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MARDI 16 OCTOBRE 1792, IL Y A 220 ANS...

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Marie_Antoinette-Temple-Autre-profil.jpg

En ce mardi 16 octobre 1792, la reine Marie-Antoinette ne peut pas présager des épreuves nouvelles qui l'attendent jusqu'à sa mort dans un an.

Sa préoccupation est celle du quotidien, qu'il lui est difficile de comprendre vu l'aspect irrationnel de la situation.

Comme  Monarques du Royaume de France, le Roi, sa famille et elle se sont mis sous la protection de l'assemblée Législative, garante de la Constitution. Or depuis la prestation de serment du Roi à la Constitution, la royauté est de type constitutionnel.

L'assemblée Législative ne peut pas, légalement et juridiquement, abolir la Royauté. sans se parjurer et se déclarer en même temps abolie ! D'où l'artifice utilisé de la "suspension du Roi". Et ce sera la Convention qui, dès sa première réunion le 21 septembre prendra la décision - toute aussi illégale et juridiquement rejetable - de l'abolition de la Royauté. Mais on ne peut reprocher cette illégalité là à une Convention qui va fourmiller l'illégalités. Il n'est pas interdit de penser que là est peut-être la raison de la déclaration en catimini de l'An I de la République et non sa proclamation au son du canon, des trompettes et des feux d'artifices (refusés par Pétion).

Depuis le 29 septembre que le Roi a été déménagé de la Petite Tour, leur prison, pour être emménagé dans la Grande Tour au troisième étage, les rencontres ne se font que pour le dîner (le déjeuner de maintenant) et parfois pour le souper. Et encore ces moments de rencontre sont ils fortement surveillés par les Tarés (membres de la Commune Insurrectionnelle de Paris) jusque dans leurs pièces privées !

Certains pensent qu'elle doit regretter le bon temps de Versailles et Trianon. N'est-elle pas plutôt préoccupée par l'avenir de son mari, de ses enfants et de ses amis. Le 2 septembre elle a appris le sort terrible fait à son amie la princesse de Lemballe. Elle constate la sauvagerie barbare de ses geôliers, que son sort est entre les mains de fous furieux, que sa seule protection en cette prison est le nommé Pierre-Louis Manuel, procureur de la Commune. Curieux homme, qui, révolutionnaire, finira guillotiné pour avoir voulu - par le droit - sauver Louis XVI !

Ce que Marie-Antoinette a certainement de la peine à analyser, avec juste raison, c'est qu'on l'accuse, elle la Reine de France, d'avoir cherché - par les moyens qui faisaient partie des pouvoirs royaux et confirmés par la Constitution (acceptée par le Roi même si la Reine a fortement, et fort justement, renâclé à le faire) - à sauver la France incarnée par la Royauté.

Cette malheureuse femme ne sait pas, heureusement pour elle, les épreuves qui l'attendent en ce 16 octobre 1792.


 

 

 

 

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TALLINN reçoit REYNALD SECHER, étonnant non ???

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Tallinn-Ville.jpgNotre Vendéen-Chouan-Trotter continue son périple pour faire connaître les bienfaits de la révolution au delà des frontière de la Vendée-militaire, du Grand Ouest et de la France. Cette révolution qui est la matrice de toutes les révolutions et atrocités concomittentes qui ont secoué le monde civilisé.

Reynald Secher sera donc reçu à Tallinn, capitale de l'Estonie, par le Festival Trialogos qui a comme but: faire de l’antique Quartier latin de Tallinn le lieu central d’un dialogue entre les créateurs de la culture essentielle (artistique, spirituelle, scientifique) de l’Europe occidentale et orientale ainsi que de l’Orient slave. C’est ainsi qu’eut lieu en 1998, pour la première fois, le festival « TriaLogos ». Le festival est placé sous la protection du saint patron du Quartier latin, l’archange Saint Michel, avec la bénédiction des diverses autorités ecclésiastiques.

