

Y-a-t-il un pédopsychiatre dans la salle ?

Ce type est bien le reflet d'une pauvre France en pleine décrépitude !

230 ans après 1792 une autre Terreur s'installe.

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