TALLINN-ABBAYE-3.jpg

Notre conseiller en Histoire aura une heure, samedi 27 octobre, pour exposer le thème pour lequel il est invité:16,00 Dr Reynald Secher  (France): «Le génocide au nom de la liberté: Le déni de la réalité historique de La Vendée soulevée" dans le cadre de la prestigieuse église Sainte Catherine, ancienne abbaye du XIIème ruinée par les Protestants. Autres orateurs: le Père Alfonso di Giovanni, représentant le Vatican, le Métropolite Kornélius, du Patriarcat de Moscou, l'Archimandrite Tikhon de Moscou, le Dr Stéphen Thomas, de Londres, le Métropolite Stéfanus de Constantinople (et non Istanbul), le Dr Cornides Jakob, d'Autriche etc... etc...
Il faut souligner que ce Festival est financé, entr'autres, par le Ministère de l'Intérieur et le Ministère de la Culture Estonien. Qu'en pense Jean-Marc ?
TALLINN-ABBAYE-2.jpg
Après en avoir" bavé" depuis sa soutenance de thèse en 1985, après les différents Prix marquant sa carrière d'Historien-écrivain, après les derniers reçus:
-"Prix Combourg-Chateaubriand" samedi 6 pour la rectitude de ses écrits dans la droite ligne de Chateaubriand,
-"Prix des droits de l'Homme" (le 17 octobre prochain) récompensant la rectitude de sa pensée, alors qu'il fut calomnié par les "agioteurs" des "Droits de l'Homme,
Reynald Secher va défendre les Droits au Soulèvement d'une population honteusement trompée par les promesses de "bonheur" des Saint-Just et toute la clique des Robespierre-Barère-Danton-Marat et autres tarés.
Le Souvenir Chouan de Bretagne à l'origine de cette invitation de Reynald en Estonie, grâce à James, son Membre et avocat au Barreau de Londres, reviendra sur ce qu'il faut bien considérer, en toute modestie, comme un Evènement. C'est grâce lui déjà que le Souvenir Chouan de Bretagne avait reçu 42 américains en juin 2009, pour leur conter l'Histoire du Soulèvement contre la Révolution et ses lieux martyres dans le Morbihan et en Vendée militaire.
Le Souvenir Chouan de Bretagne, qui aura l'occasion de revenir sur cet évènement, démontre qu'il est autre chose qu'une simple association du Souvenir inauguratrice de plaques comme l'écrit "debonvouloiretloyauté".

 

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LE MEMORIAL DU GENOCIDE-MEMORICIDE AVANCE...

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Mémoricide 2
Dimanche 30 septembre dernier était organisée la deuxième journée du Génocide-Mémoricide à La Chapelle-Saint-Pierre-ès-Liens dans la commune de La Chapelle Basse Mer en Loire Atlantique.
Organisation dûe à trois associations : Mémoire du Futur, Les Brigands du Bocage et le Souvenir Chouan de Bretagne. Les résultats en quantité de personnes furent largement inférieurs aux espérances. Il est hélas constaté, une fois de plus, qu'il est plus aisé et confortable d'exprimer ses opinions chez soi. Ne sont pas visées les personnes qui se sont excusées.
Faut-il rappeler, une fois de plus, que si le Génocide franco-français a concerné au moins deux cent mille personnes - sinon plus car la loi du 1 octobre 1793 visait en définitive tous les Insurgés, citoyens devenus des Brigands - le Mémoricide lui concerne des millions de citoyens de notre Etat républicain assoiffé de Droits de l'Homme... De préférence chez les voisins !!!
La journée fut belle, agrémentée des costumes et des sourires des jeunes Brigandines, du sérieux des Brigands accompagnés que nous fûmes par le Vezou, attaché à sa musique comme les cordes à un archet !
La journée commencée par la conférence de Pierre Gréau sur "La Virée de Galerne" se poursuivit avec le déjeuner, précédé de l'apéritif brigandin, suivi de la présentation des vitraux témoins des Guerres de Vendée par François de La Harie et d'un exposé de Noël Stassinet "Comment en est-on arrivé là" ; résumé des épisodes qui, il y a 220 ans entraînèrent la chute d'un système politique, religieux, social et un état de guerre permanent.
La Messe, selon la forme extraordinaire du Rit (sans e) Romain clôtura cette bonne journée à l'issue de laquelle chacun put apprécier le verre de l'amitié. Puis chacun retourna dans ses pénates - il y avait école le lendemain - sauf une vingtaine d'irréductibles gaulois qui termina,...plus tard !

 

 

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REYNALD SECHER RECOMPENSE PAR LE PRIX COMBOURG-CHATEAUBRIAND

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Combourg-chateau.jpg

En ce samedi 6 octobre 2012, brumes et pluie sur l’imposant château de Combourg, maison d’enfance de « l’enchanteur », François-René de Chateaubriand…. C’est dans cette demeure prestigieuse, en présence de la Comtessede La Tour du Pin Verclause et de son fils, que, chaque année, est remis le Prix Combourg. Ce prix littéraire français, créé en 1998, récompense un écrivain dont le style honore l’œuvre de Chateaubriand. Parmi les précédents lauréats, de grandes signatures : Marguerite Castillon du Perron, Michel David-Weill, Jean Raspail, Jean-Maurice de Montremy, Francis Huré, Jean-Christian Petitfils, Marc Fumaroli, Régis Debray, Jean d’Ormesson, Gérard Leclerc, Philippe Barthelet, Philippe de Saint Robert.

Cette année, le jury du prix Combourg, par la voix de son président, Philippe de Saint Robert, a décerné cette récompense à Reynald Secher pour l’ensemble de son œuvre, et plus particulièrement pour son dernier ouvrage «Vendée, du Génocide au Mémoricide », paru en octobre 2011.

Le lauréat 2011, Christophe Barbier, directeur de l’Express, est chaleureusement remercié de sa présence à Combourg, en dépit d’un emploi du temps chargé, par le Président du jury et Hervé Louboutin, fondateur de cet évènement littéraire.

COMBOURG-1.JPG

Avant de remettre le Prix à Reynald Secher, Christophe Barbier prend la parole pour saluer l’importance, la qualité, la rigueur des recherches de Reynald Secher en soulignant avec force et admiration son travail d’écrivain, de journaliste (belle reconnaissance !!) et tout simplement son travail d’homme. Et de conclure par une phrase qui va ouvrir une des plus belles joutes oratoires, aux dires des fidèles de cette remise de prix, que l’on ait pu entendre dans ce salon où plane l’esprit de Chateaubriand :

« Me voici ému, touché, ébranlé par la lecture de ce livre, beaucoup plus près aujourd’hui de votre position, mais pas convaincu, et je vais vous dire pourquoi ».

Christophe Barbier déroule ensuite sa brillante démonstration avec l’intelligence et la force de conviction que l’on connait. Est-ce un génocide ?

« Bien sûr, la liste des horreurs est édifiante, d’autant plus qu’elle est examinée à la loupe de notre humanisme actuel. Toutes les violences commises en Vendée nous paraissent insupportables, et cependant, peut-on employer le terme « génocide » ?

Le génocide peut se définir par le fait de tuer quelqu’un pour ce qu’il est, pas pour ce qu’il fait. Or, les Vendéens étaient dans le « faire » et pas dans « l’être ». Le cœur porté par ces combattants est un signe de ralliement, un acte politique qui peut justifier la détermination des Bleus. L’acte politique se reconnaît aussi dans le refus de la conscription qui s’inscrit dans une logique de sécession. Jusqu’en 1793, il s’agit d’une guerre civile ; avec les lois d’août et d’octobre, il s’agit d’un crime d’Etat, d’un crime de masse avec la panoplie des crimes de guerre et toutes les caractéristiques d’un crime contre l’humanité. Les Vendéens se battent pour un projet politique différent de l’objectif républicain, d’où la poudrière politique…

A ce stade de la controverse, Christophe Barbier sourit en avouant avoir l’impression de se « faire l’avocat du diable «  et ajoute, à plusieurs reprises d’ailleurs, "être là pour apporter la contradiction en soulignant qu’il s’attend à une réaction vive !!"

S’il ne s’agit pas d’un génocide, de quoi parle-t-on ? D’un système de dépopulation, mieux d’un populicide, selon le terme de Gracchus Babeuf : éradiquer une population pour des raisons politiques. La Vendée était devenue une idée, celle d’un autre régime possible.

 Paradoxalement, la Restauration n’a pas servi la mémoire des victimes vendéennes.

"L’abrogation des lois de 1793 serait une bonne idée si elle est associée à un débat national, à l’érection de monuments et la construction de musées. Il faut aussi rétablir l’Histoire et rendre compte de l’intégralité des horreurs commises en Vendée."

Dans le cas d’une reconnaissance universitaire, d’une union nationale autour de la reconnaissance du génocide, Christophe Barbier termine en promettant son ralliement aux idées de Reynald Secher.

Combourg-4-001.JPG

Après avoir reçu le prix Combourg 2012 et remercié chaleureusement Hervé Louboutin, Madame de La Tour du Pin, les combourgeois par l’intermédiaire de leur maire, et ses quatre enfants présents, Reynald Secher évoque avec émotion les liens qui l’ont très tôt, dès l’enfance, attaché à la belle ville de Combourg. C’est là aussi qu’il finalisa son DEA, qu’il fut enseignant et qu’il écrivit, de 1983 à1985, sa thèse sur la génocide, sous l’impulsion de son maître et ami Jean Meyer à qui il rendra hommage lors de la conférence prévue un peu plus tard à la médiathèque.

Se définissant comme démocrate par rapport au sentiment républicain de Christophe Barbier, il met l’accent aussi sur ce qui les unit : l’humilité indispensable sur ce sujet, la méthode et la quête, tout aussi essentielles. Et, pour répondre au fair-play de son interlocuteur, il avoue en souriant l’avoir un peu craint, ne le connaissant pas personnellement mais très au fait de sa grande intelligence ! Reynald Secher répond donc aux arguments développés par Christophe Barbier.

Comme lui, il convient d’accepter la première partie de la Révolution. En revanche, le système terroriste qui en caractérise la deuxième partie n’est pas un système d’Ancien Régime : par nature, cela n’a pas existé auparavant.

"En Vendée, jusqu’au 26 juillet 1793, on peut qualifier la guerre de guerre civile : 70 % du territoire est en insurrection contre un système liberticide. C’est l’application d’un droit naturel, inscrit dans la Constitution, contre un système totalitaire. A partir du 26 juillet, les membres du Comité de Salut Public ont conçu l’idée d’exterminer l’autre pour ce qu’il est (Barrère est l’instigateur de ce système d’élimination). Est appliquée une première loi (1 août 1793) qui impose la déportation (en général, des femmes et des enfants) et l’extermination de tous ceux qui restent. Une deuxième loi (1 octobre 1793) exigera le massacre en bloc (hommes, femmes, enfants) d’une population délimitée géographiquement, pour ce qu’ils sont. C’est la seule fois, dans l’Histoire de l’humanité, où le peuple souverain vote et fait exécuter l’anéantissement de toute une population. Même les officiers de l’armée républicaine, opposés à ces massacres, seront exécutés."

Quatre plans d’extermination de la Vendée, développés plus amplement dans la conférence ultérieure, seront dressés et dureront un an, jusqu’à Thermidor qui met fin à ces tragiques évènements.

C’est le crime d’un nouveau système terroriste, que l’on ne peut décrire faute de mot : Gracchus Babeuf parle de « populicide » qui est la dénomination juste, mais hélas non reconnue. Dommage : on aurait pu anticiper le XXe siècle. Le polonais Rafaël Lemkin dénonce les crimes du régime soviétique : il n’est pas entendu, car le mot n’existe pas pour les décrire, et il invente le mot génocide. Churchill, Pie XII seront dans le même cas.

Le droit international récupère le terme génocide et en établit la définition dans laquelle on peut inscrire les Vendéens : groupe humain politique et religieux que l’on tue pour ce qu’il est et non pour ce qu’il fait…. Le crime de génocide est un concept rétroactif grâce auquel les crimes nazis, les massacres des arméniens peuvent être condamnés.

Reste le problème de la mémoire, de l’inversion des valeurs (le système républicain honore les criminels –Barrère, Turreau, Carnot- par des monuments, la manipulation de l’Histoire, et oublie les victimes), et de l’injustice : les Vendéens avaient honte de leur histoire, humiliés par des sobriquets (ventre à chou !!). Il est temps de leur redonner leur fierté. A noter aussi, jusqu’en 1983, le grand silence de l’université française…

En conclusion, Reynald Secher insiste sur la phrase : c’est le mot qui fait l’acte, en l’occurrence, le mot génocide qui pose le fait de l’extermination. Il faudra lui joindre celui de mémoricide, qui peut à l’avenir permettre d’éviter la négation de massacres (il n’y eut aucun colloque sur la guerre de Vendée lors du bicentenaire de la Révolution française). C’est une Histoire connue et reconnue qui nous permettra d’aller sereinement vers le futur.

Combourg-3.JPG

La journée s’achève par une nouvelle conférence de Reynald Secher à la médiathèque de Combourg, après une intervention d’Hervé Louboutin qui salue le « débat vertigineux » entre les deux intervenants et la remise de la médaille de la ville par le maire de Combourg à Reynald Secher.

Nadine

Secrétaire du Souvenir Chouan de Bretagne

Texte et photos

L'article complet paraitra dans La Revue de décembre 2012 du Souvenir Chouan de Bretagne

 

 

 

 

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DU GENOCIDE AU MEMORICIDE, REYNALD SECHER RECOMPENSE.

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chateaucombourg-780-3.jpgDans le cadre prestigieux du château de Combourg, où François-René de Chateaubriand passa une partie de sa jeunesse, Reynald Secher, conseiller en Histoire du Souvenir Chouan de Bretagne recevra demain samedi le 14ème Prix Combourg-Chateaubriand.

Le créateur de ce prix, en 1998, Hervé Louboutin, est le Président du Groupe de Presse "Nouvel Ouest" et ancien rédacteur en Chef de Presse-Océan dont il démissionna lors du rachat de ce titre par le groupe tentaculaire Ouest-France. Hervé Louboutin était aussi aux côtés de Philippe de Villiers lors de la création du "Puy du Fou".

Hervé Louboutin a été membre du Comité Célébrations Charette en 1996 et en 2006, lequel Comité a été dissous à cause de certaines pressions ex-ministérielles.

Le Prix Combourg-Chateaubriand récompense un ouvrage de qualité, évidemment, dont le style est dans la lignée de celui de Chateaubriand.

Reynald Secher recevra son Prix, pour son dernier ouvrage, des mains de Christophe Barbier, Directeur de l'hebdomadaire "L'Express", lauréat de l'année 2011 pour son "Les derniers jours de François Mitterrand". Ce qui n'est pas de la même dimension que: "Vendée du Génocide au Mémoricide". Le seul point commun aux deux ouvrages étant, sans aucun doute, Mémoricide !!!

La cérémonie aura lieu à 16 H dans les salons du château de Combourg et sera suivie d'une conférence-débat. Le Souvenir Chouan de Bretagne sera bien sûr présent.

Autre Prix pour Reynald Secher: Mercredi 17 octobre il recevra à Paris, des mains de Philippe de Saint Robert, Président du Jury, dans les salons de la délégation des Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de Wallonie le 29ème Prix littéraire des Droits de l'Homme.


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SOUVENIR CATHOLIQUE EN LANGUEDOC

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Photos association 2011 002Comme chaque année la réunion de l'Association Père Yves Marie Salem Carrière - Souvenir Catholique en Languedoc s'est tenue à Saussines, petite commune de l'Hérault, proche de la ville de Sommières dans le Gard.

Comme d'habitude un soleil éclatant était au rendez-vous, en ce 22 septembre, pour accueillir la centaine de participants dans ce petit bois où un monument commémoratif a été élevé il y a une vingtaine d'année. Une plaque est apposée "A la  mémoire des victimes de la révolution française tombées en haine de la Foi".

 Comme l'an dernier le nouveau président Jacques Plane, qui a succédé à l'inestimable Pierre Causse, prononça quelques paroles de bienvenue.

P9220001La messe, célébrée selon la forme extraordinaire du Rit romain, est le moment fort de cette journée où l'on fait mémoire d'une persécution qui ensanglanta la région et fit des milliers de victimes dès septembre 1790.

P9220002L'assistance écouta avec attention l'homélie donnée par le célébrant sur le thème de la persécution religieuse qui, sous des formes différentes, existe encore dans notre France: spectacles scandaleux sur la personne du Christ, plaisanteries proches de l'ignoble sur la personne du Pape par des individus à plat ventre devant l'Islam, attaques contre des lieux de culte caholiques, des cimetières etc...

L'Association offrait ensuite l'apéritif, occasion pour échanger ou acquérir de bonnes lectures comme "Vendée, du génocide au mémoricide" de Reynald Secher ou le DVD Chouanneries. Puis tout le monde partit au restaurant proche où fut servi un très agréable repas et écouter ensuite une conférence sur Nîmes sous la révolution. Enfin, en conclusion de cette belle journée, le président du Souvenir Chouan de Bretagne fit un court exposé:"Comment en est-on arrivé là" faisant un parallèle entre 1792 et l'époque actuelle. Cet exposé remporta un vif succès.

P9260011.JPG

Sur le chemin du retour, lors d'un arrêt à Nasbinals, la ville où vécut le chef "chouan" Marc-Antoine Charrier qui opéra dès octobre 1791, il est surprenant de constater l'effigie de l'emblème des Chouans sur sa maison.

Est-ce volontairement ? Est-ce par hasard ? Si c'est le hasard, alors, il fait bien les choses !!!

Nous reparlerons de Marc-Antoine Charrier, figure légendaire connue (encore) dans cette belle région de Lozère, et qui sera guillotiné le 17 juillet 1793.



 



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JOURNEE DU MEMORICIDE

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DIMANCHE 30 SEPTEMBRE sera le jour du Mémoricide.

Pourquoi ce jour ? : Parcequ'il est au plus près du jour de la promulgation de la  loi génocidaire , le 1 octobre 1793. C'est une sorte de 11 novembre des Révoltés contre la révolution. Et le dimanche est le jour où il est facile de se réunir pour une commémoration.

Enfin....logiquement car le dimanche est le jour préféré pour que la famille se réunisse. Mais on peut aussi venir commémorer en famille.

Cette année, il y a, en dernière minute, une modification: la Messe sera célébrée à 17 H et non à 11 H.

11 H sera le moment d'accueil par Reynald Secher, dans la chapelle Saint Pierre ès-liens, suivi de la conférence de Pierre Gréau. Le déjeuner sera servi à la dîmerie. L'après-midi se déroulera à la chapelle Saint Pierre ès-liens, animations et danses par les Brigands du Bocage soutenues et favorisées par Le Vezou, entrecoupant les deux conférences:

-Les vitraux et leur récit de la guerre de Vendée par François de La Harie.

-" Comment en est-on arrivé là ? "  par Noël Stassinet.

derniere-couverture-Reynald.JPG

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1792-2012 toujours les mêmes sornettes...

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Il n'était pas question de garder, intimement, la réaction d'un lecteur à un article concernant Marie-Antoinette ; il est soumis à votre réflexion:

Mon sentiment balance entre la tristesse et la moquerie, lorsque je constate qu'après 220 ans, la République nourrit toujours en son sein de pauvres hères nostalgiques de leur servitude passée. Continuez de pleurer sur vos maitres déchus, cela vous consolera de votre ressentiment d'impuissants.
Au hommes libres de choisir s'il doivent en rire ou en pleurer...

http://tieche.net/

Allez sur ce lien et vous serez édifiés sur le niveau intellectuel de  certains sots qui se pensent investis d'un pouvoir de juger de ce qui est "bonne pensitude et mauvaise pensitude".

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Dans la lignée des statuts (Histoire et culture) du Souvenir Chouan de Bretagne rappelons deux faits importants pour l'Histoire de la France et le devenir d'un très grande partie de sa population:

-20 septembre 1792, à la fin de la dernière réunion de l'Assemblée Législative, avant qu'elle ne cède la place à la Convention, Collot d'Herbois, ancien acteur sans envergure, prend la parole: "Avant de nous séparer, votons l'abolition de la Royauté". A l'unanimité, les 321 députés votent tous ce texte. Ce qui fera dire aux Tièches que ce fut une décision démocratique.

Un seul bémol: cette décision fut votée par une assemblée non représentative ; en effet les 321 députés ne représentaient que 49% de l'Assemblée.

51 % des députés étaient absents.

DEMOCRATIQUEMENT L'ABOLITION DE LA ROYAUTE, D'UN SYSTEME POLITIQUE QUI AVAIT DIRIGE LA FRANCE PENDANT MILLE DEUX CENTS ANS,  ETAIT DECIDEE ET VOTEE PAR UNE MINORITE NON REPRESENTATIVE D'AUTANT MOINS  REPRESENTATIVE QU'ELLE N'AVAIT ETE ELUE QUE PAR MOINS DU QUART DE LA POLPULATION.

Le 21 septembre, la Convention décidait que ce jour était le premier jour de l'An I de la République, Une, Indivisible et Invincible.

Nous avons là le texte d'une déclaration et non d'une proclamation !!!!

 

 

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LES MENSONGES CELA SUFFIT ! C'EST LE 30 SEPTEMBRE, A LA CHAPELLE BASSE MER (44)

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Mémoricide 2Les Membres du Souvenir Chouan de Bretagne ayant reçu La Lettre de septembre, il est bon de communiquer l'information sur la deuxième journée du Mémoricide organisée à La Chapelle Basse-Mer, en la chapelle Saint-Pierre-ès-Liens, aux Internautes lecteurs de ce Blog.

En 2011, à l'initiative de Reynald Secher Historien des Guerres de l'Ouest, un temps officiel de réflexion et d'information sur un des plus graves dénis de l'Histoire de France a été créé.

Ce déni de l'Histoire de France c'est le Mémoricide qui met sous une chape de plomb toute l'Histoire du formidable soulèvement, dans 60 départements sur 83, des Révoltés au nom de leur libertés, y compris la liberté religieuse. Le scandale de l'enseignement officiel de l'histoire, c'est le tue-mémoire de cette période de 1791 à 1799 ou des milliers de personnes, d'origine ordinaire, populaire, se levèrent pour leur dignité. Dignité confisquée par les relais officiels de l'Enseignement qui préfèrent parler de la Saint Bartélémy, qui fut un épisode essentiellement politique (sous apparence religieuse). Celui de la contre-révolution le fut au nom de la persécution religieuse (présentée comme politique par les tenants de l'Enseignement Laïque, gratuit et obligatoire).

Faut-il rappeler, ce sont les textes, que les premières mesures furent dirigées contre l'Eglise ?

DIMANCHE 30 SEPTEMBRE, PLUTÔT QU'EN RECRIMINANT EN DES CERCLES RESTREINTS, VENEZ NOMBREUX EXPRIMER PAR VOTRE PRESENCE VOTRE "CELA SUFFIT" DE L'ENSEIGNEMENT PARTIAL. CELA SUFFIT DES MENSONGES. CELA SUFFIT DE LA MANIPULATION !!!

Le programme figure sur l'affiche ci-dessus: 11 H Messe selon la forme extraordinaire du Rit romain (messe dans les bois à l'époque), 12 h 30 (12 H 45) apéritif et déjeuner à la Dîmerie, 14 H 30 conférences à la chapelle Saint-Pierre-ès-Liens. Librairie, dédicaces et verre de l'amitié en suivant.

Contact:02 97 47 80 39


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LE "CASSE" DU SIECLE. LUNDI 17 SEPTEMBRE 1792

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20120901P9010093P9010093.jpgCe magnifique bâtiment de la place de la Concorde a été construit de 1757 à 1774 à l'usage de Garde-Meubles.

L'Hôtel de Coislin, car  tel est son nom, verra, en 1778, la signature par le Roi Louis XVI, du Traité d'Amitié avec les treize états indépendants d'Amérique.

Ainsi Louis XVI reconnaît l'indépendance de ces états, libérés du joug de l'Angleterre, les premiers Etats Unis d'Amérique.

(Caroline du Nord, Caroline du Sud, Connecticut, Delaware, Géorgie, Maryland,  Massachusetts, New Hampshire, New Jersey, New York, Pennsylvanie, Rhode Island et Virginie).

Louis XVI ne peut pas présager que ce soutien aux Insurgents va lui coûter son trône et sa vie. Rappelons, en effet, que ce soutien généreux vit les déboires économiques du Royaume, causes de la Convocation des Etats Généraux en 1789.

Lorsque la Cour due, sous la pression de la populace, quitter Versailles et s'installer aux Tuileries le 5 octobre 1789, l'Hôtel de Coislin, Garde-Meubles (trésor royal, meubles, tapisseries et autres objets de grand prestige)  reçut, dans une partie de ce bâtiment,  l'Etat-major de la Marine Royale. Depuis, date son nom d'Hôtel de la Marine.

20120917P9170006P9170006.jpg

Le salon diplomatique abritait douze armoires de fer dans lesquelles étaient déposés les Bijoux de la Couronne (près de dix mille diamants et autres pierres précieuses etc...).

Dans la nuit du 16 au  17 septembre 1792 une patrouille de police découvrit une bande de malandrins avec quelques bijoux, les moins réputés, dans leurs poches et, d'après un témoignage, en grand état d'ébriété. Leur chef était un nommé Paul Miette, joailler de son état.

D'après leurs aveux, le vol se serait déroulé par étapes, du 11 au 17 septembre ; ce qui semble bien long pour des vols commis dans un bâtiment à la surveillance soi-disant renforcée, surtout après le "sac" des Tuileries qui suivit le 10 août !

 Les pièces de plus grandes valeurs disparurent à jamais (comme l'épée du sacre de Louis XVI).

Danton, ministre de la Guerre, serait très impliqué dans ce vol. Quelle est la part de la Commune Insurrectionnelle dans ce hold-up ? Quelle influence ce forfait aurait-il eu sur la "victoire" de Valmy", le vaincu, Duc de Brunswick, étant grand amateur de pierres précieuses ?

Cet épisode de la Révolution sera évoqué plus largement dans La Revue de décembre du Souvenir Chouan de Bretagne, sans aucun doute sous la signature d'Olivier Blanc.

Sur les dix-sept malandrins jugés, cinq seront guillotinés.


 

 

 

 


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